A propos David

Informaticien, passionné d'apnée et d'arts-martiaux ainsi que tout sport extrême, j'ai ouvert ce Blog afin de partager avec les autres mes expériences, photos, vidéos et projets autour de passions communes :-) En train de vivre une expérience magnifique avec mon associé sur InsolentRider,S.L. dont nous sommes réellement fiers tous les deux :-)

Fernand Payraud

Rencontre avec l'artiste Fernand Payraud

Rencontre avec l’artiste Fernand Payraud, Chevalier des Arts et des Lettres

Fernand Payraud : Lumières et Sensualité dans l’Art Contemporain

Ma rencontre avec Fernand Payraud a eu lieu dans un cadre presque enchanteur, au cœur de Saint-Gervais-les-Bains, où sa galerie d’art sert d’écrin à ses œuvres fascinantes. Dès le premier instant, son univers m’a captivé, créant un lien indéfectible avec son monde artistique. L’admiration que j’éprouvais pour ses créations s’est rapidement transformée en une profonde appréciation de l’homme derrière l’artiste, de ses passions, de son approche unique de la création. Partager ces moments avec lui a été une expérience enrichissante, un voyage continu au sein de son univers qui ne cesse de me surprendre et de m’enchanter.

Depuis plus d’un demi-siècle, Fernand Payraud évolue dans le monde des arts, laissant une empreinte indélébile grâce à son approche unique et son savoir-faire exceptionnel. Ce créateur audacieux a su se démarquer dans le paysage artistique mondial par une démarche profondément originale, où l’innovation et la création de pièces uniques sont au cœur de son œuvre.

Un Voyage à Travers l’Art

Le parcours de Fernand Payraud est celui d’un voyageur infatigable à la conquête de l’expression artistique dans sa forme la plus pure. Sa carrière, riche et variée, témoigne d’un engagement sans faille à explorer, à repousser les limites de la création artistique et à renouveler sans cesse son langage visuel. Son œuvre est un pont entre tradition et modernité, illustrant parfaitement sa capacité à dialoguer avec les arts à travers les âges tout en restant fermement ancré dans le présent.

Une Signature Artistique Unique

L’art de Payraud est immédiatement reconnaissable par sa démarche artistique, qui vise non seulement à magnifier son art, mais aussi à provoquer une réelle émotion chez le spectateur. Sa volonté de « bouger les lignes établies » se traduit par une remise en question constante des conventions et une recherche incessante de nouvelles formes d’expression.

L’Émotion au Cœur de l’Œuvre

Pour Payraud, l’art est avant tout affaire d’émotion et de sensualité. Chaque pièce qu’il crée est empreinte d’une verticalité de composition qui invite à la contemplation. Les objets, sous sa main, se métamorphosent en sources de lumière, révélant des mystères diaphanes où les couleurs chaleureuses et transparentes semblent irradier de l’intérieur. Cette approche unique fait de ses œuvres des entités vivantes, chargées de sensibilité, qui parlent à l’âme des collectionneurs et amateurs d’art.

Un Art qui Transcende les Matériaux

La matérialité de ses œuvres est également remarquable. Fernand Payraud excelle dans l’art de transcender les matériaux, les transformant en véhicules d’émotions et de sensations. Que ce soit à travers la sculpture, la peinture ou des installations plus complexes, il parvient à communiquer une profondeur et une intensité qui dépassent largement la somme de leurs parties.

Conclusion : Un Héritage d’Innovation et d’Émotion

Fernand Payraud demeure une figure de proue de l’art contemporain, un artiste dont l’œuvre continue d’inspirer et de captiver. Son engagement à innover, à émouvoir, et à repousser les frontières de l’expression artistique fait de lui une source d’inspiration inépuisable pour les générations actuelles et futures. Dans un monde où l’art est souvent confronté à l’uniformisation, l’œuvre de Payraud se dresse comme un phare de créativité, de passion et de beauté inaltérée.

BoxerCup R1100S BMW

LA SURPRISE EST EN BAS DE PAGE ;-)

J’ai toujours été passionné par le flat twin BMW et son histoire, ce fut dans la normalité que j’investis dans une R1100S en 1999 dès la sortie du premier modèle !

Ma première R1100S

Puis, ce fut une longue histoire, un partage avec mes enfants tout petits…

Un partage avec l’équipe de BMW à l’époque (cf vœux 2000 à toute l’équipe), puis très rapidement, ma participation aux deux premières Boxer Cup…

Ce premier modèle me fut volé à Paris un jour où je donnais une conférence au palais des Congrès, en attendant d’en retrouver une, j’ai roulé ma bosse sur bon nombre de motos.


C’est en 2005 qu’un ami me fit signe en me proposant sa moto rouge à la vente… Je savais qu’elle était bien entretenue, je n’avais pas grand chose à lui apporter pour qu’elle me corresponde parfaitement et je lui dis oui en 2 mn !

Une fois la belle en ma possession, il m’a suffit de lui mettre un amortisseur arrière à gaz, réglable et de qualité et le tour était joué.

R1100S-90000

J’ai parcouru une bonne partie de la France avec un petit équipement minimum (Sac de réservoir et sacoches cavalières) petite trousse de guidon et ensuite GPS fixe.

Prête pour un long voyage :-)

Prête pour un long voyage :-)

Puis ce ne fut que de l’entretien normal en attendant un premier jet de décoration que mon fils Benoît eu l’idée de me proposer :-)

04-r1100s_fin_adhésif-poséIl faut dire que du haut de ses 14 ans, il avait réalisé là une belle prestation graphique ! Je participais à cette période au championnat de France d’endurance en ZX6-RR et le surnom de surfeur d’argent me suivi toute l’année :-)

Mais ce projet bien qu’intéressant et d’une couleur plutôt sympathique, ne vit jamais le jour, faute de trouver un bon peintre aérographe à l’époque.

Je fus donc patient et au fil du temps, je réfléchissais à la manière de lui changer sa robe tout en me faisant plaisir.


Il y a deux ans, une idée a germé en moi et je demandai alors à ma chérie qui est designer, de me trouver les couleurs idéales pour que ma moto soit en adéquation le plus possible avec la Boxer Cup de quelques années auparavant.

Vous l’avez peut-être connue celle-là, avec ses rétroviseurs en bout de guidon et sa robe tricolore…

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#SylvieMdesigner fut tout de suite ravie et enthousiaste, notre passion commune pour BMW, notre partage récent pour la HP4 et tous les aménagements que j’avais pu faire pour rendre notre quotidien plus confortable, lui donna envie de se pencher sérieusement sur mon besoin !

Elle m’a vite proposé d’associer trois couleurs que j’adore, le violet, le blanc et le gris.

20170616_144441 20170616_144428bLe résultat ne se fit pas attendre, je démontais la moto entièrement, pour la rendre encore plus belle qu’aujourd’hui.

Le travail fut à la hauteur du résultat, vis par vis, partie après partie, la moto prenait fière allure…20170627_160258

20170627_164713A l’image de mes pots d’échappement, impossible de nettoyer et qui pourtant ressortent systématiquement comme neuf une fois le nettoyage terminé :-)

Pendant ce temps d’embellissement, mon peintre ponçait, peignait, ponçait de nouveau, peignait par dessus et puis s’arrêta quand je fus satisfait !

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Le travail rigoureux et la dextérité de ce spécialiste associé à la perspicacité de ma chérie et à l’exigence du propriétaire que je suis, sont à la hauteur du résultat. Je suis heureux d’avoir offert à ma moto sa nouvelle robe, pour ses 100000 km et son 17 ième anniversaire :-)

Nous n’avons pas compté notre temps parce que nous nous sommes retrouvés entre passionnés, acharnés à la tâche, avançant sans trop nous poser de questions et surtout en appréciant chaque étape l’une après l’autre !

Les discussions tournaient toujours autour de nos projets à venir, celui-ci était bien bouclé, bien pensé dès le départ, il s’est déroulé sans heurt ni doute et la même fierté émanait de chacun d’entre nous ;-)

Voici le résultat final, je vous laisse apprécier, quels que soient les goûts de chacun, les couleurs préférées, les décorations souhaitées, il est indéniable qu’entre les mains du spécialiste bien trouvé, votre bolide de rêve prendra des allures uniques c’est une évidence !

Pour nous, c’est une satisfaction absolue, nous n’avons plus qu’une envie, profiter de notre belle moto et l’entretenir de la même manière pour ses prochains 100000 km !!!

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Bonne route à tous,

David

La piste moto

Nous y voici, notre groupe est formé, un grand nombre d’entre nous ont envie de savourer le plaisir de la vitesse et de la prise d’angle (poser son genou !) sur circuit.


Ça tombe bien, chez

« Spirit Rider’s »

c’est comme dans le cochon, tout est bon !

Notre objectif est clair et bien défini, nous partirons ensemble, nous reviendrons ensemble !


Pour démarrer, votre moto de route peut très bien faire l’affaire… Mais notre objectif final sera de nous équiper de motos de piste (et oui, je mets un « s » à moto, sachant que pour démarrer, nous allons viser modestement mais pas tant que ça finalement).

Nous sommes souvent réticents à l’idée de rouler avec notre moto fétiche sur piste, la peur de la chute, la détérioration accélérée du moteur etc. Pourtant, je le répète souvent à mes fils, il n’est pas obligatoire de chercher les limites pour s’amuser et apprendre sur piste. Il vaut mieux s’inscrire comme débutant et évoluer dans les autres groupes si on s’en sent capable mais être sûr de s’amuser sans prendre le moindre risque.


Un GSXR modèle 2002, pourquoi ?

projet piste

Déjà parce que ça reste ma moto préférée (je sais, je sais, la HP4… On en parlera plus tard !)

Et de plus, on aura ainsi des pièces précieuses provenant de mon ami Christophe Guyot : carénage en carbone kevlar, kit transmission, plaquettes pour la piste…

Ensuite, nous verrons ce dont vous-même, vous disposez, machine prête pour la piste ou votre moto de route.


A ce propos, j’ai commencé ainsi en 1991, avec un bon FJ 1200, puis un bandit 1200 (une merveille), une R1000S boxer-cup, une ZX6R 1996, une ZX6R2003 (avec laquelle j’ai participé au championnat de France d’endurance deux fois) et puis mon mythique GSXR1000 du GMT94 !!! Le summum, la cerise sur le gâteau et définitivement, le virus inguérissable…Pour au final (et ce sera ma dernière !), partager la même joie que mon ami Kenny, et sentir la puissance et le confort d’un HP4 full compétition chaque fois que possible, sur la piste comme sur la route !


La règle d’or, c’est d’y aller doucement pour commencer avec votre moto de tous les jours, rester serein et bien se préparer, nous allons voir ici comment.

J’ai fait une seule chute à moto avec fracas sur circuit, c’était en 1992, à Carole, un motard qui m’a foncé dessus, nous n’en parlerons plus, nous ne sommes pas seuls sur la piste, c’est exactement comme sur la route, l’imprévisible peut se produire. Ce n’est pas pour autant qu’il faille en avoir peur et c’est justement armé de grande vigilance que vous éviterez le pire.

J’ai par ailleurs un grand nombre d’astuces à vous transmettre car en définitif, cette chute m’a beaucoup apporté ! à suivre…


Les astuces sont nombreuses, je ne pourrai évoquer modestement que ce que je connais mais ce lieu d’échange nous permettra de collecter les témoignages d’amis et de pilotes plus chevronnés que moi.

Notre premier objectif (et ça restera la mentalité du groupe) c’est de se faire plaisir, d’apprendre les bases du pilotage, et d’augmenter nos performances acquises si nous le souhaitons, d’affiner la connaissance de notre moto et si un jour vous claquez une pendule, tant mieux mais ça ne sera jamais notre but final, il y a bien d’autres organismes plus adéquats pour cela.

Pratiquement toutes les motos conviennent, j’ai vu de tout sur les circuits et tout le monde prenait le même plaisir.


Je me souviens d’un couple mémorable en 125, qui doublait tout le monde (pratiquement ! si quelqu’un se souvient d’eux, ils peuvent les citer dans les commentaires) aux sessions du dimanche à Carole ! Et puis ces pilotes en CR500 ou autre gros trails qui glissaient en faisant le spectacle avec des chronos bien meilleurs que certains motards équipés de sportives derniers cri…

Notre groupe sera solidaire en tout, préparation avant de partir, préparation avant de rouler, pendant les séances de roulages, entre deux séances et entre deux pilotes, pendant la pause, avant de quitter le circuit, stockage de la moto avant la prochaine session…

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Ça vous plait ? On continue ?


Nous organiserons une réunion avant chaque roulage, en compagnie de nos amis pilote officiels, avec en priorité tous ceux qui voudront rouler sur circuit afin de leurs confier quelques astuces, ensuite chacun sera fin prêt pour s’engager au fil du temps pour du roulage…


Le contrôle avant de partir :

a)   Chaîne : tension, graissage

b)   Plaquettes de frein : niveau d’usure ? Évitez les plaquettes entrée de gamme, inadaptées à la piste.

c)   Huile : niveau, qualité. Sur piste, la moto consomme naturellement plus d’huile, la surveillance est donc indispensable

d)   Serrages : hé oui, j’ai roulé avec plusieurs BMW et Moto-Guzzi alors je sais de quoi je parle !

e)   Réglages de la moto : Les leviers, c’est l’occasion d’en ajuster les réglages. Les pédales en fonction de votre morphologie, pour en définitif rouler le plus détendu possible.

f)   Les pneus : ils encaissent un peu plus lors d’une session piste. Une vérification s’impose. Aujourd’hui, les pneus de routes conviennent parfaitement pour rouler sur piste ! Bien sûr, si nous pouvons organiser des WE spécifiques en stages, nous équiperons nos machines de pneus piste…

g)   Entretien moteur : dernière révision ? Bruit suspect ? Contrôle démarrage et chauffe au garage avant le jour « J » !

h)   Protection : Pare-cylindre ou tampons de protection restent un minimum.


La pression des pneus :

En général, sur piste, on préconise de réduire la pression des pneus, en fait, ne vous inquiétez-pas, nous nous baserons sur les conseils des « vrais » pilotes, c’est ce qu’il y a de mieux ! Et puis après, on a des bases et on peaufine si on s’en sent capable.

Précaution :

S’hydrater et s’alimenter équilibré et tout au long de la journée sera de mise !


Règles de base :

En fonction des circuits, nous aurons quelques règles de base à respecter. Je m’en occuperai à chaque fois, pas de mauvaises surprises de dernier instant !

Que l’on doive masquer les miroirs des rétroviseurs et l’éclairage de la moto par obligation ou par habitude, que l’on doive se munir d’une certaine assurance ou licence (stages) ou encore vérifier le niveau sonore de notre pot etc. Nous prendrons les précautions qui s’imposent.

Une trousse à outils commune et bien ordonnée sera également constituée et restera intégrale, ça vous convient ? J’ai pour ma part un grand nombre d’outils en double et je pense que ça ne sera pas dur de constituer cette trousse. Si vous avez des idées complémentaires et des outils qui ne vous servent pas, n’hésitez-pas à compléter ma liste.

-       Compresseur

-       Contrôleur de pression mobile

-       Clés plates et à pipe

-       Pinces (tous types)

-       Produits d’entretien divers (bombes nettoyant écran et visière, graissage etc.)


Papiers/licence

Déjà évoqué plus haut, souvent indispensables pour l’inscription, au risque de se voir renvoyer chez nous !

Définir qui roule avec quoi, avant même de prendre la route bien sûr…

Ce que nous ferons une fois arrivés sur place :

Avant la première session, nous prendrons le temps de préparer les motos.

Nous évoquerons les astuces et les conseils pendant notre réunion préalable…

-       Masquer les phares : pourquoi ?

Superbe journée à Catlunya, octobre 2018

Superbe journée à Catlunya, octobre 2018

-       Masquez les rétroviseurs : ou les démonter (sauf pour nos bécanes de piste bien sûr)


virage-gauche

Sur la piste :

Nous voici enfin prêt ! Les premières séances sont celles où tout se met en place intelligemment, puis nous remplacerons l’habitude par la concentration et le plaisir de notre évolution constante !

Je vous rappelle que pour vos équipements, vous bénéficiez d’une confortable remise au sein du groupe, n’hésitez-pas à me demander de vous accompagner aux bons endroits, n’est-ce pas Jérôme…  Lors de notre réunion, Jérôme vous expliquera comment un rêve se transforme en réalité avec encore plus de satisfaction que ce que l’on avait imaginé au départ…

Nous discuterons bien évidemment pendant nos réunions, les rappels sont impératifs, même pour les meilleurs, d’une part ça permet à chacun de se souvenir que quel que soit le niveau acquis, nous sommes toujours (ou souvent) entourés de débutants, et que c’est à nous de montrer l’exemple !

Pas question de rivalité entre nous, pas de colère, pas de râleur au sein du groupe.  Nous aurons le plaisir d’être tous ensemble, de nous entre-aider,  de nous répartir les tâches, de partager les contraintes et les corvées (et oui, il y en a !)

Et puis quand nous partirons pour nos sessions, nous serons concentrés sur notre pilotage et pas sur celui de l’autre ok ? C’est en fin de session que l’on pourra débriefer,  ça ne m’empêchera pas de vous précéder ou de vous suivre pour ensuite partager avec vous, nous aurons des moments à partager avec d’autres motards en session libre, ou en stage et nous aurons parfois le privilège d’être seuls du groupe à utiliser le circuit.

A nous d’optimiser chaque instant et de profiter du présent en pensant déjà aux sorties futures.


HP4-BMWLa chauffe des pneus

Nous n’aurons pas toujours la possibilité d’utiliser des couvertures chauffantes pour nos pneus et puis ça ne sera pas forcément utile ! Alors utilisez les 2 premiers tours de chaque session pour faire monter la température de vos pneus, en augmentant progressivement la vitesse et l’angle d’inclinaison. Ensuite, à partir du 3 ième tour, vous pourrez commencer à ne faire qu’un avec la piste et vous régaler en posant votre genou !

Prête à rouler, chauffe en cours !

Prête à rouler, chauffe en cours !

Encore une fois, ça ne sera jamais une obligation de vous comporter en champion motoGP ou en arsouilleur de JoeBArTeam ! Notre projet est de nous amuser, de rouler vite sans risquer la marée chaussée, d’accélérer fort, très fort ! Sans se soucier des autres, uniquement en savourant notre propre plaisir et en souriant intérieurement en n’ayant qu’une pensée commune : notre moto !!!

J’ai fait assez de stages de pilotage pour observer les impatients aller au tas pour des glissades à cause de pneus froids ou à cause d’erreur de pilotage flagrantes !

La patience sera donc de rigueur et sans se prendre la tête avec des idées négatives, se souvenir que nous sommes dans le partage et que si nous utilisons des motos en commun, nous méritons tous le respect les uns des autres.

Le groupe se constitue, pour 3 jours de bonheur partagé...

Le groupe se constitue, pour 3 jours de bonheur partagé…


Le passage des vitesses sans embrayage :

Pour ceux qui ne connaissent pas ou qui sont légèrement réticents par peur de mal faire ou d’abîmer la mécanique, sachez que cette méthode est vraiment non seulement agréable mais également facilite grandement le pilotage sur circuit.

J’initierai les débutants sans soucis, personnellement, je l’utilise en conduite standard parfois par réflexe, sur la HP4, le GEX comme sur la Boxer-cup.

Tout est question de juger « au bon régime », au même titre que passer les vitesses sur une BMW, Harley, Moto Guzzi ou autre Ducati sans faire claquer les vitesses est possible ! Il vous suffira de quelques essais pour maîtriser cette routine très simple de façon à ce que le passage se déroule sans souci et sans décélération.

pilotage-encadrement


Poser le genou à moto !

Pas difficile de se rendre à l’évidence, poser le genou reste un plaisir pour tout pilote !

Nous aborderons les différentes étapes qui vous permettront de le faire et très vite, vous raclerez le bitume avec vos beaux sliders !

La plupart du temps, on n’est pas si loin de l’angle voulu pour arriver à nos fins.

Première approche théorique avant de passer à la pratique :

1)     Être stable sur ses repose-pieds, chacun a sa manière de poser confortablement ses pieds, mais je ne saurai trop que conseiller de ne pas conduire les pieds en canard, ça m’interpelle quand je suis ou croise un motard avec une silhouette comme une grenouille.  En fait, l’essentiel est d’assurer une bonne stabilité. Je recommande de s’appuyer sur le bout du pied. Cela a pour effet de vous permettre de lever le mollet sur la jambe extérieure et de verrouiller le genou contre le réservoir. Par ailleurs, le talon se rapprochera plus facilement de la moto.

2)     Ensuite, ce sont vos jambes qui tiennent la moto, pas vos mains ! La jambe extérieure se cale contre la moto, assurant le troisième point d’ancrage de votre corps avec les deux repose-pieds. Placez votre genou aussi loin que possible en ouvrant la jambe, mais toujours sans tension. Votre talon intérieur peut se rapprocher de la moto, jusqu’à la platine du repose-pied si votre machine en est équipée, pour ouvrir plus facilement la jambe.

3)     Déhanchez raisonnablement, le dosage est simple : vous le faite au feeling mais en restant stable et ancré sur la moto. C’est ensuite avec l’habitude que vous prendrez des repères plus précis.

4)     Pas trop près du réservoir, le mieux pour débuter reste de s’asseoir à quelques centimètres du réservoir, restez naturel et votre corps vous guidera au fil du temps.

5)     N’oubliez pas votre tête, en général où se trouve en principe le rétroviseur sur les sportives modernes. Vu du dessus, tête et buste sont alignés, parallèlement à l’axe de la machine. Ce qu’il faut éviter, c’est de déhancher en gardant la tête derrière la bulle, il suffit de regarder toutes ces magnifiques photos qui font notre quotidien sur FB de nos pilotes favoris !

6)     Gérez votre vitesse en douceur, pas besoin d’aller vite pour se faire plaisir ! Et avec l’assurance au fur et à mesure, le genou sera posé de plus en plus vite dans des courbes de plus en plus longues.

7)     Entrainement à l’arrêt, placez votre moto sur la béquille latérale, et entraînez-vous (pour le point 6, vous pouvez toujours simuler le vroum vroum…), attention à être accompagné et ne pas prendre le risque de faire tomber votre moto !

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En conclusion, si votre position est bonne, vous êtes sensé pouvoir lâcher le guidon. Et rassurez-vous, l’effort sera moins intense en roulant.


Attacher sa moto sur une remorque : Les contraintes

Il n’est pas nécessaire de mettre des points d’attache à n’en plus finir ! Il faut juste choisir les bonnes sangles et (à mon avis) assurer 4 fixations (histoire de limiter le risque d’une sangle défectueuse) ensuite, on doit supprimer les risques suivants :

-        l’inclinaison de la moto pendant le trajet

-        le roulement vers l’avant ou l’arrière

-        la glisse des pneus latéralement.

Idéalement, avoir un support de roue avant pour y attacher la roue avant de la moto, une cale derrière le pneu arrière peut être une solution.

Pour la fixation même de la moto, je veille toujours à ne pas abîmer les différentes parties de la moto (carénage, selle, poignées etc.) Je mets la moto sous pression sur la fourche et l’amortisseur arrière (fini le temps où j’en avais deux J ) mais je laisse un peu de marge pour amortir les imperfections de la route.

La moto ne doit faire qu’une avec la remorque : Une fois la moto attachée à la remorque, quand vous essayez de la bouger, c’est l’ensemble moto-remorque qui doit réagir, comme si les deux ne formaient qu’un.

Conclusion

Notre petit tour d’horizon est terminé, ce projet nous met du baume au cœur !

J’en profite pour vous remercier tous de votre bonne humeur permanente et de cet engouement partagé qui a donné naissance à notre groupe.

Petit clin d’œil ici à mon ami Max président de l’association Team PMS engagé en compétition et avec qui nous comptons bien partager de nombreuses sorties. C’est lui aussi qui assure le suivi de nos machines <3

Team PMS avec MAX

Team PMS avec MAX…

Et à mon ami Paulo, président de Piste libre avec qui j’ai fait ma première sortie en HP4 et que je rejoindrai également dès que possible !

Piste libre avec Paulo !Et voila, patience, c’est pour bientôt, tous à vos claviers et commentaires :-)

FORMATION : photo et retouche photo

nouveau-nouveau-nouveau
Présentation de l’intervenant : Je suis un passionné de photographie depuis plus de 30 ans. Informaticien de formation, j’utilise les outils de retouche d’image en optimisant le rapport temps/besoin directement lié à ma nouvelle profession de spécialiste immobilier.

Ma publication sur ce blog www.spirit.fr/la-photographie-immobiliere/ m’a permise de constater au milieu de nombreux échanges, combien il est parfois impossible au débutant, non seulement de réaliser de jolies photos, mais encore moins d’exploiter les outils de retouche d’image.

Alors pour tous ceux qui désirent accroître leurs performances mais aussi leurs résultats, je vous propose des sessions professionnelles à moindre coût et très vite amorties, ne serait-ce qu’avec le gain de temps réalisé dès la fin de la formation et probablement la réduction du temps de diffusion des annonces de vente (comme nous l’espérons tous).

Mes sessions sont volontairement limitées en nombre pour les formations WEB et pour un nombre de places fixes (maximum 6 personnes) pour les formations en salle.

Possibilité de prise en charge par votre organisme paritaire collecteur agréé.

inscrivez-vous

Devis sur demande en préinscription en prenant contact avec moi :

sign-telephone

A vos agendas !

Formation individuelle, veuillez me contacter…

contenu de formation

A)   Les bases du photographe

  1. Le matériel, approche différente, complémentaire parfois en fonction des spécificités recherchées (utilisés pendant le cours : Minolta Z3, Galaxy Caméra, Nikon 3200D, 5200D, LUMIX DMC-GF7, caméra 360°)
  2. Le besoin, évaluation, circonstances d’utilisation, complémentarité
  3. Le temps (organisationnel et conceptuel), application au métier de l’immobilier

B)   Les options de l’appareil

  1. Selon le type (cas d’un appareil semi-pro et professionnel)
  2. Choix des expositions
  3. Choix des saturations
  4. Différentes prises de vue
  5. Les formats et orientations

C)   Flash ou pas flash ?

  1. En temps réel (espace représenté)
  2. Gestion de l’espace et mise en valeur sans tricher

D)   Les modes possibles

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  1. Manuel
  2. Automatique
  3. Priorités

E)    La mise en valeur des biens

  1. Le moment de la prise des photos
  2. Organisations externe et interne

F)    Les clés de la réussite dans l’immobilier

  1. L’approche
  2. Les chiffres parlent d’eux-mêmes
  3. Proposer ses services en plus du besoin habituel de prise de photos
  4. Se démarquer de la concurrence

G)   La retouche photo

  1. Le logiciel proposé en téléchargement
  2. Les bases communes
  3. Pas de complexité d’utilisation, nous n’avons pas le temps !
  4. Le professionnel immobilier et son emploi du temps
  5. Retouche pour ou contre ?
  6. L’organisation des photos
    1. Pour soi
    2. Pour votre logiciel
    3. Pour le client ou l’acquéreur potentiel
    4. La sauvegarde aux différents formats
    5. Le backup total pourquoi ?
  7. Comment envoyer ses photos par email
  8. Exploitation des données EXIF, pourquoi ? Comment ? Quand ?
  9. Les options de la retouche
    1. Lumière
    2. Déformation
    3. Ajout / Suppression (possible ou pas ?)

conclusionUne fois tous ces points étudiés, j’aurai le plaisir de répondre à toutes vos interrogations et je vous donnerai les détails concernant le suivi après la formation, quelles évolutions existent pour les « perfectionnistes », quels sont les différents logiciels gratuits et payants exploitables, avantages et inconvénients, les appareils photos et les différentes gammes, les stages avec des professionnels de la photographie.

H)   Quelques exemples de choix judicieux, après réflexion, prises dans les mêmes conditions, le même jour mais en appliquant des règles de base essentielles

Jour gris !

20150314_101341-800Exposition différente…

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Grosse erreur d’exposition…

Dsc_0011-800Corrigée… (remarquez l’exposition idéale de la piscine et du jardin à travers la fenêtre !)

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Photo par temps pluvieux et grisâtre !

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Mise en valeur différemment…

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Prise de recul devant une véranda…

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Mise en valeur avec sentiment de profondeur…

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Photo au flash standard…

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La même avec un traitement différent, toujours au flash bien sûr…

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Bien utiliser son flash entre intérieur et extérieur…

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Savoir ce que l’on privilégie…

Dsc_0088-800Exemple de travail abordé sur la profondeur de champs (comment faire disparaître certains éléments nuisibles) :

grillage-avt-aprèsà suivre…

 

Bol d’air et décadence !

Mis en avant

Un matin comme un autre, tout au moins, c’est ce que je croyais avant cet affrontement aussi bref que décadent, mais à la fin heureuse malgré tout…


Un matin comme les autres, un matin glacial d’hiver où la température avoisine les -2°Celcius et où mon rythme de marche dynamique et désigné m’entraine vers cette mauvaise rencontre, petite forme de « décadence » de notre triste réalité !

Je me lève après quatre heures de sommeil bien mérité,  je m’étire et je suis déjà concentré sur ma journée. C’est une habitude de toujours que de me plonger tout de suite dans les méandres de mon monde acquis, à peine mon esprit s’éveille que mon corps réagit et reçoit cette multitude d’informations de mon cerveau alerte.
Pas d’autre alternative me direz-vous ! Nous vivons avec notre temps et le mien depuis toujours est compté. C’est un choix, pas une obligation, j’ai toujours réagi positivement aux aléas du quotidien.


Se lever, reposé ou non mais le décider vous-même vous emmène toujours plus loin, plus facilement et vous permet d’affronter vos tâches avec force et motivation.

La pratique des arts martiaux mais aussi un rythme effréné depuis mon plus jeune âge m’ont guidé dans ce sens et je ne regrette pas. Je partage et je transmets aussi modestement soit-il à mon entourage proche comme éloigné, j’ai décidé de ne jamais faillir à la tâche et de persister… Quand autour de moi plane un sentiment de frustration ou de désuétude, quand quelqu’un a tendance à abandonner, vidé de toutes ses forces ou si son quotidien l’a dirigé vers une route remplie d’obstacles, je suis là, chargé d’énergie pour compléter sa carence et combler ce manque aussi modestement qu’il soit possible de le faire mais toujours là quand même.

La veille au soir, après 14 heures d’une journée harassante mais variée à souhait, je rencontrai un ami charmant et adorable, bourré de sentiments précieux avec qui j’adore échanger depuis notre première rencontre.

Sa tristesse du moment et l’accumulation de problèmes dans sa journée l’avaient conduit à m’écrire un message simple mais non dénué de sens : « Je vis une période difficile et ta sagesse me manque… » J’avais réagi immédiatement et avait convenu d’un rendez-vous immédiat pour sonder autant qu’analyser sa situation comme chaque fois qu’il m’est demandé de le faire dans ma vie. Juste retour pour lui qui est toujours volontaire pour m’aider en cas de nécessité.


Pour beaucoup, l’effort n’est pas utile, écouter et réconforter ne fait pas parti de leurs habitudes ! Pour d’autres, qui n’ont plus le sentiment que leurs efforts puissent porter ses fruits, il n’y a plus d’espoir et ils se contentent de répondre par des encouragements aussi simples qu’inutiles !

Je n’ai jamais pu me contenter de cela, par ailleurs, mon cercle est si restreint qu’il me paraît être un minimum que de pouvoir consacrer du temps à toutes ces personnes qui m’apportent chacune à leur façon un complément de ce bonheur capitalisé dans ma vie.

L’échange d’ailleurs fut court, ma soirée était loin d’être finie et je ne pouvais pas lui consacrer plus de temps. Je ne lui ai rien dit, je l’ai écouté et j’ai apprécié cet échange riche en tout point.

Il paraissait si heureux en me quittant, chargé de mon énergie comme je l’étais moi-même par son unique présence et le plaisir de son sourire.

De fil en aiguille et de projets futurs aux actions à mener, nous avions trouvé naturellement les solutions évidentes à nos yeux qui ne lui étaient pas venues à l’esprit sans la richesse d’un dialogue.

45 minutes avaient été donc suffisantes pour qu’il me laisse un goût sucré en bouche, sourire aux lèvres que j’ai gardé jusqu’au moment de fermer les yeux quelques heures plus tard.

Je l’ai serré dans mes bras comme pour conclure avec un geste plus fort que tout le reste, plus fort même que de simples mots. J’avais répondu à son attente et quelque part à la mienne aussi.


Alors ce matin quand j’ai pris la route pour démarrer ma journée habituelle, j’étais gorgé d’idées, de projets et de bons sentiments, tout semble se bousculer mais tout est si bien rangé en même temps !

Je rejoins ma bouche de métro par automatisme, entendez par là, que mes pas s’enchainent sans avoir besoin d’assistance, le chemin m’est familier et les imperfections de la route sont connues par cœur et évitées naturellement !

Une petite dizaine de minutes revigorantes qui contribuent à alimenter mon compteur de « pas du jour », vous savez, cette application téléchargeable qui vous résume en fin de journée si vous avez été assez actif ou si vous vous êtes comporté comme un « papy » !

Ceux qui me connaissent savent pertinemment que mon compte est largement positif et les faits que je vais vous détailler aujourd’hui ne font que me conforter dans mon idée qu’il faille toujours rester vif et alerte en toute circonstance. Le maintien en bonne santé par une pratique régulière d’activités physiques y contribue totalement.

C’est le coach sportif plus que le narrateur qui s’exprime à cet instant précis.


Me voici face à cet escalier lugubre, au mélange de senteurs plus ou moins définissables. Ce matin, est moins nauséabond que d’autres, il faut dire que le froid fige les odeurs et limite leur diffusion.

Eux n’étaient pas là cette fois, il y a quelques jours, ils m’ont contrôlé, armés et à 6 ! Ils m’ont dit que je pouvais m’estimer heureux parce que je méritais 45 euros d’amende du fait d’avoir mis mon pied sur la bordure en métal du siège !

Eux n’étaient pas là cette fois, il y a quelques jours, ils m’ont contrôlé, armés et à 6 ! Ils m’ont dit que je pouvais m’estimer heureux parce que je méritais 45 euros d’amende du fait d’avoir mis mon pied sur la bordure en métal entre les sièges !

Je descends les marches qui me guident vers le passage habituel, mon sac à dos est lourd, il contient mon habituel ordinateur et mes effets personnels lorsque je dors à l’hôtel. J’ai à la main ma valise de « docteur » encore plus lourde, contenant mon organiseur, mon book, mes accessoires de travail et de visite…

Je passe d’ailleurs le tourniquet avec difficulté comme souvent, les bras fatigués, même si je m’efforce de ne jamais refuser l’effort, il n’en demeure pas moins pénible parfois !

C’est juste l’approche que j’en fais qui me permet de moins « souffrir ».

Je poursuis et j’entends le bruit de la trame qui arrive en station, mon cerveau a déjà calculé par anticipation, je sais que les portes se refermeront tout juste derrière moi, je pénètre dans la cabine, le « doux » son de la sirène de fermeture retentis et mes prédictions se confirment.

Deux stations avant d’arriver à ma correspondance, ensuite 6 stations encore pour parvenir à la gare Saint-Lazare, je sais que quelques efforts sont nécessaires pour arriver jusqu’à mon bureau et qu’une heure au meilleur des cas me sépare encore de lui.

En deux stations, rien n’est envisageable, pas de bouquin, pas même un peu de musique, je me concentre de nouveau sur le programme de ma journée et j’attends de descendre à la bonne station.

Il m’arrive parfois d’oublier de sortir au bon endroit, je ne suis pas le seul à qui cela arrive, quand c’est le cas, je souris, je prends mon mal en patience et je repars dans le sens opposé !

Mais ce matin,  il me faut éviter que cela se produise, ma correspondance de train me laisse tout juste 6 à 8 minutes de répit. J’en profite souvent d’ailleurs pour me prendre un cappuccino et le savourer dans le train.

Ce matin, rien ne me laissait imaginer que je n’en aurai pas le temps !


metro mercadet poissonnier

J’arrive à la station Marcadet-Poissonnier, un long couloir pénible de par la lourdeur de mes deux bagages m’attend, il y a peu de monde dans ma trame et un jeune homme descend devant moi, libre dans ses gestes, il file droit devant.

J’éprouve comme parfois un sentiment bizarre de méfiance, aujourd’hui plus que tout, trop de bruits m’incommodent mais surtout la teneur de ces bruits, très rapidement je distingue au fond de ce long couloir, un groupe d’individus en pleine altercation !

Je n’aime pas ça et visiblement l’individu devant moi non plus, je le vois se serrer totalement à gauche du couloir et ralentir le pas, il s’interroge certainement comme moi, dans ces cas là, nous ne sommes sûrs de rien n’est-ce pas ? Tout et rien peut arriver, certains disent que je suis trop méfiant, d’autres au contraire sont d’accord avec moi pour m’accompagner dans mes interrogations.

Je n’ai pas peur, je suis blasé surtout et je me méfie de mon comportement face à celui qui ne réfléchirait pas en s’en prenant à moi ! C’est un constat malheureux mais déjà vécu, l’âge et l’expérience ont contribué à ce que ce ne soit pas anodin ni appartenant à la colonne des faits divers sans me toucher directement.

Le jeune homme se serre de plus en plus et le groupe se rapproche, il y a de la tension et de la colère dans l’air. Contrairement à lui, je me serre sur la droite, quelques mètres derrière lui, ma valise dans la main droite, j’ai comme le réflexe de la sécuriser en la plaçant entre le mur et moi.


Soudain, tout se passe en une fraction de seconde, un homme en furie dans un charabia incompréhensible se tourne vers le jeune et lui administre un violent coup sur le flanc qui le fait tomber à genou, je me dirige immédiatement vers lui et face à l’individu à la tête à moitié groggy certainement par l’alcool et le manque de sommeil, je me prépare au pire. Je suis embêté, mes bagages me gênent et perturbent mon automatisme de défense. J’ai envie de prendre le bras du garçon en déséquilibre mais au lieu de cela, je bascule ma valise dans la main gauche et anticipant sur l’approche en colère du sale individu, je lui administre un violent coup à la gorge le stoppant net. Un de ses acolytes se retourne et lâche sa dispute déjà engagée avec ce qui me paraît être un autre groupe « ennemi » !

Là je me dis que je suis mal parti, ils sont nombreux et dans un état déplorable, mais je n’ai pas trop le temps de réfléchir que le deuxième m’insulte en levant la main. Mon pied n’a pas mis longtemps a l’atteindre à la poitrine le stoppant net. Les autres continuent de s’entre déchirer dans un vacarme d’insultes impressionnant.

Je regarde derrière moi, trois autres personnes s’étaient stoppées, d’autres avaient tout simplement fait demi tour ! J’aide le jeune homme à se relever et l’entraine dans le tumulte général vers l’avant.

Agression humour

Il me remercie déjà mais je ne réponds pas, je veux juste m’éloigner de ce délire matinal et je jette un dernier regard derrière moi comme pour m’assurer que tout se passe bien pour le petit groupe de voyageur qui nous ont suivi.

Le métro arrive dans la foulée et c’est soulagé que nous entrons dedans.


« Stéphane » me remercie de nouveau et me congratule, je le stoppe immédiatement, je lui dis que cette fois nous avons eu de la chance et que je suis content de n’avoir rien laissé derrière moi (j’étais inquiet aussi pour mon ordinateur, ça ne reste qu’un bien matériel mais tout de même !) ma priorité fut tout de même ce Stéphane et ma propre peau.
Les six stations qui me séparaient de la gare, ont été consacrées vous l’imaginez à refaire le monde. Quelques minutes pendant lesquelles j’essayais de retrouver la sérénité qui m’habite et surtout pendant lesquelles j’ai repensé à l’action et la fin que nous avions pu donner à cette histoire !
J’arrive enfin à la gare Saint-Lazare et mon train m’attend comme d’habitude, je m’installe à l’étage de ce transilien et je sort mon ordinateur de son sac pour commencer à écrire cette histoire, un peu pour contribuer à me calmer et aussi pour transmettre un message.
Ce message est celui d’un homme convaincu que dans notre quotidien, chaque jour peut être vécu agréablement, on peut décider s’il sera clément ou non, s’il sera gai ou non, s’il sera agrémenté d’une belle rencontre ou non…
Il peut aussi arriver ce genre d’anecdote, ce n’est pas la première fois, ce ne sera peut-être pas la dernière, je vis à cent à l’heure et je suis toujours par monts et par vaux, je roule beaucoup, je me déplace beaucoup et je fais de magnifiques rencontres au grès des chemins ! La contrepartie, c’est que parfois, j’en fait des mauvaises, c’est ainsi et je me réjouis que cela se soit bien passé pour moi ce matin.
Savoir se défendre est important aussi, ce ne sont pas mes deux fils qui me contrediront, eux qui aussi jeunes soient-ils, ont déjà vécu ce genre de triste expérience.
Je suis un peu fatigué de ce triste constat parfois et j’ai besoin de me recueillir, de m’isoler pour prendre conscience des bienfaits de notre existence, de toucher les rochers, de marcher pieds nus sur mon dojo en bois et de frapper mon homme de bois pour me plonger dans mes passions et dans ce bonheur de vivre plutôt que de vivre cette « décadence » parfois.
J’aimerai vous transmettre ces bons instants, que vous les imaginiez et que vous preniez le temps d’en faire autant. Ne restez pas dans vos canapés, le regard figé devant votre télévision, ne pestez-pas contre tout et n’importe quoi, ne vous en prenez pas aux autres si vous ne parvenez pas à vos fins.
Prenez le temps de respirer, relâchez-vous et savourez chaque instant à sa juste valeur, chaque jour comme s’il était le dernier et transmettez votre joie plutôt que votre tristesse, il vous en sera retourné d’autant plus que vous y mettrez du cœur.
Et puis Stéphane, je t’ai aidé ce matin mais sans toi, je n’aurai peut-être pas été aussi sur mes gardes, l’union fait la force, nous nous souviendrons de notre rencontre.

Recevez tous mes pensées positives,

David ©®


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Mes amis artistes…

« Marie-Pierre Chimgla, photographe, créatrice, aux multiples facettes, une artiste hors norme, rencontrée à l’occasion d’une séance photo professionnelle et qui m’a laissé une trace indélébile de son passage ! »

MP est une créatrice à part entière !

MP est une créatrice à part entière !

Je vous invite par cette présentation à la découvrir, à partager avec elle aussi car le don de soi, elle connait…

La photographie est une passion pour moi autant que pour elle, elle en a fait son quotidien pour notre plus grand plaisir et je suis heureux aujourd’hui de pouvoir compter sur ses nombreux talents innovants en la matière pour compléter mes activités dans ce domaine :-)

Parents originaires de Martinique, elle est passionnée pour la musique également. MP s’est installée proche de la capitale après ses études dans le domaine de l’informatique (animatrice multimédia, elle anime des ateliers dans ce domaine et en informatique aussi) et sa spécialisation dans la photographie. Elle a trouvé sa voie dans l’étude et la représentation de photos portrait, femmes enceintes, enfants, couples…

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Et bien que ce ne soit pas son terrain de prédilection, les photos en macros, les paysages et le marquage d’empreinte des différents arts et cultures au fil du quotidien font aussi preuve de son énorme talent.

Artiste indéniablement douée, elle construit sur ses bases photographiques des souvenirs qui ne vous quitteront plus et qui ne ressembleront à aucun autre !

Par ailleurs, sur sa page FB MP vous fait découvrir son monde au quotidien, véritable résumé artistique qui vous donne envie de voyager, de vous rendre dans des endroits insolites, de visiter les églises, musées, châteaux et autres merveilles de notre civilisation !

==> Visitez et likez « Chimgla Photographie » sur FB

Alors laissez-vous guider, si votre souhait est d’immortaliser un moment particulier, un évènement qui vous est cher ou tout simplement laisser une trace de vous ou de l’un de vos proches sur le papier, n’attendez-plus, Marie-Pierre prendra en charge vos projets sans hésiter. :-)

David


Création vidéo, souvenir de notre session photo ! Image de prévisualisation YouTube

Marie-Pierre m’a fait la surprise de résumer en quelques minutes les nombreuses heures de démonstration qui lui ont permis d’immortaliser mon entrainement. Comme vous le constaterez, elle a plus d’un tour dans son sac et le cadeau est de taille :-)

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TRICIA, Concert au baiser Salé le 28 novembre 2013, présentation…

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Découverte du nouvel Album de Tricia Evy, l’étoile montante du jazz vocal :

« Meet me »

J’écoute cet album qui me berce, qui m’envoute et surtout qui me transporte comme jamais je ne l’ai été auparavant par une artiste !
Peut-être parce que j’aime absolument tout de cette artiste internationale que je vais vous présenter, mais aussi parce que l’écouter en pensant à elle est un privilège et un bonheur permanent qui m’a redonné le sourire immédiatement dans une période très pénible de mon quotidien.

Raison de plus pour avoir eu envie d’écrire cet article, raison de plus pour avoir eu envie de partager un peu de mon temps avec elle et raison de plus pour avoir l’envie d’écouter aussi souvent que possible, cette sublime voix !

Si vous voulez faire comme moi, c’est simple, vous pouvez d’ors et déjà acheter son album et vous laisser envahir par ses mots, ses mélodies, sa voix… Et puis il sera temps pour vous de guetter son prochain concert et de vous y rendre pour ensuite pouvoir associer cette fabuleuse artiste à la voix qui vous accompagnera comme elle le fait pour moi, du petit déjeuner au coucher, dans la voiture comme dans le bain !


Tricia par David Mesmacque

TRICIA EVY m’a conquis, elle évoqua lors de sa dédicace le début d’une belle aventure, je confirme que faire parti de ses amis est une douce récompense dans mon quotidien.

Quand rarement la tristesse m’envahit, j’écoute « Nous deux » et j’oublie tout en pensant à l’espoir qu’elle transmet dans sa chanson !

Quand je pense à la femme que j’aimerai rencontrer, j’écoute « Meet me on the bridge » et je rêve du bonheur à portée de main !

Quand je cherche une solution à un problème, quand je suis dans l’interrogative, j’écoute « Mais ça pas possible » et je ris intérieurement !

Et puis il y a « Pense à moi » qu’on aimerait imaginer possible à chaque fois que nécessaire, Tricia est ainsi faite, vous ne pouvez que lui sourire et partager son enthousiasme et son bonheur permanent…

Chaque morceau vous laisse le cœur remplie de joie alors pourquoi s’en priver ?

Elle nous apporte en permanence son soleil de la Guadeloupe où elle a compris très tôt que la musique et le chant étaient fait pour elle. Inspirée au départ par des artistes que j’apprécie tout autant comme Patrick Saint Eloi (pionnier du Zouk Love et pour qui la musique était de l’amour) ou encore Georges Brassens qu’elle a honoré lors du concert auquel j’ai eu l’immense chance d’assister :-)

Elle est arrivée en France en 2006 et s’est passionnée tout de suite pour le Jazz, inutile de vous préciser que je suis encore plus tombé sous le charme en découvrant que ses inspirations rejoignaient mes goûts à 100% : Ella Fitzgerald, Billie Holiday, Louis Armstrong, Stan Getz…

Son premier album “Beginning” est sorti en 2010.

Son pianiste David Fackeure (deux nominations aux Victoires du Jazz en 2008), son bassiste Thierry Fanfant (entendu régulièrement aux côtés de Paco Séry, Bernard Lavilliers, Tania Maria…) et son batteur Francis Arnaud (qui a joué avec Eddy Louiss, Charles Aznavour, Dominique Fillon…), constituent l’équipe de choc avec qui elle a enregistré son nouvel album en Septembre 2012. L’album est sorti début 2013 sur le label Plus Loin Music.
Il est disponible ici : Meet Me

Et pour en découvrir des extraits : Tricia Evy « Modinha »

Pour ma part, je les ai apprécié pendant 3 heures durant, sans lassitude et avec le plus grand bonheur, Sébastien Girardot ayant remplacé Thierry Fanfant pour ce fameux concert.

Tricia Evy chante un répertoire varié et agréable, sa voix bascule d’un monde à l’autre sans faillir entre compositions personnelles, morceaux issus du patrimoine antillais et les standards de jazz.

Elle se produit comme elle le mérite au gré du vent et de ses mots, elle suit son instinct, elle entraine ses musiciens dans ce que l’on peut appeler une aventure exceptionnelle. Le public a déjà pu la découvrir sur de très nombreuses scènes, parmi lesquelles le Manly Jazz Festival à Sydney, le Duc des Lombards, Jazz in Marciac, Enghien Jazz Festival, Festival Jazz de Doha au Qatar, Festival Carib In Jazz à l’Olympia, Martinique Jazz Festival, la Scène nationale de Bayonne, Jazz en Touraine, Montreux Jazz Festival…

En Juillet elle a participé au Festival de Jazz à Vienne puis fin juillet en Australie pour une tournée d’un mois et demi.

Elle jouera le 28 décembre au Touquet, le 10, 14, 20 janvier elle rendra hommage à Billie Holiday « lady in Satin » qui est son album préférée…

Le 10 janvier à Périgueux et le 14 à Bayonne puis elle continuera le 20 à Ascona en Suisse

Je vous rappelle les quelques liens ici :
album-tricia-evy-meet-me

Son dernier album : Meet Me

Et pour découvrir le deuxième titre de l’album « Modinha »

Image de prévisualisation YouTube

Tricia Evy fait partie de ces chanteuses qui vous pénètrent tout le corps jusqu’aux os ! Elle dispose non seulement d’un répertoire varié mais elle est aussi accompagnée par des musiciens de talent complices à souhait.

J’ai été émerveillé par la femme, par la chanteuse, par l’artiste à part entière. C’est une valeur sure pour l’avenir alors je vous convie tous à acheter son CD pour lui permettre de travailler au plus vite sur le prochain !!!

Quand j’ai découvert Tricia par les petits morceaux qu’il m’avait été permis d’écouter, j’ai tout de suite été emballé, je n’avais qu’une hâte, c’était de me rendre à l’un de ses concerts. Le temps a passé, mon année a été très chargée et j’ai attendu patiemment ce jeudi 28 novembre pour pouvoir l’embrasser pour la première fois.

Image de prévisualisation YouTube

Le souvenir est impérissable, le rendez-vous pris au « Baiser salé », lieu que je découvrais par la même occasion m’a rempli d’émotion, je m’y suis rendu avec une grande amie, elle-même artiste talentueuse et c’est avec une grande attention et beaucoup de chaleur que nous profitâmes de la soirée.

Ce concert est de loin l’un des plus beaux et l’un des plus longs auquel j’ai assisté, je n’avais d’ailleurs absolument pas envie qu’il s’arrête, parti en milieu de nuit, je suis rentré à 6h du matin chez moi et j’ai attaqué directement ma journée en…écoutant Tricia hahaha

Intelligemment décomposé en trois parties, la première pour rappeler les morceaux qui l’ont inspiré, ceux de son enfance aussi, la deuxième pour présenter son nouvel album « Meet me » et la troisième réservée aux privilégiés dont nous faisions parti, pour les « extras » où encore plus d’humour et de détente ont fait que cette soirée restera inoubliable.

C’était pour moi un privilège, nous étions en petit comité et la personnalisation de la fin de soirée était adaptée à souhait à mes goûts. J’ai observé Tricia en tant que chanteuse, femme d’affaire entreprenante et amie chaleureuse avec chacun. Sa complicité avec ses musiciens n’a d’égale que celle avec tous les professionnels qui l’entourent !

Le CD fut immédiatement introduit dans le lecteur de ma voiture, j’ai ainsi prolongé cette belle soirée en écoutant les morceaux en boucle et arrivé chez moi, je prenais une douche revigorante puis un bon petit déjeuner en planifiant ma journée de travail avec du baume au cœur, l’esprit vif et concentré, heureux de ce que mon amie m’avait transmis.

J’ai la chance de continuer de voir Tricia et de partager du temps avec elle, aussi naturelle et accueillante au quotidien que pendant ses concerts, le plaisir est omni présent.

Ici lors d’une après-midi shopping bien sympathique :-)

Trivia-Evy shopping par DM
Sa carrière est toute tracée, déjà récompensée à plusieurs niveaux, je sais que nous pourrons savourer son style, son élégance et son talent, c’est tout ce qui compte pour moi.

Je lui souhaite de tout cœur l’avenir riche en tous points qu’elle mérite et je vous entraine à la suivre avec moi sur ce blog au fur et à mesure de son évolution car maintenant que je l’ai découverte, je ne saurai m’en passer !

Pour télécharger son livret qui vous permettra de chantonner avec elle et de découvrir les merveilleuses paroles de ses chansons…

Tricia Evy « Meet me » LE LIVRET

Tricia-Evy-livret

Cet article t’est dédié Tricia, merci pour tout ce que tu m’as apporté en si peu de temps et l’empreinte indélébile laissée dans mon cœur, tu fais partie de toutes ces artistes incroyables qui m’accompagnent désormais dans ma vie, pour ma plus grande joie…

David

Ps : n’hésitez-pas à laisser vos commentaires et vos questions, à moi ou à Tricia qui se fera un plaisir d’y répondre aussi :-)

Accident et Pink Floyd !

Je me réveille très tôt comme à mon habitude, ce matin du 1 décembre 2013 avec deux chansons en tête

Bizarrement, j’ai le sentiment que la nuit m’a rappelé la totalité des paroles sans en oublier le moindre mot ! Alors avant d’aller m’enfoncer dans la forêt et parcourir des kilomètres à m’oxygéner, je prends la plume pour résumer une petite histoire qui a marquée mon adolescence…
Goodbye cruel world et goodbye blue sky De Pink Floyd, The Wall…
Et je me souviens d’une période particulière de ma vie qui a été le déclenchement de beaucoup de choses qui ont suivi…


J’avais 16 ans et quelques mois lorsqu’on m’a renversé sur la route alors que je roulais avec ma première moto. Après de longs mois d’hospitalisation et de rééducation, ma vie avait définitivement pris un autre chemin…
Mes amis à cette époque où les attelles, les pansements et les antalgiques m’aidaient à tenir, m’avaient offert cet unique album de Pink Floyd « The wall » avec un walkman autoreverse Panasonic, magnifique pièce que j’ai toujours en ma possession d’ailleurs !
J’ai écouté cet album inlassablement pendant ces 9 longs mois qui me retenaient loin des autres, loin de tout. Je ne pensais pas à la solitude à ce moment de ma vie, trop jeune pour y songer réellement, trop immature pour parvenir à chasser cette violence et cette douleur permanente que j’éprouvais à l’égard de cette femme ivre et inconsciente en voiture, qui m’avait renversé et soudain privé de toutes bonnes choses déjà palpables à cet âge !
Je suis resté tout ce temps à la maudire, à me dire qu’en sortant, j’irai lui couper le pied qui lui avait permit d’accélérer si fort qu’elle avait pu m’envoyer dans l’autre monde, dans le côté obscur pendant si longtemps.
Je repensais à ce super job provisoire de primeur que j’avais eu le courage de trouver et d’exercer depuis deux ans déjà, chaque mercredi après midi, chaque samedi et lundi où je n’avais pas classe et pendant absolument toutes les vacances scolaires, pour financer déjà ce qu’allait être ma vie autonome.

Je repensais à ma belle moto, détruite, pulvérisée, j’avais travaillé dur pour me la procurer, pas question de demander à mes parents ni à quiconque autour de moi, c’était la conséquence de deux années de petits boulots, à travailler dans les fermes ou les magasins qui m’avait permis de faire cet achat, seul luxe à l’époque que je m’étais octroyé dans cette adolescence pas toujours simple à gérer sur le plan financier.
Je regardais inlassablement ce long plâtre qui couvrait ma jambe gauche, ce bras droit qui ne répondait plus, ces côtes cassées, ces plaies mal cicatrisées, ces dents cassées et cette mâchoire fracassée qui me faisait souffrir. Je repensais au visage de ma mère qui par le hublot des urgences avait croisé mon regard furtif et ma bouche qui tentait de lui dire malgré la douleur « Ne t’inquiète-pas, tout va bien ».

Je pensais à mon BAC en cours, aux études que je m’étais fixées, je pensais à ma petite copine de l’époque, je pensais à mon sport favori que je pratiquais plus de 10 heures par semaine. Je repensais à mon école de dessin, à mes nombreux déplacements obligés qui me permettaient de rejoindre mes amis en ville, provenant de ma campagne esseulée à 15 km de là.
Au début, rien ni personne ne vous permet de penser positif, de vous dire que tout ça n’est qu’un mauvais moment à passer, que tout va disparaître bientôt et que la vie va reprendre son cours habituel. A chaque moment d’optimisme, la douleur et les maux sont là pour vous rappeler les mauvais aspects. La solitude et l’isolement dans lesquels je m’étais volontairement ou involontairement plongé, contribuèrent à me forger l’esprit et à réfléchir plus vite que la majorité de mon entourage du même âge.
Dans la douleur et pendant le réveil de mes membres mais aussi de mes sens, je me suis forcé à ne penser que positif, j’ai commencé à planifier mes actions et à me projeter dans mon futur et j’ai tourné le dos aux obstacles et à la pression de ceux qui ne comprenaient pas mes choix.
Et puis le temps a passé, je me suis battu, j’ai continué mes entrainements de karaté avec mes plâtres et mes pansements à en faire rire les copains mais aussi sous le regard fier de Ramza, mon maître de l’époque.


Ce personnage incroyable qui m’offrit mon premier kimono que sa petite amie lui avait fait pendant ses trois années passées au Japon à apprendre la maitrise de son art. Il aimait m’enseigner, il aimait ma rigueur d’esprit et ma rigueur physique quand je l’accompagnais pour les entrainements sur le sable sec de la plage de Blériot chaque dimanche matin.
J’aimais son dynamisme, sa volonté d’agir, son histoire personnelle avec son départ de Calais pour le Japon pour recommencer tout à zéro et revenir encore plus fort, plus humble et laisser de côté l’aspect compétition qui ne lui avait apporté que des tourments pour aucune satisfaction, afin de se focaliser comme je suis parvenu à le faire moi-même ensuite sur les bons aspects, le partage et plus important encore, la transmission du savoir mais surtout d’un concept et d’une attitude.
Merci à lui aussi, il a toujours cru en moi et je parle souvent de lui aux gens qui partagent cette passion avec moi, je prends plaisir à montrer ce beau kimono que j’ai gardé également !
Il m’a dit un jour où je pleurais de douleur pendant un entrainement où une plaie infectée me faisait souffrir, que je parviendrai à retrouver mon corps d’avant et que même si je le trouvais changé physiquement, je le ferai vivre et bouger encore et encore jusqu’à mon dernier souffle ! Comme il disait vrai, je suis tellement ému parfois à me souvenir de ces instants précieux, ils ont nourri ma première partie de vie devrais-je dire et si ma vie s’arrêtait là, elle aura été rempli de moment forts comme ceux-là grâce à eux.


Je reviens à mon histoire, quelques mois plus tard, mes mouvements bien qu’encore en désaccord avec les commandes provenant du cerveau, commencèrent tout de même à me permettre d’agir seul au quotidien et me permettaient de nouveau d’entrevoir un futur dans la normalité. Les épreuves qui me paraissaient insurmontables ne l’étaient plus, neuf mois de souffrance totale et de désespoir pour enfin revenir à l’esprit positif dont j’ai hérité à la naissance.
Doucement, je l’avoue, très doucement, j’ai commencé à oublier la personne qui a provoqué cet accident, je suis parvenu à pardonner aux pompiers leurs erreurs commises, lorsque arrivant avec un seul véhicule sur les lieux de l’accident, ils avaient emmené cette femme en premier alors qu’elle n’avait rien mais s’était évanouie sous le choc de me voir allongé sur l’asphalte, avec une tête de zombie ensanglantée !

J’ai commencé à sourire en pensant à ce jeune secouriste, dans le dos de la main duquel j’avais enfoncé mes ongles, ne parvenant pas à respirer pendant ces deux longues minutes qui séparèrent mes poumons de l’oxygénation obligatoire de mon cerveau ! Les prémisses de mes entrainements d’apnée sans doute ☺
La violence du choc frontal avait eu raison de ma cage thoracique, avec un score de Glascow inférieur à 8, la prise en charge aurait dû être immédiate, j’ai eu le temps de faire un premier résumé bref de ma vie; Dans ces cas précis, on ne pense pas au futur mais au passé, c’est normal, on se rattache à ce que l’on connaît et on imagine s’effacer avec ce que l’on a le plus apprécié, du moins je suppose que ce sont les raisons principales qui m’ont fait revoir ces beaux moments de mon existence d’alors, pendant ce cours laps de temps de souffrances continues.
Je me souviens parfaitement bien des paroles des gens agglutinés autour de ce jeune sauveteur qui était accroupi à côté de moi à essayer de faire de son mieux et à y parvenir si j’en crois mes souvenirs. « Laissez-le, vous voyez bien qu’il va mourir »… « Laissez-le respirer »… « Vous croyez qu’il est paralysé ? » … « Oh mais il saigne de partout ! » … « Mais son pied est à l’envers ! »… Et bien d’autres phrases stupides associant même des « ha ces jeunes à moto ! », phrase qui, je m’en souviens m’avait bien plus révolté que les autres !
En revanche, je me rappelle parfaitement bien des paroles de ce gars qui voulait faire de son mieux et ressentait en même temps la douleur de sa main dans laquelle j’enfonçais mes ongles en essayant désespérément de respirer : « Accroche-toi mon gars, reste avec moi, on va prendre soin de toi, calme-toi et essaye de respirer doucement »
Je me souviens si bien de ce personnage sincère et gentil… Si la magie d’Internet permet un jour à cette personne de se reconnaître ainsi que mon maitre de Karaté, j’aimerai tant qu’ils se mettent en relation avec moi, j’aurai encore beaucoup à apprendre d’eux j’en suis fortement convaincu !
Grâce à lui, je faisais abstraction de tout et quand les premières bouffées d’air parvinrent dans mes poumons, je pu enfin recommencer à croire en quelque chose de positif et sortir de mes nombreuses pensées.

Depuis j’essaye de respirer à pleins poumons en m’efforçant de montrer autour de moi qu’il ne faut pas attendre de souffrir pour profiter de la vie !
Que se serait-il passé sans cette main secouriste ? Le lendemain de ma première opération, cet ange mis sur ma route est venu me saluer, je me souviendrai toujours de son sourire et de sa complicité du moment, il arborait un joli pansement à sa main droite et vantait ma force avec un visage détendu et digne du plus grand respect.

J’ai souvent pensé à lui dans mes moments de souffrance, lors de mes nombreux accidents, c’est comme si je sentais encore sa main et comme si je pouvais encore y plonger mes ongles pour abréger mes souffrances.
Et tout au long de mes séances de rééducation, je l’imaginais à côté de moi pour m’aider à atteindre les objectifs improbables fixés par les kinés.
Je ne l’ai malheureusement plus jamais revu, il n’y avait pas les réseaux sociaux à cette époque et la facilité d’aujourd’hui à générer des contacts avec le monde extérieur ! J’aurai vraiment voulu le compter parmi mes amis aujourd’hui, quelque part, il a toujours reçu mes vœux de bien-être et de bonheur chaque fois que j’ai pensé à lui.
Alors voilà, ce matin est un matin un peu différent des autres, les souvenirs rejaillissent, j’ai besoin de retrouver cette force qui sommeille en moi et de me dire que rien n’a changé, qu’il est toujours possible de se lever et de se mettre à œuvrer, quoi que l’on fasse, avec toujours la même ardeur, la même motivation, de quoi que puisse être constitué notre quotidien, il faut garder la foi dans la réalisation de tous nos actes.


La fatigue et le froid ont peut-être eu raison de moi, la solitude et mon travail colossal aussi. Mais j’avais envie de communiquer avec ceux que ça intéressent, cette partie de mon existence sans laquelle je ne serai peut-être pas celui que je suis maintenant et sans ces beaux souvenirs, mélange de douleurs et de bonheur, je n’aurai peut-être pas la satisfaction d’être tout simplement.
Je pense à une personne en particulier, qui n’est plus là, je pense à d’autres aussi qui pourraient être là mais qui ne le sont pas et que je ne vais plus citer tellement il leur est facile de se reconnaître et je leur souris en fermant les yeux et en les imaginant à côté de moi.
Partager ce moment et cet article avec ne serait-ce qu’une personne intéressée, sera déjà une grande satisfaction, je terminerai avec cette citation que j’ai faite à une amie récemment qui évoquait l’absence du bonheur :
« Le bonheur, c’est comme lors d’une cueillette de champignons, quand on a trouvé un, il s’agit encore d’avancer vers lui et de le prendre avec soi, plutôt que de le laisser et de continuer son chemin » DM ©®


Et vous, que faites-vous de votre vie ? à quoi pensez-vous le matin en vous réveillant ?

« Les pensées sont associées au monde réel que vous vivez ou construisez, si ces pensées ne vous conviennent pas, c’est qu’il est temps de faire quelque chose pour en changer. »

DM ©®


Pink Floyd « The Wall »

{Goodbye Blue Sky}
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Oooooooo ooo ooo ooooh
Did you see the frightened ones
Did you hear the falling bombs
Did you ever wonder
Why we had to run for shelter
When the promise of a brave new world
Unfurled beneath a clear blue sky
Oooooooo ooo ooooo oooh
Did you see the frightened ones
Did you hear the falling bombs
The flames are all long gone
But the pain lingers on
Goodbye blue sky
Goodbye blue sky
Goodbye

{Au revoir ciel bleu}
Oooooooo ooo ooo ooooh
As-tu vu les gens apeurés?
As-tu entendu les bombes tomber?
T’es-tu déjà demandé
Pourquoi nous avons dû courir nous mettre à l’abri
Quand la promesse d’un nouveau monde
S’est montrée sous un ciel bleu clair
Oooooooo ooo ooooo oooh
As-tu vu les gens apeurés?
As-tu entendu les bombes tomber?
Les flammes sont disparues depuis longtemps
Mais la douleur reste toujours
Au revoir ciel bleu
Au revoir ciel bleu
Au revoir


Pink Floyd « The Wall »

{Goodbye Cruel World}
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Goodbye cruel world
I’m leaving you today
Goodbye
Goodbye
Goodbye
Goodbye all you people
There’s nothing you can say
To make me change my mind
Goodbye.

{Au revoir monde cruel}

Adieu monde cruel
Je te quitte aujourd’hui
Adieu
Adieu
Adieu
Adieu tout le monde
Tu ne peux rien dire qui puisse
Me faire changer d’avis
Adieu.


Voila, restant dans ce magnifique registre de Pink Floyd, je conclurai avec ce magnifique titre « Hey you »

Pink Floyd « The Wall »

{Hey You }
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Hey you
Eh toi
Hey you, out there in the cold
Eh toi, là-bas dans le froid
Getting lonely, getting old
Devenant seul, devenant vieux
Can you feel me ?
Peux-tu me sentir ?
Hey you, standing in the aisles
Eh toi, debout dans les allées
With itchy feet and fading smiles
Avec tes pieds qui démangent et ton petit sourire
Can you feel me ?
Peux-tu me sentir ?
Hey you, don’t help them to bury the light
Eh toi ne les aide pas à éteindre la flamme
Don’t give in without a fight
N’abandonne pas sans te battre

Hey you, out there on your own
Eh toi, là-bas replié sur toi-même
Sitting naked by the phone
Assis nu près du téléphone
Would you touch me ?
Veux-tu m’appeler (me contacter) ?
Hey you, with you ear against the wall
Eh toi, avec ton oreille collée contre le mur
Waiting for someone to call out
En attendant d’appeler quelqu’un
Would you touch me ?
Veux-tu m’appeler ?
Hey you, would you help me to carry the stone ?
Eh toi, m’aiderais-tu à porter ce fardeau ?
Open your heart, I’m coming home
Ouvre ton coeur, je rentre à la maison

But it was only fantasy
Mais c’était seulement un rêve
The wall was too high
Le mur était trop haut
As you can see
Comme tu peux le voir
No matter how he tried
Qu’importe ce qu’il ait essayé
He could not break free
Il ne peut s’échapper
And the worms ate into his brain
Et les vers ont mangé son cerveau

Hey you, standing in the road
Eh toi, debout sur la route
always doing what you’re told
Faisant toujours ce qu’on te dit
Can you help me?
Peux-tu m’aider ?
Hey you, out there beyond the wall
Eh toi, là derrière le mur
Breaking bottles in the hall
Cassant des bouteilles dans le hall
Can you help me?
Peux tu m’aider ?
Hey you, don’t tell me there’s no hope at all
Eh toi, ne me dis pas qu’il n’y a plus d’espoir
Together we stand, divided we fall
Ensemble nous vaincrons, divisés nous tomberons

Ce sera ma conclusion…
David
pink-floyd-the-wall-hey-you
Is There Anybody Out There?

Seul au monde

VOICI Comment j’ai préféré l’aventure à moto plutôt que le confort d’un vol en avion !

J’avais commencé à nommer cet article « Cloyes Madrid » tout simplement, mais après mure réflexion, mon sentiment fut plutôt orienté vers ce nouveau titre qui tout au long de ce trip a trouvé sa juste place.

« Seul au monde » ne signifie pas qu’il n’y ait rien autour de vous auquel vous ne pouvez vous rattacher !

Au contraire, des solutions multiples s’offrent à vous : par exemple vous pouvez disposer une photo embarquée de vos enfants dans la pochette transparente de votre sacoche de réservoir ou dans votre portefeuille que vous verrez à chaque arrêt et puis vous avez toujours vos pensées permanentes qui courent au fil des kilomètres et vous entrainent loin de l’instant présent.


Mais laissez-moi vous détailler mon voyage extraordinaire à bord de mon surf d’argent, quelque peu bridé toutefois par la réglementation routière !

L’idée principale était de me dégager des contraintes psychologiques habituelles du vol Paris-Madrid, mes nouvelles conditions de travail professionnel, m’entrainent souvent à prendre l’avion et quand il m’a été permis de penser aux avantages indéniables de prendre la route à moto et d’associer l’utile à l’agréable, mon esprit s’est mis dans un mode permanent de réflexion.

Pas une minute à perdre entre deux vols !

Pas une minute à perdre entre deux vols !

Pendant de longues journées je me suis posé les questions, du temps, de la météo, de la fatigue, du coût, de l’usure du véhicule aussi, mais rien ne m’arrêta dans ma prise de décision finale qui elle, avait germé en moins d’une minute !

Les motocyclistes ayant l’habitude de ce genre de longs trips, vous confirmeront qu’on ne prévoit pas un voyage de ce genre à la légère et encore moins avec une moto de course.

Il convenait de préparer la machine qui n’avait pas traversé la France depuis bien longtemps. Une nouvelle monte de pneus s’imposait, et de ce fait, une petite étude du marché actuel me fit choisir les nouveaux Michelin Pilot Power3 appréciés des roadsters et des sportives et pouvant être utilisés sur route autant que sur circuit, l’expérience m’a confirmé que je ne m’étais pas trompé dans mon choix.

à l'approche de l'hiver, un compromis s'imposait...

à l’approche de l’hiver, un compromis s’imposait…

Un petit tour en atelier, le temps de me replonger dans l’ambiance des préparations de circuit et de la bonne odeur de caoutchouc, un contrôle général de la machine et la voilà enfin prête !

L'endroit fétiche d'une moto, sur circuit ou en atelier !

L’endroit fétiche d’une moto, sur circuit ou en atelier !

Une belle préparation avant un long voyage s'impose...

Une belle préparation avant un long voyage s’impose…

Ensuite la réflexion s’est portée sur l’équipement de route, un petit tour chez mon amie Nathalie avenue de la Grande Armée, toujours de bon conseil depuis mes débuts sur circuit, c’est toujours un plaisir de m’en remettre à elle pour choisir mes équipements.

Le plaisir de rechercher les solutions idéales, partager les conseils des professionnels et évoquer avec eux mon projet fut un bon début.

Je trouvais une sacoche de réservoir parfaitement conçue et assortie aux couleurs de ma moto. (le coup de bol magistral !)

Puis un sac étanche pour transporter mes ordinateurs portables à l’arrière de la moto, et pour conclure, une combinaison de pluie efficace en prévision des conditions climatiques annoncées par météo France.

L’avantage de partir uniquement pour le travail, c’est que j’ai pu troquer les affaires liées aux loisirs contre celles nécessaires pour mon business qui occupent bien moins de place.

Par sécurité et pour essayer tout ce nouveau matériel sur la belle, je fis un test routier la veille de mon départ officiel. Un petit au revoir à mes deux fils « motards dans l’âme » et le constat de mes choix idéaux.

Me voici prêt pour le grand départ, je prévois de prendre mon « envol » dans la nuit pour arriver en fin de journée à Madrid. Les nuits comme d’habitude sont courtes pour moi et trouver le temps de reposer mes yeux quelques heures n’était pas gagné !

De surcroit, un chalazion récent à l’œil droit, très douloureux, n’a fait qu’augmenter l’aspect pénible du projet. C’est en fait 4h de sommeil plus tard et avec une souffrance terrible que je m’habille pour prendre la route, c’est là que l’aventure continue.

équiper une moto de course pour un long voyage n'est jamais facile !

équiper une moto de course pour un long voyage n’est jamais facile !

Simulation avec tout mon équipement la veille !

Simulation avec tout mon équipement la veille !

La sacoche réservoir protégée, le sac arrière bien harnaché et mon fameux Helmet Bag Insolent Rider dans le dos afin de protéger mon casque pendant mes arrêts prolongés, je monte sur ma moto et je la démarre.

Sous le doux ronronnement de la bête, je jette un dernier coup d’œil autour de moi pour graver en moi ces belles images de la nature environnante. Je tourne la poignée de gaz !

A peine arrivé au premier stop, la pluie me plonge immédiatement dans une ambiance de solitude. Dans le grand noir et la mauvaise visibilité, je me focalise sur le bruit magnifique de ma ligne Micron, je me cale bien au fond de la selle et en position de pilotage telle que ma l’a enseigné mon mentor Christophe Guyot, Je me protège derrière mon carénage Carbone Kevlar ! Je commence à enchainer les kilomètres.

L’anticipation est de rigueur, j’augmente la distance de sécurité, je prête attention à chaque instant, je ne risque pas de m’endormir ! Sur la nationale, certaines zones à risque, entre les deux rangées d’arbres bordant la chaussée, les feuilles mortes lâchées par le vent me font redoubler de prudence. Mes cours de médecine me reviennent en tête en circulant de nuit : Atténuation des contrastes, modification du champ visuel, perturbation du sens du relief, auxquels vous ajoutez l’éblouissement des autres, les passages sous de très fortes pluies et certaines zones en travaux à peine éclairées augmentent le taux d’adrénaline à certains endroits !

Voici les premiers 80km engagés et l’autoroute qui n’est plus loin, un grand soulagement car je ne pensais absolument pas rencontrer les premiers problèmes dès les premiers kilomètres !

Les seuls véhicules croisés sur ma route depuis 4h30 étaient les camions et malgré leur position dominatrice depuis leurs cabines surélevées, ils semblaient être gênés par mon code peut-être réglé un peu haut.

Dans ces conditions de conduites pas si facile du tout, ils n’ont pas hésité à me le faire comprendre, plein phare, parfois même certains d’entre eux étaient équipés de longues portées et m’en mirent plein dans la figure.

Je peux vous assurer que dans ces conditions extrêmes, l’inconfort sous ces trombes d’eau et ce manque de visibilité est de taille ! Pour certains qui m’ont surpris au dernier moment, j’ai mis plusieurs minutes parfois à retrouver des conditions de roulage à peu près correctes (cette rémanence qui provoque un halo blanchâtre et intense qui ne disparaît qu’après un certain temps…)

Et ce, avec un œil qui se fatiguait de plus en plus heure après heure.

400km à l'aller et 600km au retour dans ces conditions !

400km à l’aller et 600km au retour dans ces conditions !

Alors pour rappeler à ces gens là ce que nous vivons sur deux roues, voici un petit aperçu de ce que l’on voit par temps de pluie dans le meilleur des cas !visibilité_nulle2

Premier poste de péage, premier ticket, petite difficulté sous la pluie car à l’arrêt, je suis obligé d’enlever mes gants et avec le vent, je commence à avoir les mains mouillées (donc inévitablement l’intérieur des gants ensuite !)

Le ticket est précieusement glissé avec mon portefeuille dans la poche étanche de ma combinaison. Je reprends la route sans être plus indisposé que cela par ce petit arrêt mouillé et glacial.

Je précise que ma combinaison de cuir et par-dessus elle, celle de pluie ont contribué à me tenir bien au sec et bien au chaud tout au long du parcours jusqu’à la frontière.

C’est, arrivé au second péage, que le problème prit plus d’importance ! En effet la machine n’acceptait pas le ticket légèrement humide et j’ai dû attendre de longues minutes toujours sans protection au dessus de moi (on se demande à quoi servent les abris au dessus de nos têtes puisqu’ils vous font avancer jusqu’aux endroits où ils ne sont pas efficaces !)

Péage-autoroute

Les cabines vides, vous êtes contraints d’avancer là où les abris ne sont plus efficaces !

L’hôtesse à l’interphone décide tout de même de m’appliquer le plus petit tarif puisque je venais de prendre l’autoroute 5mn auparavant, elle m’avait demandé de lire cinq chiffres totalement illisibles sur mon ticket (encore une fois, je pense que de sérieuses modifications s’imposent sur les réseaux autoroutiers, pas seulement au niveau des routes comme c’est toujours le cas mais aussi au niveau des péages !)

Je repartais donc avec le même rythme en attendant patiemment la pause pour faire le premier plein d’essence.

Une fois arrivé à la station, j’ai pu essuyer mon casque et mes gants et vérifier que tout se passait bien au niveau de la moto. Ce fut le cas et je ne tardais pas à reprendre la route immédiatement, réservant des temps de pause plus long au fur et à mesure de mon avancée.

La pluie ne cessait de tomber et j’avalais les kilomètres en savourant tout de même la puissance et la précision de mon engin, quel bonheur de ressentir ce plaisir incessant et de penser que quelques heures plus tard, inévitablement, j’aurai le bonheur de rouler avec le soleil du sud.

Merci au personnel sur les aires de repos qui me servait mes cappuccinos et contribuait à surveiller ma moto pendant que j’allais me laver les mains.

Certains lieux mieux aménagés que d'autres, permettent de se relaxer en surveillant sa moto !

Certains lieux mieux aménagés que d’autres, permettent de se relaxer en surveillant sa moto !

Le jour se lève rapidement, les kilomètres s’enchainent et je ne les ressens pas, l’itinéraire est simple, peu de monde sur les routes, je prends mon plaisir à piloter et à penser au soleil de l’Espagne !

Le passage de Bordeaux se fait ressentir, le temps se calme un peu, la chaleur de certains endroits commence à sécher mes gants, j’ouvre même un peu les mains en conduisant pour faciliter le phénomène. Me voici plongeant dans la région Aquitaine, les noms défilent, les souvenirs rejaillissent dans mon esprit, il est  indéniable que l’esprit ne travaille pas à cette vitesse quand on prend l’avion.

Je laisse Biarritz, son port de pêcheurs, sa grande plage et son phare sur ma droite, je me dis que peut-être au retour si le temps est plus clément, je m’y arrêterai un peu pour sentir l’embrun !

La côte basque défile rapidement, les lieux me sont tous connus et j’apprécie de me plonger dans ces souvenirs de périples qui ont alimenté une partie de mon passé à moto principalement.

Saint-Jean-de-Lutz puis Hendaye et la frontière n’est plus loin, le beau temps non plus. Où certains visent leur point de chute, je réalise qu’un bon tiers de route m’attend encore et comme je l’imaginais bien, le plaisir entre la pierre et l’eau, l’Espagne du Nord, de la frontière à la capitale…


« Voyez d’abord avec votre esprit, ensuite avec vos yeux, et enfin avec votre corps. »

Yagyu Munenori

Il y a deux natures qui s’imposent à moi, la pierre et l’eau, je rêve de ces éperons rocheux dont émanent les idées de vols, les sentiments de liberté vers l’infini et où se rejoignent les plus beaux horizons. Je plonge aussi chaque fois que possible dans des mers inconnues composées de mille décorations différentes, gravées dans mon esprit à jamais et adoucissant mon corps à chaque fois que je m’y glisse.

« La résonance des deux mondes est un fil conducteur qui me libère et me dirige inévitablement vers ces mouvements cohérents qui m’entrainent chaque fois dans le bon chemin. » © DM

C’est pourquoi je me suis senti aussi libre en traversant l’Espagne du Nord, identifiant parfois les sinueuses trajectoires à celles de notre région d’Auvergne, respirant à pleins poumons le bon air des lieux.

Les touristes aiment les plages bondées et huileuses. Ils aiment se rejoindre et s’unir dans des lieux de visites programmées, je ne discute pas leurs choix, je leurs préfère tout simplement la solitude de mon parcours et l’isolement de mon périple du jour.

Passer 12 heures seul, plongé dans la réflexion et le souvenir des actions passées, autant que dans la projection des projets à venir, est pour mon esprit et mon âme la plus grande satisfaction qu’il me soit permis d’obtenir.

Quitter le bord de mer et monter en altitude, empruntant des routes toutes plus belles les unes que les autres.

Quitter le bord de mer et monter en altitude, empruntant des routes toutes plus belles les unes que les autres.

Je préfère de loin les routes sauvages et désertes, je suis béni, je les ai trouvées en ce beau pays où il m’est permis de ressentir des émotions uniques.

N’y voyez aucun mépris pour le reste, je me sens parfaitement bien dans ces conditions de vie où les sensations privilégiées en attendant le bonheur de les partager, restent celles de la solitude et du silence.

Paysage aux alentours de Madrid

L’itinéraire a été simple et enfantin, pas besoin de GPS avant même de rentrer dans Madrid, uniquement rester concentré sur ma conduite, les radars, l’autonomie et le confort d’une position idéale qui m’a permise de faire le tout d’une seule traite.

La fin est proche, la circulation s’intensifie et je redouble d’attention, ma crainte pour les radars me garde en éveil, parfois même avec la chaleur et le manque de vivacité de conduite, on s’endormirait !

Fréquenter ces routes magnifiques entre 90 km/h et 120 km/h est une torture ! Je joue de l’accélérateur et je compte désormais les minutes qui me séparent de mon lieu d’arrivée. Mes amis du monde du deux roues, me connaissant bien, se doutent que pour moi il est plus important de dominer ses impulsions que de vouloir dominer la « bête » !

Je commence à croiser quelques motos et à pénétrer dans l’agglomération de Madrid, même si le trafic est intense, le plaisir reste présent, je ne regrette vraiment pas cette agréable récréation dans mon emploi du temps si dense.

Cuatro Torres (Quatre tours) Business Area

Cuatro Torres (Quatre tours) Business Area – Photo David Mesmacque

Les rappels visuels de ce que j’avais découvert quelques semaines auparavant avec mon associé me font déjà vivre au rythme des Espagnols, il fait chaud, tout s’agite autour de moi, la capitale m’accueille… à suivre

David

« Oubliez votre peine, colère, rancune et haine. Laissez-les passer comme la fumée prise par la brise. Vous ne devriez pas dévier du chemin de la droiture: vous devriez mener la vie d’un homme de bien. Ne soyez pas possédé par l’avarice, la luxure, ou votre ego. Vous devriez accepter le chagrin, la peine et la haine comme elles sont et les considérer comme une chance et une épreuve donnée par les puissances divines…une bénédiction donnée par la nature… »

Masaaki Hatsumi

La photographie immobilière

Faire de belles photos dans un budget limité ?

« La photo immobilière nécessite quelques connaissances particulières et surtout une attention de chaque instant »


David Mesmacque fier d’appartenir au groupe « DR HOUSE IMMOBILIER »


Dans un premier temps, l’objectif est de satisfaire le vendeur en mettant en valeur son bien, ensuite il convient que le client éventuel soit attiré par le bien vendu à travers ces fameuses photos.

Le plaisir de ressortir son matériel de photographe et de mettre en pratique...

Le plaisir de ressortir son matériel de photographe et de mettre en pratique…

De nombreux articles existent à ce sujet et présentent du matériel haut de gamme qui n’est pas forcément à la portée de tous !

J’ai fait ma formation de photographe en 1985 et 1986 et j’ai toujours été passionné par le monde de la photo, mon expérience au fil du temps m’a prouvé que ce n’est pas l’appareil photo qui fait le photographe :-)

J’ai participé à quelques concours équipé à l’époque d’un matériel onéreux. La création de ce blog récemment m’a permis de sélectionner un matériel de qualité et de découvrir qu’il était disponible à faible coût.

Attention toutefois, je ne compare pas ce matériel à un reflex haut de gamme, c’est évident, simplement, par rapport à une majorité des photos trouvées sur les sites de ventes immobilières, il s’avère qu’utiliser cet appareil vous permettra de mettre tous les atouts de votre côté pour réaliser de beaux clichés à mon avis suffisants.

Par ailleurs, vous pouvez bénéficier d’une technologie avancée non seulement au niveau de la photo en elle même mais aussi au niveau des nouveaux outils de communication, partage de fichier, transfert d’un endroit ou d’un support à l’autre, voire même travailler rapidement certains aspects des photos devant l’urgence (je vous donnerai des détails par la suite).

J’ai la chance d’échanger également avec des photographes de qualité, homme, femme, aux diverses orientations (paysages pour l’un, portraits pour l’autre, monde marin pour le troisième etc.) Et avec chacun d’eux, j’ai pu partager mes photos d’intérieur et d’extérieur liées en priorité à l’immobilier et leur demander leur avis précieux, un avis extérieur de personnes qui ne vendent pas, qui n’achètent pas, simplement qui peuvent juger objectivement de l’aspect technique d’une photo.

Les différents aspects reliant le photographe à l’immobilier relèvent de la satisfaction clients, de la différenciation avec ses concurrents et de la démonstration de ses qualités de consultant immobilier en général !!!

Pour cela, il me parait important de réserver une place privilégiée autant à son matériel qu’à sa manière d’aborder cet aspect de la profession.

Parlons d’abord de la technique à proprement dite du photographe pour l’immobilier :

  • La précision du regard, sans empressement, attentionné afin d’éviter les erreurs de base comme l’objet qui traine dans le champs global de la photo, le mauvais reflet dans un miroir, la réflexion d’un flash inappropriée etc.
  • Le respect des pièces tout en les mettant en valeur éventuellement avec un objectif grand angle mais sans exagération.
  • La bonne gestion de l’exposition (gestion de la lumière) ou de la de la profondeur de champs (que doit-on laisser net et quel intérêt de flouter l’arrière plan par exemple ?)
  • La mise en conformité de l’aspect des photos et le rendu réel des lieux photographiés.

Il ne me paraît pas nécessaire ni parfois possible de consacrer des heures en retouche photo ! Pendant ma formation, à l’époque de l’argentique, il était conseillé de s’appliquer afin de se satisfaire de « LA » photo et non de canarder comme on le constate trop souvent afin de choisir un cliché parmi tous les autres :-) Une histoire de coût autant que le fait de se satisfaire de l’aspect professionnel de la photo finale.

Cette habitude me permet aujourd’hui d’économiser un temps précieux, car même si l’ère du numérique vous permet de prendre des photos quasiment à l’infini, pensez au temps de traitement de chaque session photos, leur chargement sur votre ordinateur, votre sélection puis vos recadrages, retournement etc.

<< Rien ne remplace donc un bon moment de réflexion, une attention à toute épreuve afin de saisir la bonne photo, éventuellement de réaliser deux ou trois clichés maximum de chaque vue >> David Mesmacque

Évoquons maintenant le matériel que j’ai choisi et le pourquoi de ce choix :

Le SAMSUNG GALAXY CAMERA

C’est l’équivalent d’un smartphone avec les atouts suplémentaires d’un appareil photo semi-professionnel…

Samsung Galaxy Camera présentation

  • Appareil photo compact, qui utilise le système d’exploitation : Android. Vous pouvez ainsi accéder directement à des services connectés via Wi-Fi ou réseau mobile.
  • Capteur CMOS rétro-éclairé de 16 mégapixels (déjà à l’époque !)
  • Zoom optique 21x avec stabilisation optique
  • Mémoire interne de 8 Go + un slot microSD (vous pouvez ainsi comme je le fais, partager d’un côté vos photos personnelles et de l’autre vos photos professionnelles sans manipuler vos cartes mémoire comme sur un appareil traditionnel. En cas de nécessité vous pouvez éjecter et remplacer la carte mémoire en quelques secondes.
  • Flash très performant et peu consommateur d’énergie vous permettant de pouvoir réaliser tous les clichés d’intérieur d’une habitation sans vous soucier de l’autonomie.
  • Prise HDMI
  • Sortie son très agréable et performante en stéréo
  • Possibilité de communication par VoiIP (skype ou autre outil similaire) avec un casque microphone.
  • Batterie interchangeable rapidement…

Pour les plus accros aux aspects techniques :

Samsung Galaxy face

  • Processeur quadri-cœur Exynos 4412 cadencé à 1,4 GHz (permettant un accès vraiment rapide aux traitements
  • Écran tactile capacitif de 4,8 pouces (12,2 cm) absolument magnifique d’une définition de 1280×720 pixels (soit 1 843 200 points, matrice PenTile oblige).

La construction est soignée : les assemblages sont de bonne facture. Je le trouve confortable, la manipulation aisée, avec quatre commandes physiques : allumage, déclenchement, zoom et mode lecture.

Le reste des réglages est confié à l’interface logicielle mais on prend vite en main les molettes virtuelles donnant la priorité à la vitesse ou à l’exposition ou encore les modes de retardement ou encore de flash etc.

Le tactile, identique à certains smartphone dont la sensation sera connue par la plupart d’entre vous, procure un confort de toucher inégalé dans l’univers des appareils photos.

Je dispose également d’un appareil photo reflex CANON professionnel argentique et d’un Nikkon 3200D numérique et je prends plaisir à les utiliser en les associant à l’utilisation de ce Galaxy caméra, qui reste un bon compromis entre la dimension excessive et le poids considérable d’un Reflex et le manque de qualité et d’option d’un smartphone de « dépannage » !

Quand il m’arrive de prendre un mandat occasionnel, entendez par là, une rencontre inattendue qui vous permet d’aboutir tout de suite à la prise d’un mandat, j’ai toujours mon petit appareil sur moi, peu encombrant, il me permet de prendre d’ores et déjà quelques clichés pour lancer une belle diffusion en attendant éventuellement de compléter le shooting avec mon reflex plus tard…

Par ailleurs les options de réglages de ce produit sont très intuitives et vous pouvez jongler rapidement entre les balances de couleurs, les pré-réglages de type « macro », « paysage », « portrait », « panorama » cf photo ci-dessous, le réglage de la vitesse, de la sensibilité etc.

Les différents modes sélectionnables sur le Samsung Galaxy Caméra

Les différents modes sélectionnables sur le Samsung Galaxy Caméra

Il convient de préciser tout de même que l’augmentation de la sensibilité nuit très rapidement à la netteté de l’image et c’est sur ce point qu’il conviendra de faire attention à ne pas dépasser certaines limites. Pour ma part, je n’en ai pas eu besoin pour les premiers clichés d’intérieur ou d’extérieur fait avec lui.

Quand à la prise de vidéo, non seulement vous bénéficiez de tous les outils téléchargeables de « Play store » (l’équivalent de l’appstore pour les utilisateurs de solutions Apple) mais ici, les options de bases sont époustouflantes :

  • Full HD à 30 i/s : l’image est agréable,avec un niveau de détails élevé (on peut éventuellement remarquer un fourmillement un peu visible en basse lumière)
  • Le son est, lui aussi, de bonne qualité et les effets stéréo sont bien rendus, même si certains sons se montrent agressifs (trop de monde, le vent violent etc.)
  • Lors de l’enregistrement, possibilité de faire varier l’exposition
  • Ecran tactile permet de pointer l’endroit où la mise au point sera faite (vous pouvez ainsi passer d’un plan à l’autre en douceur, simplement en effleurant l’écran du bout du doigt :-) )
  • Pour conclure, l’appareil possède sa propre application de montage vidéo, avec la possibilité de les transférer sous différentes qualités et par plusieurs moyens différents (mails, réseaux sociaux, cloud…)

Voici un exemple de clichés comparatifs permettant de vous donner une idée…

Une compagnie originale qui a su harmoniser ses différents véhicules !

Une compagnie originale qui a su harmoniser ses différents véhicules !

Cette photo est prise au zoom 12x (sur 21x) à travers une vitre d’aéroport, la qualité est irréprochable et permet de distinguer les moindres détails même d’assez loin. La photo originale est disponible sur demande :-)

Utilisation du mode Expert

Utilisation du mode Expert « Coucher du soleil »

Ce mode diffuse légèrement la lumière du soleil la faisant déborder un peu par rapport à l’image réelle, mais reste du plus bel effet, non ?

Utilisation du mode Expert

Utilisation du mode Expert « Paysage »

Un travail sur l’exposition et la sensibilité, peu de déformation, non visible pour le commun des mortels :-)

Utilisation du mode

Utilisation du mode « Normal »

Prise à courte distance, sans flash à luminosité réduite, la qualité est impressionnante.

Le résultat est à analyser après coup...

Le résultat est à analyser après coup…

Pour ce genre de cliché assez délicat, j’utilise plusieurs modes automatiques ou encore je fais des tests de vitesse ou d’exposition et je fais mon choix final sur grand écran ensuite.

Le mode HDR met en évidence les ombres, les nuances de couleurs...

Le mode HDR met en évidence les ombres, les nuances de couleurs…

La photo HDR est un ensemble de techniques et de méthodes photographiques et de post-traitement qui permettent de créer des images à grande plage dynamique.

Ce mode permet sans calculer et sans compétence particulière de surpasser les capacités de son appareil numérique pour produire une photographie plus proche de la vision perçue et de l’émotion ressentie par l’œil humain.

Sur cet exemple, les lignes de la voitures apparaissent, la forêt prend son vrai relief, le ciel est détaillé à souhait et lorsque l’on compare le mode HDR à une vidéo par exemple, le rendu s’en rapproche plus que du mode normal.

Travail sur la profondeur de champs...

Travail sur la profondeur de champs, cette fois au maximum des possibilités que la lumière permettait…

L’objectif était de saisir une photo générale nette du plan le plus proche au plus éloigné en préservant les nuances du ciel et des nuages. Parfois l’effet inverse est souhaité et réduire la profondeur de champs réduit la distance nette pour accentuer les détails sur une plage plus courte…

Sur ma page FB « David Mesmacque », vous découvrirez d’autres aspects de la profession, des sujets divers sur la décoration d’intérieur, mais aussi mes produits commercialisés ou encore sur notre activité de design et d’objets publicitaires. Je vous y convie avec grand plaisir :-)

==> Visits and likes « David Mesmacque Recherches et ventes » sur FB

Conclusion :-)

J’espère que cette petite présentation sur le choix d’un appareil à prix réduit pour gérer les photographies immobilières vous permettra d’avancer un peu dans votre réflexion. Si vous souhaitez obtenir plus d’informations concernant la prise de photos, si vous avez envie d’aller plus loin concernant l’aspect technique, je suis à votre disposition, il vous suffit de m’écrire un message personnel et je me ferai un plaisir de vous répondre.

Pour conclure sur cet appareil, il faut le voir dans son ensemble : un produit complet, avec du Jelly Bean en guise de système d’exploitation (synonyme de nombreux logiciels de retouche disponible; sans parler de tout le social media du monde, embarqué), un emplacement micro SIM (mon option dual SIM est transféré directement de ma tablette à mon Galaxy caméra ;-) ), ses modes “intelligents » bien pratiques, des options “comme sur les reflex » (priorité ouverture ou vitesse, etc.) qui peuvent permettre des choses bien sympathiques… Après quelques heures de pratique, j’ai commencé à faire des photos d’une qualité supérieure au mode intuitif adopté le premier jour !

Et si l’aspect “communicant » ne vous intéresse pas plus que ça, mais que vous cherchez un compact tout de même, je vous invite à vous tourner vers d’autres produits aussi précis que celui présenté : le RX100 et le HX20V de chez Sony.

Moi j’ai fait mon choix, je garde mon Galaxy Camera !

David Mesmacque

Coach ou pas coach ?

Fin de coaching ce matin pour un client un peu perdu il y a encore quelques jours dans la foultitude de tâches dont il avait la charge.

La difficulté de chacun réside dans le fait de se rendre à l’évidence de ses acquis malheureusement souvent enfouis.

Un bon coach vous permet de faire réapparaître les compétences que vous ne pensiez pas avoir. Par le biais des formations diverses au fil du temps, votre savoir est immense mais parfois il vous est difficile de le faire rejaillir au goût du jour ou tout simplement d’en prendre conscience, c’est à ce moment qu’un bon coaching peut réveiller des aspects incroyables en vous !

On ne s’en sent pas capable, on n’imagine pas un instant en avoir la capacité et pourtant c’est bien là ancré au plus profond de votre mémoire mais vous ne le savez pas !

Après deux jours de travail construits et nécessitant une grande concentration, c’est chose faite aujourd’hui pour lui et je m’en réjouis.

Ce qui me donne envie d’écrire ce post en guise de récompense et de détente avant de passer à autre chose.


Mon élève m’a dit aujourd’hui :

« Ni la formation, ni le labeur de ces longues années ne m’a permit d’utiliser de façon optimum ce que j’avais appris ! Vous m’avez mené vers cette optimisation de mon quotidien que j’attendais depuis longtemps et je vous en remercie »

Rien ne peut me faire plus plaisir bien sûr !

Je ne fais rien d’autre que permettre à ceux qui en ont la compétence, d’en prendre conscience et ma plus belle réussite est le résultat obtenu ainsi que le témoignage laissé.

artisanat-compétenceLe plus intéressant dans cette perception que j’ai, du savoir, c’est qu’il se passe la même chose dans le domaine sportif, on évoque souvent le mental, la concentration, l’oubli de la douleur et bien d’autres choses ! Il est primordial à mon sens de se focaliser sur ce que l’on connaît le mieux, c’est-à-dire soi-même.

Si on n’y parvient pas seul, alors il suffit parfois d’en discuter pour se rendre à l’évidence de ce que l’on imaginait même pas jusqu’alors !

Les gens souvent consacrent du temps à juger les autres, à se comparer aux autres, à jalouser comme à vénérer, le tout dans l’excès ! Alors que la solution reste à mon avis l’analyse juste de ce que l’on souhaite faire de son temps, de son espace, de sa vie.


Courrier reçu !

Au milieu de ces cours que je donne tant au niveau de l’entreprise que du sport, je reçois des correspondances parfois émouvantes comme celle reçu ce matin, d’une personne qui exprimait l’envie d’oublier le mal subit auparavant, pour résumer en de jolies phrases les bonnes choses arrivées depuis ces passages difficiles enfin estompés dans son esprit !

Le partage s’est fait naturellement, je savais que le résultat n’était pas loin pour elle et propice à de nouveaux engouements pour le futur, je lui avais dit d’y croire toujours et d’être patiente, elle est enfin récompensée de son courage et de sa perspicacité et je suis fier que sa première envie ait été de partager ses résultats avec moi pour ma plus grande satisfaction et ma plus grande joie.

Ayez toujours confiance, ne vous laissez pas (plus) abattre par votre entourage négatif ou vos proches qui ne croient pas en vous, concentrez-vous sur vos actes et rendez votre futur possible sans vous poser la question de savoir si vous réussirez ou pas avant même d’avoir essayé !

J’ai créé mon blog www.spirit.fr pour communiquer ma manière de vivre à ceux qui veulent bien la partager et pour transmettre aux autres mes acquis sans compter, je commence à organiser mon temps pour pouvoir répondre à chacun et ça ne m’empêche pas d’affronter le quotidien comme tout le monde en prenant des nouvelles responsabilités, en travaillant encore plus fort mais en prenant toujours plus de plaisir aussi.


Conclusion…

« Chaque fois je vous remercie tous, quel que soit le moment de l’année ou de votre vie, où vous avez su m’apporter votre soutien et me transmettre votre amour, j’ai ces moments précieux dans le cœur et dans la tête et c’est le plus beau cadeau que vous m’ayez fait, la plus belle reconnaissance de mon bonheur de vivre.

Bonne journée à tous, le soleil se découvre enfin, je vous envoie avec force celui qui me chauffe à l’instant où j’écris ces mots… à mes fils… » David

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Citation…

« Tu vaudras aux yeux des autres ce que tu vaudras à tes yeux… » Proverbe latin !

« Tu ne fais pas toujours ce que j’attends de toi, mais je me délecte de ce que tu fais chaque fois que je ne m’y attends pas ! » David Mesmacque (c) 2015


LE FROID, AMI ou ENNEMI ?

La préparation au froid a toujours interpellé les individus à travers les âges !

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un monde à partJe me souviens de mes entrées en matière lors des compétitions de snowboard pendant les Derbys, où à plus de 3800 mètres d’altitude et souvent sous un vent violent, je parvenais à rester « Zen » et détendu.

A ce moment là en effet, je prenais le dessus indéniablement sur une majorité de compétiteurs transit par le froid ou encore trop couvert et donc gênés par leur équipement.

En ce qui concerne les autres activités, courir par -6° nécessite une petite protection pour le visage tout au plus car la gêne physiologique vous ferait arrêter plus vite votre entrainement. Mais la pratique des arts martiaux ou de la course à pied n’est pas freinée par la température extérieure si vous vous préparez bien.

Cette préparation est la même en ce qui me concerne, pour l’apnée, en voici quelques détails après un bref rappel médical :-)

L’hypothermie est un phénomène observé chez un individu dont la température corporelle survient accidentellement au-dessous de 35°C. C’est alors que le processus commence et que le métabolisme ralentit. Le débit et fréquence cardiaques (ce que je vais évoquer après, sont les aspects positifs pour notre activité sportive), ensuite vient la baisse de l’activité cérébrale, la perte des défenses immunitaires et au dernier degré, la coagulation devient impossible. Au-dessous de 32°C, commence la phase appelée «hypothermie modérée» et se conclut par l’endormissement. Il est rare de survivre à une hypothermie inférieure à 18°C, ça a déjà été constaté, le fait est que le froid conserve, c’est le taux d’ions potassium qui détermine si l’individu peut-être sauvé ou pas.

Le froid a une action très positive, explique le professeur « Mauro Oddo » dont les études et les réflexions m’ont toujours intéressé : il rappelle ainsi son pouvoir antalgique. Chacun l’a expérimenté, le froid anesthésie les tissus et calme les brûlures et les douleurs. Mais c’est aussi un très bon anti-inflammatoire, qui permet de réduire les œdèmes et de diminuer les inflammations causées par une poussée d’arthrite ou par des traumatismes (entorse ou une dent arrachée), par exemple. L’application de glace sur la peau, non sans un linge pour la protéger, est d’ailleurs la première mesure à prendre en cas d’entorse, de déchirures musculaires et ligamentaires.

Enfin le froid préserve les organes et surtout le cerveau en cas d’arrêt cardiaque.

Depuis notre plus jeune âge, nous recevons l’éducation par notre entourage de la différence entre chaud et froid ! Tout nous laisse croire au risque d’être mal, d’attraper du mal ou encore de nous faire mal ! Combien de parents vous laissent sortir sans se soucier des mauvais effets du froid ? Et nous transmettons à notre cerveau cet enseignement de chaque instant.

«Celui qui s’est brûlé en mangeant trop chaud, souffle même sur un morceau froid»

Pour ma part, très jeune j’ai eu à « combattre » le froid et la solution était loin du réconfort d’un bon feu de cheminée ! J’ai donc pris l’habitude d’interpréter le froid et d’en faire un allier.

Tout commence par la préparation mentale, ne pas se laisser entrainer dans l’idée de souffrance à un quelconque niveau que ce soit.

Lao She disait : « Quand le cœur est chaud, on n’a pas froid au corps. »

-27°, une descente tôt le matin au point culminant de Grande Motte...3853m !

-27°, une descente tôt le matin au point culminant de Grande Motte…3853m !

L’exemple de l’accident en montagne me vient à l’esprit : la mort par hypothermie effraie, bouleverse et interroge. Que se passe-t-il physiologiquement lorsque le froid est si intense qu’il nous fait perdre la vie?

Le Dr Mauro Oddo, spécialiste des questions de régulation et de modulation thermique chez l’homme l’explique:

« L’exposition prolongée à de très basses températures provoque un stress à la fois métabolique et psychologique important. Le corps lutte contre la sensation de froid, tandis que la victime angoisse à l’idée de ne pas être secourue et de mourir». En raison de cette phase de stress intense, la mort par hypothermie ne saurait être qualifiée de douce ou de paisible, même si la victime, de moins en moins réactive, s’endort progressivement ! Pour lutter contre le froid, le corps active en premier lieu ses défenses thermorégulatrices: frissons, chair de poule, dents qui claquent, augmentation de la pression artérielle, des fréquences cardiaques (dans ce cas précisément) et respiratoires et vasoconstriction (le sang est envoyé vers le cœur pour préserver les organes vitaux), expliquant les extrémités froides, pâles, voire bleutées. Les défenses thermorégulatrices, notamment les frissons, augmentent le métabolisme de manière importante, entraînant une grande fatigue et un épuisement progressif. La capacité de l’organisme à retarder l’entrée dans un état d’hypothermie modéré ou avancé, autrement dit la résistance au froid, dépend essentiellement des conditions du milieu (altitude, humidité, eau froide, température, vent, possibilité de s’abriter, de se mouvoir, etc.) et des ressources personnelles (l’état de santé, la condition physique, la présence de lésions associées comme des fractures par exemple, l’âge, etc.). «Les personnes âgées, les malades chroniques, celles qui sont intoxiquées à des médicaments, qui abusent de l’alcool ou de drogues sont beaucoup moins en mesure de déployer ces réponses et vont souffrir plus rapidement du froid»

Une citation que j’aime beaucoup de Arnaud Desjardins et qui résume bien ma façon d’aborder le froid :

« Un homme est d’accord pour souffrir du froid s’il veut explorer le pôle Nord. »

On est loin de ce cas de figure extrême et je ne vais pas énumérer le nombre incalculable de situation en apnée où il peut paraître désagréable de combattre le froid, mais chaque situation a ses avantages et il faut savoir en profiter.

Quand j’attends sur un bateau ou que je le pilote lors de longs trajets en mer, je m’installe confortablement et bien que ma responsabilité engagée me maintienne en éveil attentif à mon environnement, je commence toujours à me concentrer sur l’évènement que je prépare.

Quand je dois m’apprêter face à l’océan par une température inconfortable, je prends mon temps et je me concentre sur le plaisir que je vais prendre, en aucun cas sur une difficulté quelconque à affronter le froid ! Quand il s’agit d’enfiler la combinaison à l’eau ou au savon, j’apprécie le contact de l’eau glacée sur ma peau et j’imagine le bonheur d’être quelques secondes plus tard « protégé » par ma belle et chaude combinaison :-)

La difficulté se rencontre quand l’inverse se produit, si vous vous dépêchez d’enfiler votre combinaison en vous focalisant sur l’eau glacée, vous en souffrirez et il vous faudra beaucoup plus de temps pour entrer en matière, parfois même vous rebrousserez chemin sans succès et subissant la frustration de l’échec personnel.

« Il fait froid, parce que l’on regarde là où il n’y a pas de chaleur. »

Une vie impressionnante, qui m'a toujours passionné et que je partage avec vous aujourd'hui...

Une vie impressionnante, qui m’a toujours passionné et que je partage avec vous aujourd’hui…

Alexandra David-Néel

C’est aussi cette partie en moi qui m’aide dans ce cas de figure, quand je prévois de faire une séance d’apnée, j’éprouve toujours du plaisir et de la satisfaction, je ne me souviens pas d’un moment où j’aurai pu pratiquer mon sport préféré sans y prendre plaisir.

Dans l’eau, c’est une autre partie du cerveau qui réagit, certaines expériences médicales démontrent l’adaptation du corps au froid et en particulier dans l’eau, la régulation du rythme cardiaque par exemple en fait partie. Le cerveau reçoit une information qu’il analyse immédiatement comme présentant un changement physiologique évident au niveau du corps. Se préparant à ces modifications, il envoie des informations directement au niveau de l’appareil circulatoire et démarre plus ou moins rapidement (assez vite dans mon cas pour ne pas dire instantanément) une bradycardie qui va ralentir mon rythme cardiaque.

C’est cet exemple qui est expliqué dans une des premières scènes du Grand bleue :-)

Je suis parvenu dans mes meilleurs moment à descendre en dessous de 40 pulsations par minute. Ensuite, le corps va continuer de s’adapter et toujours commandé par ce magnifique moteur que nous avons dans la tête, va limiter la circulation périphérique pour économiser la consommation excessive d’oxygène.

Vous devez profiter de ces modifications pour en tirer avantage. Je m’entraine parfois à soumettre mon corps à ces variations de température et je regarde comment je réagis, puis quand je me retrouve dans une situation similaire mais non prévue, je suis paré et je reste à l’aise.

Posture permettant le travail sur l'énergie, chaud ou froid !

Posture permettant le travail sur l’énergie, chaud ou froid !

Dans mon ancien club d’apnée, on nous préparait souvent à utiliser une bonne combinaison pour combattre le froid accumulé pendant une séance de statique par exemple, on vous expliquait qu’il était normal que la récupération pendant les séances de dynamique, provoquait des risques de refroidissement et de baisse de performances ! Mais jamais on n’a introduit le travail mental sur cette adaptation au froid ni même donné des conseils pour le combattre ou anticiper sur son apparition.

C’est pourtant de cette manière qu’il m’a été possible de faire 5’47″ dans une eau à 12°, de faire plus de 3’ en maillot de bain dans l’eau glacée de Centerc-Parc Normandie (à 4°C !!!) et récemment plus de 7′ en fin de journée, quand la nuit tombait, dans une mer pas si chaude que ça :-)

Alors, s’il m’est permit de partager avec vous aujourd’hui, je proposerai d’adapter votre corps au froid chaque fois que possible, à commencer par finir la douche par un rinçage bien froid, commençant par les jambes au début et très vite vous vous apercevrez que la douche froide sur le corps tout entier n’est plus un problème et même devient un plaisir.

Ensuite, finir une séance d’apnée en mer par une séance de natation comme je le fais souvent avec « ma » binôme de choc, combien de fois nous profitons du confort de notre combinaison et décidons de finir en maillot de bain en avoisinant presque les mêmes profondeurs !

Contrôler le bien-être que procure la neige qui tombe et apprécier le froid en toute circonstance...

Contrôler le bien-être que procure la neige qui tombe et apprécier le froid en toute circonstance…

Enfin, quel que soit le moment, laissez votre corps profiter des éléments extérieurs, savourez l’instant présent et laisser vous envahir par ce sentiment de bien-être total face à une cascade à la montagne, sous la neige qui tombe et qui vous caresse la peau, pataugeant dans un lac glacé ou dans la mer du nord au couché de soleil, prit par surprise à moto par la pluie et continuer de savourer de conduire votre moto sans penser aux aspects contrariant de rentrer se sécher, nettoyer sa moto etc !

Que du positif dans la tête apporte irrémédiablement du positif dans la vie, c’est valable pour la préparation au froid comme en toute chose, ce sera ma conclusion.

David Mesmacque ®

« Une carrière, c’est fantastique, mais on ne peut pas se blottir contre elle la nuit quand on a froid. »

Marylin-Monroe1

Marylin Monroe


Twittez avec moi !!!

Cet espace vous permet de suivre l’historique de mes messages sur Twitter, un réseau social qui me permettra d’annoncer les modifications sur un article existant, l’ajout d’un nouvel article, les échanges avec vous Followers :-) Quelques astuces à venir et un lieu de partage toujours aussi précieux à mes yeux.

Alors rejoignez-moi et n’hésitez-pas à intervenir aussi…

Pour commencer, quelques définitions :

Twitter est un outil web 2.0, social permettant de faire du micro blogging en envoyant des messages court limités à 140 caractères. …

Bien sûr, il est nécessaire de créer votre compte comme moi : @SpiritDM, choisissez un nom qui vous ressemble ou qui vous identifie bien ! Ensuite commencez à communiquer avec le monde Twitter :-)

Le language spécifique :

hastag = #

@ est associé au nom

RT permet de renvoyer un message déjà reçu d’une personne aux autres personnes qui vous suivent. (is to send a message already received from one person to another people)

DM = direct message qui permet d’échanger uniquement avec une autre personne, comme un message privé

followers sont ceux qui veulent suivre vos posts

NSFW correspond à « not safe for work » et s’utilise quand un lien vers un site ou un lieu sur le WEB peut s’avérer à caractère pornographique, profanatoire etc.

FotD = find on the day, (trouvé dans la journée), à préciser si le sujet le nécessite…

#TT = trending Topics (super tendance)

et pour conclure #PP = photo of profil (la photo du profil)

Et bien d’autres encore qui viendront compléter cette liste :-) Vous pouvez aussi personnaliser cet espace comme vous le souhaitez, par exemple modifier votre fond d’image et ajouter des messages permanents comme l’exemple ci-après…

Votre dévoué,

La présence de David Mesmacque sur Twitter :-)


Stage Qi-Gong II

Stage de Qi-Gong de 2 jours au domaine des Dragons d’eau.

Accueil

C’est toujours une joie d’accueillir mes stagiaires, cette fois, Fanfan et Ondine sont venues avec des attentes communes.

Passionnées de natation et d’équitation toutes les deux, une approche des arts martiaux était un souhait de chacune, c’est donc avec grand plaisir que les notions théoriques diverses dans ce sport ont précédé quelques démonstrations bien sympathiques.

Une tonnelle nous abrite en cas de pluie en nous laissant profiter tout de même de la nature et de l'air pur...

Une tonnelle nous abrite en cas de pluie en nous laissant profiter tout de même de la nature et de l’air pur…

Majestueux, au milieu d'un espace vaste et oxygéné...

Majestueux, au milieu d’un espace vaste et oxygéné…


L’entrainement très complet a regroupé trois notions fondamentales pour des sportives de haut niveau qui partagent leur temps entre préparations et compétitions : exercices respiratoires, échauffement/concentration/équilibre et une initiation à la perception du Qi, prononcez « shi ». Premier niveau de Qi-Gong avec tout de même parce qu’elles ont bien travaillé le premier jour, une approche des déplacements, techniques normalement abordées bien plus tard dans la pratique comme dans la théorie.


Contrôler sa respiration est l’objectif de l’homme à travers les âges, pour se sentir bien et évoluer sainement il faut veiller sur les autres sans répit, en inspirant et en expirant ce que la nature et l’homme nous laissent de meilleur

Méditation, relaxation, Qi-Gong

Méditation, relaxation, échanger avec la nature…


Séance de Stretching au centre nautique

Comme souvent et surtout quand les sports nautiques font partie du quotidien des sportifs que j’accueille, quelques séances à la piscine s’imposaient ! Échauffement puis démonstration et jeux de bulles pour mettre en pratique les notions abordées en exercices respiratoires. Je dois avouer que mes deux élèves étaient douées, très concentrées et très prometteuses tant au niveau de la pratique des arts martiaux que de l’apnée, elles m’ont vraiment donné envie d’aller plus loin avec elles :-)

Position de Yoga idéale pour de multiples activités

Position de Yoga idéale pour de multiples activités

Souvent pour conclure un entrainement de natation, leur coach leurs demande de parcourir un 25m en apnée, désormais elles le feront sans forcer et sans peine particulière, je pense qu’à notre prochain entrainement les performances devraient les étonner elles-mêmes…

Bien évidemment, cette approche de l’apnée ne se fait pas sans explications détaillées quant aux techniques de sauvetage, l’assistance en surface, la notion primordiale de la surveillance etc. Encore un grand merci au passage à toute l’équipe du Centre Nautique de Cloyes-sur-le-Loir qui est toujours là pour apporter son soutien et surtout sa bonne humeur lors de nos séances…


Initiation au Qi-Gong Théorie et historique

Si vous arrivez directement sur cette page, il convient de lire les détails du blog, liés aux stages, ainsi que le contenu théorique du stage avec Sandy. Le stage avec Fanfan et Ondine nous a conduit « ailleurs » en complément du contenu habituel, les recherches individuelles et les attentes de chacun ne sont jamais les mêmes, cette fois, la demande nous a conduit vers un entrainement « poussé », malgré un temps peu clément avec nous, nous avons non seulement couvert la totalité des objectifs mais elles ont même pu être initiées aux déplacements en Qi-Gong qui nécessitent une grande maîtrise !

Mon travail consiste non seulement à enseigner les rudiments de base des sujets abordés mais également et surtout à permettre aux élèves de continuer seuls chez eux et de se corriger en repensant à l’ensemble des détails et précautions prodigués lors du stage…

Premier mouvement, puissant au niveau énergétique : la position de l’arbre.

Premier mouvement, puissant au niveau énergétique : la position de l’arbre.

Il est fréquent par exemple que l’équilibre et la notion de symétrie du corps et du déplacement soient mis en évidence, c’est là que j’interviens, dans le cas de Fanfan et Ondine, les corrections ont très vite été mises en application…La position de base par exemple, nécessite une rigueur d’exécution et le respect de nombreuses étapes impératives pour en ressentir tous les effets…

Les yeux fermés, le décalage est quasi systématique avant la formation ! Soit en hauteur, soit en profondeur, en fin de formation ce n'est plus le cas...

Les yeux fermés, le décalage est quasi systématique avant la formation ! Soit en hauteur, soit en profondeur, en fin de formation ce n’est plus le cas…


Je dois avouer que ce fut une grande satisfaction de constater le plaisir éprouvé par chacune et avec quelle réussite elles m’ont fait le plaisir de me démontrer leurs nouveaux acquis ! Je leur laisse le soin de vous détailler leur ressenti en fin d’article…Elles furent récompensées par leur assiduité et leur concentration et ont toutes deux réussi un travail exemplaire dans le mouvement, ma foi bien appliqué malgré le fait qu’elles soient débutantes toutes les deux…(cf conclusion).


Travail respiratoire

Les exercices étaient nombreux et les techniques abordées très évoluées, il n’est pas simple de se souvenir de tout mais une petite fiche technique est donnée afin de résumer les détails et permettre ensuite lorsqu’on se retrouve seul, de pouvoir s’y référer.

L’évolution s’est fait sentir, le calme et la sérénité aidant, le travail sur l’amplitude et la finesse des exercices a bien été mis en évidence. Concentrées à souhait pour parfaire leur savoir-faire déjà acquis par la pratique de leurs sports actuels.

Respirer et rassembler le Qi dans le Dantian… Cet exercice que je propose souvent pour ceux qui éprouvent des difficultés de concentration, des maux de ventre, des problèmes d’ordre psychologiques etc. est abordé régulièrement.

Il associe le mental au physique et le pratiquant peut éliminer rapidement les notions de stress, de haine, de cupidité et autres énergies perturbatrices de la conscience les conduisant ainsi hors de l’organisme…

Ces exercices peuvent se pratiquer allongé sur le dos ou assis, dans notre cas en position de lotus. Parfois je reste même debout selon l’état du sol où je me trouve pour mes entrainements, dans ce cas particulier, il faut d’abord être dans une position idéalement confortable avant de les commencer.

Je ne détaillerai pas ici ces exercices que je transmets à ceux qui souhaitent les partager avec moi sur place, la rédaction d’un volet à ce sujet fera partie d’une future publication à suivre…

Certains termes évoqués lors de ces exercices ne se retiennent pas si facilement mais c’est à force de pratique qu’ils deviennent des automatismes pour chacun (RENMAI Vaisseau Conception, DUMAI Vaisseau Gouverneur, DANTIAN, Le BAIHUI haut du crâne, le YINTANG sur le front…)

Ensuite la respiration en Yogi, souvent pratiquée pour l’apnée mais tout aussi bénéfique dans les autres sports. Notions déjà bien détaillées dans d’autres articles. Dans le cas de Fanfan et de Ondine qui pratiquent des sports qui le nécessitent, la respiration prend là aussi tout son intérêt !!!

Il est important de s’exercer dans un endroit calme, à l’abri de toute perturbation extérieure ! L’alimentation joue un rôle important également, d’où la demande précise faite à mon ami Edern qui s’est fait un plaisir de nous concocter quelques bons petits plats équilibrés.

« Les pensées volent jusque dans le Dantian » lieu de rassemblement du Qi !

Exercice respiratoire, la précision des mouvements est impérative ainsi que le respect de la symétrie et de la synchronisation

Exercice respiratoire, la précision des mouvements est impérative ainsi que le respect de la symétrie et de la synchronisation

Relâchement ou contraction, un enchainement si précis qu'il faut des heures de pratiques pour y parvenir.

Relâchement ou contraction, un enchainement si précis qu’il faut des heures de pratiques pour y parvenir.


Les localisations précises entre le vaisseau gouverneur et le vaisseau conception nécessitent une attention de chaque instant et une concentration particulière plus liée à l’abandon de soi. J’ai insisté sur ce point essentiel pour obtenir des effets notables chez mes deux invitées.

C’est par cette méthode que chacune a réussi par ailleurs à rechercher un point de décontraction réel pour améliorer sa propre capacité dans une position très particulière qu’il paraissait impossible d’obtenir au premier abord !

C’est au deuxième degré de cet exercice que l’on en ressent les bienfaits et que le Qi atteint le Dantian

Précision dans le mouvement !

Précision dans le mouvement !

Alignement...

Alignement…


Il est nécessaire de pratiquer au moins une semaine régulièrement, c’est-à-dire tous les jours pour commencer à ressentir certains effets comme par exemple les sensations de chaleur au « nid du coeur » (milieu du sternum), parfois, cela nécessite encore plus de temps, il faut donc être aussi perspicace que patient et ne pas hésiter à s’exercer chaque fois que possible.

Vous remarquez désormais pourquoi je fais une relation immédiate entre la pratique de l’apnée et du Qi-Gong, la persévérance est le maître mot de ce stage que je vous invite tous à retenir :-)


Conclusion

Je suis de nouveau fier de mes élèves, le stage a été réellement bénéfique pour tous. Complets et variés, les exercices se sont enchainés autant que les pauses théoriques pour nous combler à chaque fois. Un perfectionnement est déjà prévu, c’est un grand bonheur de nouveau pour moi de partager mon temps et de transmettre un savoir disponible pour tous ceux qui m’en font la demande…

Voici les témoignages de Fanfan et d’Ondine, vous pourrez vous entretenir avec elles par le biais des commentaires en fin d’article, n’hésitez pas, elle sont motivées et vont appliquer je le sais, leurs nouveaux acquis chaque fois que possible…


Fanfan : Malgré une météo qui n’était pas des plus réjouissantes, j’ai adoré ce stage « aux Dragons d’eau » David nous a transmis un savoir qui pour moi était en partie inconnu jusqu’à présent !

L’échauffement, les techniques de respiration expliquées nous ont transporté dans un état de bien-être absolu !

Dans les positions de Qi-Gong, j’ai ressenti un état de relaxation et d’abandon total et grâce aux corrections permanentes de David, j’ai senti mon corps bien ancré dans le sol avec un esprit serein !

Et malgré la fraîcheur de la journée, une certaine chaleur s’était installée !

Ce stage m’a apporté beaucoup et le fruit de ce savoir sera adopté dans ma vie de tous les jours !

Je ne manquerai pas à mes exercices de respiration et de position chaque fois que le besoin s’en fera ressentir ! « Les Dragons d’eau » est un lieu magnifique vraiment propice à tous ces exercices.

Nous avons eu droit également à une belle démonstration de Nunchaku et de Sabre avec une maîtrise totale. Je tiens également à noter au passage les repas de qualité durant le stage ! Merci au cuisinier…


Ondine : J’ai connu David grâce à Fanfan, une nageuse de haut niveau (sélectionnée au championnat de France tout de même!!!). Un jour, elle m’a proposé un stage de Qi Qong, de yoga et de relaxation sur deux jours. Nous avons passé deux jours super sympas et très relaxants. Je suis revenue ressourcée!

J’ai beaucoup aimé, tout d’abord, le lieu, une maison au milieu d’une forêt avec des fleurs sauvages, des oiseaux et quelques orvets.

Au milieu de cette nature, vivaient des convives très respectueux du lieu.

Nous avons eu un accueil chaleureux de David et de son ami Edern qui était aux petits soins pour nous et David très à l’écoute. Les repas et le cocktail, préparés par Edern, étaient excellents!

Passons maintenant au cœur du sujet ! Nous avons commencé les exercices de respiration, d’assouplissement sous une tente BMW ! La température extérieure nous a permis un raffermissement intégral !!! C’était plus clément le dimanche ! D’ailleurs, pieds nus dans l’herbe, nous avons senti la chaleur que dégageait le sapin à certains endroits!

Nous avons appris la posture de l’arbre. David, étant très précis, réajustait notre position. Également, nous avons abordé un mouvement du Qi Qong dans la lenteur. J’ai eu une sensation de légèreté, vraiment très appréciable. J’ai vraiment envie de pratiquer davantage.

Nous avons aussi travaillé l’équilibre sur la poutre. C’est un moment génial. J’adore cette sensation de maîtrise de l’équilibre grâce à l’aide précieuse de la respiration (réinvestissement des exercices).

J’ai beaucoup aimé les moments passés en piscine. David nous a initiés à l’apnée sans effort, (seulement 25 m! Mais tout de même!) avec une préparation rigoureuse! Le moment des bulles au fond de l’eau était magique.

Relaxation après l'effort !

Relaxation après l’effort !

En conclusion, c’est un week-end riche en sensation, qui passe trop vite ! Nous avons pris le temps de savourer chaque moment.


Shishani Vranckx

« Shishani Vranckx, une artiste complète, sensible et adorable… »

Ma découverte de Shishani au fil de mes rencontres avec les artistes de toutes origines fut celle qui m’a le plus marqué !

Je vous présente cette amie hors du commun !

Originaire de Namibie, elle a pourtant grandi aux Pays-Bas. Elle est actuellement basée à Amsterdam. Après ses études de jazz au conservatoire de Groningue (Pays-Bas) elle quitte l’école pour trouver sa propre voie dans la musique.

Artiste indéniablement douée, elle commence à collaborer avec d’autres talents. L’un d’eux est Koron, guitariste et compositeur avec qui elle crée un répertoire de musique Folk/Soul originale pendant une période de cinq ans. Ce duo a enregistré et joué sur la scène internationale avec sa propre musique.

Shishani à la voie mélancolique et lisse voit vite son style agréablement comparé à des artistes comme Tracy Chapman, Jill Scott et Erykah Badu.

Sur scène elle dégage une sérénité qui vous émeut et une présence que vous n’oubliez pas ! Assise sur un tabouret, doucement, elle vous entraine au rythme de sa guitare qu’elle ne lâche jamais.

Et si vous ne savez pas à quoi vous attendre, vous vous laissez néanmoins guider jusqu’à regretter d’être déjà arrivé à la fin :-)

Sa voix soul rompt le rythme de la guitare et capte votre attention.

Née de père Belge et de mère Namibienne. Shishani signifie « Couronne » en Oshiwambo, nom prédestiné à mon avis car elle la mérite totalement !

En grandissant, sa musique a été grandement influencée par la musique populaire afro-américaine puis elle a commencé à écrire et composer la sienne.

Les paroles de Shishani sont simples, mais profondes, la communication avec le public est naturelle, rythmes et mélodies associés à ce regard si doux et si communiquant vous laissent un goût sucré en bouche. Commencez à l’écouter et vous en redemanderez croyez-moi !

Alors sans plus attendre, permettez-moi de vous faire découvrir si vous ne la connaissez pas encore, cette artiste de talent qui m’a touché un jour et que je prends plaisir à écouter quotidiennement :-)

David


1) Minority Ma préférée !

Cette interprétation est surprenante autant que plaisante, Shishani est juste parfaite ! Le clip original et les sonorités vous bercent du début à la fin, vous apprendrez vite les paroles de cette mélodie pour accompagner Shishani comme l’ont fait ses amies :-)


2) Raining Words un envoutement !

Cette fois, Shishani vous berce, vous enlace, vous détend pour vous entrainer dans de doux rêves ou pour vous réveiller en douceur en savourant les images autant que le son. Le clip se veut chaleureux et accueillant à souhait, quand je l’ai vu la première fois, j’ai eu envie d’y être tout simplement ! Une émotion, un sentiment de sérénité et de plénitude comme j’aime se dégagent de cette magnifique création, du grand Shishani, c’est sûr !!!


3) Qonja and Ru Autre registre, autre plaisir toujours !

Cette chanson a été créée par notre amie pour le NID’s Connecting the Dots Campaign! Apprenez le texte, chantez en chœur, fermez les yeux, vous y êtes ?!! Cette chanson est entrainante, gaie, plaisante, rythmée et douce à la fois ! Une grande réussite avec un changement de style bien apprécié aussi :-)


Stage Qi-Gong I

Stage de 3 jours de Qi-Gong au bord du Loir dans la commune des trois rivières.

Accueil

C’est avec un immense plaisir que j’ai pu accueillir Sandy, qui a pratiqué déjà le Viet vo dao et le Jujitsu. Notre objectif lors de ce stage était de faire une approche du Qi-Gong, tant sur l’aspect théorique qu’historique et pratique. Ensuite de travailler notre respiration, associée ou non à la pratique de l’apnée, Sandy étant passionnée par beaucoup d’activités, elle a partagé durant ce séjour deux de mes entrainements à la piscine. Nous avons vu également plusieurs étapes du stretching en association avec les sports qu’elle pratique.


Séance de Stretching au centre nautique

Le stretching englobe de multiples exercices, tous bénéfiques pour le corps mais tellement nombreux qu’il convient de les choisir sérieusement et en fonction non seulement de nos propres capacités à les réaliser mais aussi de nos propres besoins. Nous sommes plus ou moins élastiques, notre corps est plus ou moins habitué à ce que nous le sollicitions régulièrement, c’est le cas de Sandy, ma tâche était donc plus aisée, après notre séance de sport à la piscine, plusieurs exercices ont été vus et mis en pratique (3 ième degré en relation avec les organes internes, le psoas, les muscles spécifiques au travail accompli). Ensuite une séance de réflexion sur quelques positions complémentaires en Yoga et le tour était joué !


Initiation au Qi-Gong Théorie et historique

J’ai suffisamment décrit les bienfaits du Qi-Gong dans ce blog pour que Sandy ait pu se rendre à l’évidence du bienfait qu’il lui procurerait. Après des explications sur les positions de base, la méditation, la thérapie par la respiration, la gymnastique corporelle, la psychothérapie voire l’acupuncture pour présenter les possibilités de véhiculer le « shi », il nous restait à passer à l’acte !

Position alignement précision respiration

Position alignement précision respiration

Il est bien évident que cet art nécessite de nombreuses années d’expérience pour en ressentir toutes les possibilités si tant est qu’il fût possible de les approcher toutes…

Il était bien sûr impératif d’aborder les aspects majeurs de cette discipline sans aller trop loin dans ce qui ne serait pas interprétable sur du court terme. Les bases étant comprises, chacun peut travailler activement à son propre rythme et parfaire ses connaissances au fur et à mesure de ses possibilités et un jour se sentir capable de performances étonnantes tant sur le plan mental que physique.

Sandy nous livre en conclusion de cet article son ressenti à ce niveau…

J’aime rappeler une citation de Mengzi (372-289 ac J-C) : « L’homme doit sans cesse veiller à lui-même, pour ne pas perdre la bonté innée. Grâce au contrôle de sa respiration, il doit inspirer et expirer le souffle de l’univers. »

Le Qi (shi) est matière qu’on ne peut voir, j’ai donc fait cette approche détaillée de la perception que l’on peut en avoir et j’ai ensuite emmené Sandy au bord du lac de Morée où l’espace est propice à un excellent ressenti (Grosse pierre, sol propre et dégagé en plein air, une eau calme et reposante, le chant des oiseaux…)

Une explication sur les voies de conduction (les méridiens), une approche de la respiration (stimulation du sympathique et du parasympathique) avec l’élimination des tensions, l’application au quotidien etc.

L’étude de la position de base, deux mouvements importants puis le constat du résultat ainsi obtenu après 1h30 de pratique (cf conclusion).


Initiation au Qi-Gong Pratique

La position est importante, il convient d’être corrigé pour ne pas travailler sans optimiser le résultat à obtenir. Pendant que la position est maintenue, je continue mes explications et je corrige les inévitables changements d’attitude, réflexe et aboutissement de notre quotidien tendu et indiscipliné qui nous contraint plutôt que nous détend ! à l’occasion des premières séances, il est fort probable que les effets soient difficiles à bien analyser, j’ai la chance d’avoir pu initier bon nombre d’élèves qui m’ont expliqué au fur et à mesure le bienfait obtenu, provoquant un sentiment de satisfaction chez moi car résultant de cette bonne communication entre nous. En fin de séance, grand moment de relaxation et de marche douce au bord de l’eau afin de savourer chaque seconde des bienfaits obtenus.


Travail respiratoire

Je ne détaillerai pas ce qui est déjà vu sur ce blog à différents endroits, cette fois, les exercices ont porté sur la respiration pendant le mouvement pour le Qi-Gong (lever les bras, les baisser en harmonie avec soi-même et sans forcer) afin que naturellement, le cerveau commande ces actions dans le futur sans qu’on ait plus à le diriger. C’est à ce stade que l’on sait quel bénéfice on obtient chaque jour et que l’on a ainsi obtenu depuis la première séance.

Respirer et rassembler le Qi dans le Dantian… Cet exercice que je propose souvent pour ceux qui éprouvent des difficultés de concentration, des maux de ventre, des problèmes d’ordre psychologiques etc. est abordé régulièrement.

Il associe le mental au physique et le pratiquant peut éliminer rapidement les notions de stress, de haine, de cupidité et autres énergies perturbatrices de la conscience les conduisant ainsi hors de l’organisme…

Ces exercices peuvent se pratiquer allongé sur le dos ou assis, dans notre cas en position de lotus. Parfois je reste même debout selon l’état du sol où je me trouve pour mes entrainements, dans ce cas particulier, il faut d’abord être dans une position idéalement confortable avant de les commencer.

Je ne détaillerai pas ici ces exercices que je transmets à ceux qui souhaitent les partager avec moi sur place, la rédaction d’un volet à ce sujet fera partie d’une future publication à suivre…

Certains termes évoqués lors de ces exercices ne se retiennent pas si facilement mais c’est à force de pratique qu’ils deviennent des automatismes pour chacun (RENMAI Vaisseau Conception, DUMAI Vaisseau Gouverneur, DANTIAN, Le BAIHUI haut du crâne, le YINTANG sur le front…) et puis ça donne envie de venir me revoir pour en apprendre d’autres ;-)

Ensuite la respiration en Yogi, souvent pratiquée pour l’apnée mais tout aussi bénéfique dans les autres sports. Notions déjà bien détaillées dans d’autres articles. Dans le cas de Sandy qui pratique également le saxophone, la respiration prend là aussi tout son intérêt !!!


Conclusion

Les corrections en séance de stretching furent très vite assimilées et les résultats correspondirent aux attentes de l’instructeur et de l’élève.
Le travail du positionnement du corps a porté ses fruits aussi, il n’est pas chose aisée que de se positionner avec une bonne symétrie, de changer de position en respectant cette symétrie et pourtant elle est primordiale dans presque toutes les disciplines sportives sans que l’on s’en rende forcément compte.

C’est ce que je m’efforce de travailler en pratiquant le maniement des armes, même en apnée DYN ou DNF, je fais en sorte de faire mes mouvements en parfaite harmonie.

Après avoir corrigé Sandy, ses mouvements étaient superbes, je suis fier de mon élève, la satisfaction est donc totale. Quant au Qi-Gong, nous l’avons pratiqué au soleil rayonnant mais aussi par temps gris tout aussi agréable et le vent et le froid ne se firent pas ressentir !

à l’occasion de mes exercices personnels à la piscine, Sandy a pu constater comment je mettais en pratique tout ça en effectuant des distances importantes en apnée sans peine ni souffrance ! 75m poumons vides, plusieurs tables basées sur des distances supérieures à 100m et de nombreuses séances de STA agrémentées de lâchés de bulles bien rigolos ! Ce fut d’ailleurs notre récréation complice…

Voici le témoignage de Sandy, vous pourrez vous entretenir avec elle par le biais des commentaires en fin d’article, n’hésitez pas, elle est non seulement douée mais aussi très communicatrice de son savoir et de ses sentiments

<< Paisible…Apaisée, meilleure respiration, prise de conscience des effets sur le corps, sourire aux lèvres sont mes premiers mots :-) Je me suis sentie plus libérée, dans un premier temps, mon corps l’a ressenti, puis dans un second temps ça s’est passé dans ma tête, ce constat a libéré mon esprit. D’autant plus que grâce au respect que j’ai eu pour ce partage, l’attention que j’y ai mise à effectuer et comprendre de mon mieux ce que David me transmettait, j’y ai pris un grand plaisir à le faire puis à en ressentir les résultats. ça m’a donné envie de continuer ;-) >>


Historique entrainements

J’ai le plaisir de partager avec vous mes entrainements, astuces diverses et autres préparatifs avant votre apnée !


Entrainements en piscine


Depuis septembre 2012, je m’entraine principalement au centre nautique de Cloyes sur le Loir. Je tiens à remercier l’équipe au complet pour son aide et tout particulièrement mon préparateur physique et ami Charles pour son professionnalisme et ses bons soins ainsi que mon ami Edern pour ses photos, ses vidéos, la prise des chronos et l’assistance au bord du bassin… Petite pensée aussi pour Nicolas MNS à qui je pense à chaque session car sans son soutien et son professionnalisme, je n’aurai certainement jamais commencé mes entrainements à deux pas de chez moi :-)


Une ambiance vraiment sympathique et un lieu propice aux bons résultats.


Le 27 décembre Une STA à 6’25″ ,(à 1’10 de mon max) après une petite séance d’échauffement, deux « lâchés » de bulles Une petite table O₂ personnelle sur 18mn…Pour le plaisir et la sensation car normalement on fait les exercices avant mais ce soir là je faisais une petite démonstration à mon entourage :-)


Le 28 décembre Une STA à 6’35″ Nouveau public, nouvelle démonstration :-) Une table en DYN sur une base de 75m en moyenne en 1mn avec des récup de 1’30″ Une belle apnée dynamique calme sur 3’30 pour conclure la soirée ( au fait la longueur du bassin de la piscine de Cloyes est composée de 100 carreaux :-) )
J’adore les entrainements du vendredi soir, encore merci à tous et à l’année prochaine…


Une reprise exceptionnelle de l’entrainement le 2 janvier après 4 jours d’interruption : Entrainement N°1 1600m d’apnée Une table basée sur du 75m de longueur avec 2mn de récupération entre chaque, (accélération du rythme de nage en bi-palmes, 1’28, 1’22, 1’16, 1’11, 1’05, 58″) Un *** 125m en 1’45″ *** histoire de vérifier sa forme :-) Les exercices poumons vides sur le fond de 2m50 pour se détendre quand il reste un peu de temps.


Le 3 janvier Une STA à 6’01″ (toujours le principe de deux lachers de bulles en général le premier aux alentours de 1’30″ le second 2’30″) Exercices physiques DYN 28 x 50m (total 1400m) et 125m au final après une séance basée sur 75m


Le 4 janvier Une STA à 6’21″ Exercices physiques DYN 24 x 50m (total 1200m) et un 100m DNF au final après une séance basée sur du 50m rapide


Le 5 janvier Une forme excellente, un échauffement de 30′ incluant une relaxation totale de 15′ d’ailleurs ce jour là les apnées m’ont paru encore plus agréable que d’habitude, la sensation était vraiment bonne et je n’avais qu’une envie, RESTER dans l’eau :-) D’ailleurs les temps parlent naturellement : Une STA à 6’48″ Exercices physiques DYN 50m, 60m, 65m, 70m, 75m puis resté sur du 75m (total 1400m) Un 125m au final après cette séance basée sur du 75m


Le 6 janvier Nouvelle approche en statique, je ne travaille pas sur une table établie mais sur une préparation physique et mentale totalement différente de mes habitudes. Résultat : premier spasme à 4’10″ et une sortie volontaire à 6’05″ avant mon entrainement de Dynamique (même exercice que les jours précédents sur du 60m)


Le 7 janvier Pas de statique aujourd’hui, je fixe désormais ma séance d’échauffement à 15mn et je pense bien à associer mes exercices respiratoires à mes mouvements.


Une belle table CO₂ : Apnées 50m, récupération 2′, moins 15″ chaque fois jusqu’à 15″ de récupération (total 8x50m) temps de nage 1’08,06,03,01,59,57,55″ et 54″ Puis 75m en 1″20, 80m en 1″15 et final 120m en 1″36′ avant d’être interrompu par l’ouverture des vannes de filtrage, quelle aventure ce soir :-)


Le 8 janvier La même table CO₂ qu’hier mais sur une base de 60m, récup 2′, moins 15″ chaque fois jusqu’à 15″ de récup (total 8x60m) temps de nage 1’10 au départ, 59″ à la fin ! Puis 75m, 80m. Ensuite 6x50m en DNF, travail technique 150m en monopalme Encore un bel entrainement ce soir :-) 
L’objectif, étant à l’aise sur cette table, est de la garder par intermittence sur 10 entrainements avec mes tables O₂ et augmenter progressivement. à suivre…


Le 9 janvier Table personnelle O₂ pour une préparation sur du 100m maximum de temps : Augmentation de la distance de base de 30m puis 40, 50, 60, 70, 80, 90, 100m avec le même temps de récup : 2 mn. Puis nage dynamique lente sans forcer sur l’inspiration de départ 2’25 puis 3’13 entrainement toujours aussi agréable dans ce superbe cadre aquatique :-)


Les moments de détente privilégiés en fin de séance d’entrainement :-)


Le 10 janvier Échauffement 30mn, +400m (aujourd’hui j’avais froid et j’ai préféré faire comme je l’avais appris dans mon club à Lyon, nager un peu avant ma séance. Table 60m CO₂ comme le 8, avec sur la dernière longueur après 15s de récup, 10m de plus ! Ensuite Travail en DNF sur la même table après 5mn de repos, impeccable… Détente : Nage inversée DNF 75m et un DNF 60 en 59s pour conclure la séance… Pensez à vous relaxer, à profiter de l’instant présent, que votre entrainement soit toujours un plaisir et jamais une contrainte ou une obligation ! Merci Rachid, Elsa, Ben pour votre complicité et votre gentillesse :-)


Le 16 janvier J’ai hâte d’aller à l’entrainement de ce soir, histoire de constater si les exercices à sec ont été suffisants, ajoutés aux 15km de « run » parcourus en bord de mer et les deux séances de respirations et de Qi-Gong (cf ma page FB perso) Remarque : j’ai réussi à abaisser mes pulsations cardiaques après l’effort à 44/mn, nouveau test ce soir… à suivre Et bien voila une reprise bien sympathique : petite séance de STA pour démarrer, sans s’essouffler car la séance de DYN planifiée promettait d’être « rude » :-) 2 expirations bulles de 2′, deux STA à 2’30 et 4’45″ sans spasme. Table O₂ en DNF, la première de l’année : Augmentation de la distance de base de 50m puis 55, 60, 65, 70, 75m avec le même temps de récup : 3 mn à la recherche de la meilleure pénétration dans l’eau et de l’équilibre entre vitesse et consommation. Sensations géniales, temps entre 1’08 et 1’20 Puis une série DNF toujours mais travail technique : 8x50m, pour finir en détente en nageant comme je l’aime à l’envers 2x65m et 25mn de poumons vides. Petite pensée amicale pour mon amie Fanfan qui m’encourage chaque fois et qui m’impressionne à la surface en enchainant des distances incroyables ;-)


Le 17 janvier Une fois n’est pas coutume, j’ai partagé « mon » couloir avec quelques personnes au fil de mon entrainement. J’ai donc adapté celui-ci et j’ai travaillé sur du DYN poumons vides histoire de me rappeler les bonnes sensations éprouvées à New-York il y a quelques semaines. Après un bon échauffement, j’ai démarré su 6x50m TR de départ 1’45 puis 1’30, 1’00, 45″, 30″, 15″ !!!!
Ensuite incrément de 5m chaque fois pour finir sur un superbe 90m poumons vides toujours avec de très bonnes sensations, temps de récup régulier 2mn Puis j’ai terminé la séance par du DYN rapide cette fois poumons pleins 4x50m en 31′ Toujours quelques minutes détente à la fin :-)


Le 18 janvier En l’absence de mon surveillant de baignade, j’ai travaillé sur du rapide et de la longueur : Échauffement 45mn puis 8x50m DNF en limitant les mouvements complets à 3 maxi/25m Puis 8×50 DYN recup 30″ Une petite table poumons vides 50, 60, 75m TR 2′ 4x75m DYN au confort Et pour finir, du DNF à l’envers 4x50m !!! Quelques jolies bulles et un bel entrainement qui se termine en 2H. Au total en comptant les retours, j’ai parcouru un peu plus de 1800m La petite séance de bain à remouds avec mon amie Fanfan était bien méritée, je suis en pleine forme pour me remettre au travail ;-) Merci à Cyrielle, Max, Ben et Fredo :-) Le 19 janvier Même entrainement basé sur du DNF, une table O₂ avec TR 2′ et diminuant de 15″ jusqu’à deux fois 15″ pour un total de 10x50m. Puis repos 4′ Travail poumons vides 50m + 5m à chaque fois jusqu’à 75m :-) Aujourd’hui, piscine fermée cette AM !!! On ne se laisse pas abattre et la séance d’entrainement dans l’eau a laissé place à une séance improbable de snowboard à domicile, merci dame nature :-)


Le 25 janvier De retour à l’entrainement après une interruption de 5 longues journées ! Entrainement de 2h20 avec une table CO₂ habituelle sur 2mn de TR et 50, 60, 70, 75, 90, 100m de distance. Du PV et plus de 2000m en tout parcourus. Je vous passe désormais les détails des lâchés de bulles et de l’échauffement :-)


Le 26 janvier Une belle table O₂ 60m avec TR de 2′ moins 15″ jusqu’à 15″ de récup totale. Puis repos 4mn. Enchainement poumons vides 50, 60, 70, 75m :-) 125m sans inspiration forcée. (vidéo disponible grâce à Benoît qui ce soir en plus me faisait la sécurité dans l’eau, je lui ai fait faire de l’exercice croyez-moi :-) Et en fin de séance, dans un bassin vide, quelques exercices de sauvetage histoire de ne pas perdre la main, c’est important quand vous changez de partenaire de bien lui faire prendre conscience de vos besoins ;-)


Le 4 février Une reprise exceptionnelle, pour une préparation très particulière où l’entrainement doit me mener normalement vers un tournage en profondeur pour lequel il convient de faire des exercices spécifiques afin de vérifier l’aisance de manière répétitive ! Alors comme à chaque fois : échauffements 15mn, puis séance d’apnée STA (Lâchés de bulles et table 2’30 à 6′) puis enchainement DYN, 4x50m échauffement Une table O₂ 50m avec TR de 2′ moins 15″ jusqu’à 15″ de récup totale, 2x en fin de table. Le tout en 1h20 ! Puis l’entrainement personnel commence : DYN sur une distance donnée + STA au fond + DYN sur même distance qu’au départ (vous me suivez ? :-) ) Je m’étais planifié une progression sur 6 semaines pour parvenir aux performances prévues et tout ce que je peux vous dire, c’est que je suis déjà passé à l’entrainement de la semaine 4 :-) GROS MERCI à EDERN qui est de retour et qui me permet incontestablement d’obtenir cette aisance dans l’eau !!! Il est primordial quand on arrive à ce niveau, de se sentir non seulement soutenu mais aussi surveillé d’une manière très attentionnée afin de limiter les prises de risque. Merci également à l’équipe du centre nautique toujours aussi pro et sympathique. L’entrainement total a duré plus de 2h et je n’ai qu’une hâte : y retourner demain.


Le 5 février Échauffements 15mn, puis séance d’apnée STA (Lâchés de bulles et table 3′ à 6′) puis enchainement DYN, 4x50m échauffement, une table CO₂ 60m avec TR de 2′ puis augmentation de 5m en 5m jusqu’à 100m. Le tout en 1h30 ! Puis entrainement personnel suite d’hier : DYN sur une distance donnée + STA au fond + DYN sur même distance qu’au départ 10 m de plus qu’hier, je suis déjà passé à l’entrainement de la semaine 5, je pense que sérieusement, je vais m’y tenir maintenant :-) GROS MERCI à EDERN qui a tourné de nouveau une superbe vidéo que je vous mettrai sur la page réservée à cet effet :-)


Le 10 février Gros travail de concentration jeudi et samedi avec des tables CO₂ jusqu’à 100m avec des temps de récupération de 1’30″


Le 11 février Ce soir un bel entrainement CO₂ basé sur 60m. Puis 45m + 15″ STA + 45M à l’identique d’hier :-) 
 mon exercice personnel me convient bien, je me positionne au départ à l’endroit où je dois arriver ! pour faire le 45m, je pars de 20m et j’entame le même demi tour qu’après la STA de 15″ pour finir au même endroit :-) C’est plus facile pour le surveillant de suivre et c’est motivant pour moi. 400m de brasse pour m’essayer à une nouvelle pratique enseignée aujourd’hui, mais sans amélioration de mes performances pour le moment ! Je reviendrai sur cette pratique bientôt s’il s’avère qu’elle paye un jour ;-)


Le 25 février 12 jours d’absence de mon bassin fétiche mais des entrainements superbes sur les plages froides de Normandie dont vous verrez quelques images dans les jours prochains en ouvrant le menu « vidéos » :-) Résultat : 6’45″ en statique dans un eau à 31° Mon exercice personnel au final sur 45m, 15″ de STA puis 45m. En pleine forme. Les essais de ma nouvelle combinaison 1mm d’épaisseur me procurent de très bonnes sensations sur le DYN. En revanche j’avais essayé une taille au dessus de ma Camaro malheureusement en magasin elle était parfaite mais dans l’eau elle se détend beaucoup. J’ai donc commandé la taille en dessous car les sensations sont vraiment géniales. Si vous souhaitez plus de renseignement sur ce matériel, vous pouvez contacter mes amis Jérôme et Romain de Plongéquilibre à Paris 8, ils se feront un plaisir de vous guider dans vos choix. Je les remercie encore pour leur professionnalisme et leur gentillesse.


Les essais d’une nouvelle combinaison « tout terrain » ! Pour économiser celles de compétition :-)


Le 26 et 27 février Un entrainement précis pour tester une autre combinaison, cette fois une Mares de 3mm d’épaisseur très agréable à enfiler et à porter aussi. Bon comportement en mouvement lent et rapide avec un équilibrage plus important que la Camaro de 1 kg. La texture de cette combinaison me freine un peu plus que la Camaro mais en exercice, ça ne me dérange aucunement et cette matière s’abimera moins vite en piscine du fait de la fréquence importante de mes entrainements. Bilan : Le 50m DYN régulier en 30″, mon exercice personnel sur 50m + 15″ de STA + 50m, un DYN lent de 75m en 3’47″. Tout ça sur deux jours avec deux tables habituelles O₂ et CO₂ Prochain entrainement à partir du 29 avec 5m de plus sur chaque exercice.


Le 28 février En déplacement professionnel, j’en profite pour conclure un entrainement de Qi-Gong à l’hôtel par une table de statique à sec : 3′, TR 2′, incrément de 30″ en maintenant le TR à 2′ pour finir avec un STA à 5’30″ :-) Et voila… De bonne augure pour demain…


Petit résumé du mois de Mars Les entraînements se sont enchaînés de différentes façons, joggings sur les plages de Normandie avec des distances entre 6 et 8 km sur le sable et les galets, les conditions par ce temps étaient toujours un peu limites mais agréables à souhait face à la mer et au soleil couchant. Les séances à la piscine tournent toujours autour des tables habituelles avec quelques résultats progressifs depuis lundi dernier :

  • Table DYN CO₂ sur une base de 65m au départ incrément 5 en 5 jusqu’à 115m TR 2′ et O₂ de 75m TR de 2′ moins 15″ à chaque départ jusqu’à 30″
  • Statique 6’55″ après une séance superbe de respiration douce et assouplissement du corps pendant 30′
  • Table DNF CO₂ sur une base de 50m au départ incrément 5 en 5 jusqu’à 90m TR 2′
  • Entrainement personnel 50m pause STA 15″ puis retour 50m… Voila, je ne détaille plus les entrainements bien sûr sauf s’il apportent des informations complémentaires :-) J’ai commencé à initier plusieurs adeptes, à l’origine tous très bons nageurs ou nageuses et le plaisir de transmettre et de partager est presque aussi fort que celui de rester au fond ! Bienvenu à Fanfan, Stéphanie, Françoise, Michel, Martine, Jacques, Sandy et Marie qui apprécient désormais autant d’être sous l’eau qu’à la surface, merci pour leur confiance et leur gentillesse.

Dimanche 24 Mars Petit clin d’œil à mon ami Edern qui m’a suivi (ou m’a précédé !) avec sa « longboard skate » pendant mon run de 12km :-) Du coup, un rythme régulier, le plaisir de ne pas courir seul et la diversité de ses « acrobaties » sur sa belle planche, adepte du Dancing, c’est comme si vous courriez en regardant un spectacle, inutile de vous dire que vous ne voyez pas le temps passer… Résultat, moyenne supérieure à 10km/h en pleine forme.


Le 16 mai Les entrainements se sont succédés au fil des jours, alternant les runs, les arts martiaux et l’apnée en fonction de ma situation géographique.

Aujourd’hui était un jour particulier, j’ai fait un exercice très lent de DYN avec ma nouvelle combinaison Scuba Pro 1mm, un régal au niveau du confort, très légère avec ses 1mm, elle est juste bien pour la température du grand bassin de Cloyes et idéale pour celle du petit bassin :-)

Les chronos parlent d’eux-mêmes : 1’10″, 1’30″, 1’47″, 2’05, 2’25″, 2’47″, 3’04, 3’55 sur une table lente DYN avec un TR égal au dernier temps accompli chaque fois + 1mn, distance 50m à 140m…

Pour conclure, une fois n’est pas coutume, un STA dans le petit bassin histoire de vérifier les chronos après un mois sans STA ! Je commence par un laché de bulles de 2’35″ suivi d’un premier 5’17″ et d’un deuxième à 6’45″

Et voila, comme je le fais désormais avec quelques personnes qui me le demande en privé, je donne les détails de chaque séance à ceux qui sont intéressés, n’hésitez-pas à partager avec moi, c’est toujours un plaisir…

Petite précision, j’ai essayé la scuba pro en taille « L » la première fois et je ne me sentais pas du tout à l’aise dedans, j’ai donc demandé conseil à « Plongequilibre » dans le 8ième à Paris et ils n’ont pas hésité à me proposer la même en taille « M » qui me convient parfaitement. Je les remercie vivement pour leurs bons services :-)


Le 9 octobre Les entrainements se poursuivent moins régulièrement faute de temps mais le plaisir est toujours le même ! Après des moments forts, partagés avec mon binôme, je continue de fréquenter chaque fois que possible le centre nautique de Cloyes sur le Loir.

Aujourd’hui je prends plaisir à compléter cet article après avoir augmenter mon propre record poumons vides à 3’18″ :-)

Mes préparations ont évolué, le fait de pouvoir disposer chaque fois que nécessaire de ma voie d’eau et d’un espace accueillant est propice à la qualité des entrainements.

Un bonheur régulier de me retrouver là et de profiter durant des heures du silence...

Un bonheur régulier de me retrouver là et de profiter durant des heures, du silence…

La semaine dernière je réalisais de belles performances en DNF, en réitérant mes exploits précédents, je termine aujourd’hui ma séance de la meilleure façon qu’il soit.

Si vous souhaitez plus d’information concernant mes nouvelles méthodes de travail et de préparation ou sur cette dernière séance, n’hésitez-pas à poser vos questions :-)

David

Les derniers projets vidéo me demandent une rigueur d’entrainement et des performances jusqu’alors jamais envisagées. Je m’entraine pratiquement chaque jour désormais depuis deux mois et j’alterne les exercices d’un jour à l’autre.

Ces fameuses séries que j’enchaine sur des longueurs avec un rythme que je ralentis au fur et à mesure et de façon progressive et régulière commençant à environ 1’45″ pour terminer au mieux de ma forme et toujours sans forcer à 4″

Puis j’enchaine avec mon exercice au demeurant pénible mais si agréable et satisfaisant en soi ! Je ne cherche pas à pousser mes limites, simplement, ce dernier exercice nécessite une concentration absolue et le respect stricte des règles de sécurité et de préparation. Le minimum de distance parcourue et surtout l’enchainement de plusieurs essais à plus de 90m à chaque fois pour finir entre 120 et 140m. Le premier projet est lié à la profondeur et l’entrainement rigoureux est une nécessité. Le deuxième est lié à la précision et à au temps que je parviens à réaliser poumons vides. Il me faut donc travailler cette technique chaque fois que possible et c’est mon plus grand plaisir dans l’eau. J’adore me sentir lourd et privé de mon air précieux sans en manquer réellement ! Les sensations sont énormes et quand je reprends des séries poumons pleins, je n’en ressens que les bons aspects.

Je suis proche de mes objectifs désormais, une des deux vidéos devrait arriver très vite, pour la deuxième, j’ai besoin de mon binôme et pour cela, de m’entrainer avec elle. Je serai donc patient et continuerai très certainement d’augmenter mes performances jusqu’à parvenir au bon moment :-)

à bientôt à tous…


Le 23 novembre Je viens de réaliser une nouvelle expérience poumons vides.

Par rapport à ce que je souhaitais reproduire, il me fallait maitriser un poumons vides en Dynamique, c’est à dire en mouvement cette fois mais pas comme on s’y attendrait en pensant à l’apnée. Pas question de palmes ni même de combinaison de plongée ! Je vous réserve la surprise de ma préparation et de ma performance, j’ai travaillé dur et avec précision pour y parvenir et le résultat est à la hauteur de mes attentes.

Comme je le dis souvent et comme vous pouvez le lire sur mon blog ici et là au gré de mes articles, l’essentiel est de se satisfaire de ses actions et satisfaire ceux qui vous entourent. Ca relève de l’exploit, je m’étais préparé pendant de longs entrainement avec des temps aux alentours de 1’10″ au maximum. Pour réaliser ce que j’ai fait et que vous découvrirez prochainement en vidéo, j’ai eu besoin de parvenir à 1’30″ poumons vides et en mouvement !

Au bord d’une éventuelle Samba qui n’est jamais apparue, je me suis concentré chaque fois sur ma nouvelle méthode de gestion du mental et du froid, je pense à la seconde près. Mon ami Edern et un maitre-nageur sauveteur pour me surveiller à l’extérieur du bassin, mon fils Vincent dans l’eau au cas où et de la patience et de la présence d’esprit pour que tout se déroule comme prévu.

Etre en jonction avec quelqu’un cette fois fut ma condition exclusive, stricte et définitive pour que je continue. Mon associé m’avait envoyé également ses vœux de réussite quelques minutes avant, tous ces détails qui contribuent à vous relaxer un peu plus encore.

J’ai mis du temps avant de parvenir à me concentrer, il faisait froid à l’extérieur du bassin. Bien qu’ayant fait mes tests en bassin d’eau glacé la semaine précédente, les conditions cette fois étaient différentes. Plonger dans un bassin d’eau froide et ressortir quelques 3’21″ après ne m’impressionne pas ! Mais s’échauffer au froid pour ensuite rester plus d’une heure dans l’eau froide limite grandement les aptitudes habituelles.

Je n’avais que faire malgré tout de ces considérations, le simple fait de me concentrer sur ce beau défi que je m’étais fixé était suffisant pour contribuer à ce que mon mental puisse de nouveau se focaliser comme à mon habitude.

Un lieu d'exception pour un challenge d'exception :-)

Un lieu d’exception pour un challenge d’exception :-)

C’est après m’être préparé physiquement et mentalement que je m’attaquais à la première tentative. Les deux premières tentatives de déplacement poumons vides étaient limites malgré mes temps de récupération strictes et adaptés à mes entrainements précédents.

Je me suis souvenu chaque fois des descentes dans des eaux avoisinant les 18° avec mon binôme où nous avions terminé notre session en maillot de bain en plongeant jusqu’à 30m à Marbella. Mais en définitif, je ne suis parvenu à libérer mes pensées qu’en fermant les yeux et en calculant chaque mouvement par anticipation.

Enchainant 11 mouvements au total, je me disais que je pourrai éventuellement en supprimer un ou deux si cela s’avérait nécessaire ! Mais je suis tout de même allé jusqu’au bout de mes enchainements, avec ma remontée propre et précise, bien concentré sur mes actions, où devais-je poser les mains, bien respirer ensuite trois fois comme je le fais systèmatiquement et saluer mon « surveillant » avec mon signe rassurant et mon sourire habituel : « I AM OK » !!!

A partir de la troisième tentative, j’ai compris qu’il fallait que je sorte de mon corps pour me calmer et parvenir aux mouvements parfaits. Réalisant chaque fois que je parvenais au résultat attendu, je prenais un peu plus d’assurance et j’augmentais comme à chaque fois mes temps.

La séance s’est déroulée sans masque et j’avoue que le chlore de la piscine a eu raison de ma vue pendant toute la soirée !!! Même si certains enchainements ont été fait les yeux fermés, je ne voyais absoluement rien les yeux ouverts hahaha !

Les deux dernières tentatives se sont faites en près de 1’50″, ce qui correspond à 1’28″ de moins que mon meilleur temps poumons vides mais en statique.

J’ai hâte de partager avec vous le résulat de cette expérience, certains ne le croiront pas, d’autres passionnés des mêmes activités que moi apprécieront l’approche que j’ai faite de deux sports en un seul j’en suis sûr.

Les vidéos sont bien sûr faites en un seul jet, pas de montage, pas de triche, pas de coupure ! J’aime ce que je fais et ce que je partage et ceux qui veulent me rejoindre dans le bassin sont les bienvenus.

Vous devez savoir que pour les besoins du film et de la prise de séquence en des points différents, j’ai recommencé 10 fois la séquences en observant une récupération de mon temps d’apnée + 1′ chaque fois, pour être sûr de ne pas devoir arrêter précocément. Merci à Gwenn pour avoir pris en charge cette mission, loin d’être la moins importante dans ce genre de projet. Lors de mes entrainements, je n’avais jamais fait plus de 4 tentatives !

Merci à Jennifer pour la qualité de ses vidéos et photos en surface, elles sont exceptionnelles vraiment ! Merci à Edern et Vincent pour les vidéos dans l’eau et la surveillance ainsi qu’à Alex pour sa surveillance supplémentaire.

Pour conclure, je vous précise que j’étais exténué après cette séance comme jamais je ne l’ai été auparavant malgré ma longue expérience. Mais 24h après, au moment où je rédige ces premières lignes, je me sens en pleine forme et déjà prêt à préparer mon prochain défi…à suivre :-)

Je publierai le lien de la vidéo dès qu’elle sera disponible prochainement.

à très vite…

Et le voici enfin :-)

Image de prévisualisation YouTube

Vous êtes nombreux à me poser des questions concernant ce film, alors voici quelques détails :

1 ) Le kimono vient directement de chine, il est taillé sur mesure et bien évidemment, il convient de le rincer allégrement et de le savonner (pour ma part au savon de Marseille) après l’utilisation en piscine.

2 ) Le travail poumons vides est une recherche personnelle de maitrise, non seulement du physique mais aussi du mental. La sensation est incroyablement forte. Tout se passe plus vite, la maitrise du ressenti ne se fait absolument pas de la même manière ! L’erreur peut venir beaucoup plus facilement et il arrive parfois de « partir » beaucoup plus vite dans une autre perception du réel…

3 ) En effet, je vide mes poumons en parti avant d’immerger ma tête et je continue de « purger » ce qu’il me reste en avançant les 20 premières secondes, pour être sûr de pouvoir faire les mouvements.

4 ) La sensation d’apesanteur ou de lenteur n’est pas accentuée, certains mouvements peuvent se réaliser plus rapidement car le « tranchant » de lame se fait de la même manière que sur un Dojo. En revanche, d’autres mouvements sont tellement complexes à exécuter que l’eau les freine quoi que je fasse !

5 ) Le sabre n’est pas mon sabre d’époque « Masahiro » présenté sur mon blog :-) C’est un sabre d’entrainement plus « contemporain »…Il est d’ailleurs beaucoup plus léger, ce qui n’était pas à mon avantage dans l’eau !

6 ) Le montage est signé de mon ami « Gérôme Vassilacos », la musique est une reprise de Pink Floyd, TIME, de easy Star All-Stars. Merci à lui pour ses conseils bienvenus…

7 ) Il y a 3 personnes à la surveillance dont un sauveteur qui suit mes déplacements du retour au bord du bassin, je le précise volontairement sur le film, rien n’est laissé au hasard.

8 ) Le symbole chinois signifie « Équilibre »

Calligraphie chinoise "Equilibre"

Calligraphie chinoise « Equilibre »

9 ) Pour conclure, je ne vois rien dans l’eau, le chlore et la séance d’entrainement et les nombreux essais ont raison de ma vue à chaque fois hahaha. Mon repère en venant de loin, reste le « T » bleu tracé au fond du bassin où se trouve posé le sabre. Ensuite, je garde les yeux ouverts pour l’esthétisme du film mais je réalise tous ces mouvements (comme tous mes katas d’ailleurs) à l’aveugle en temps normal :-)

Merci encore à vous tous pour votre amitié et votre complicité…<3

Technique de la carpe !

Une des pratiques respiratoires rencontrée dès lors que vous souhaitez aller encore plus loin, que ce soit dans un temps de STA ou en DYN et plus sérieusement encore en profondeur se trouve être la « Carpe ». Cette méthode doit son nom au poisson qui fait ce mouvement particulier pour s’oxygéner en surface… Le principe essentiel est d’essayer d’emmagasiner le maximum d’air additionnel en insufflant par petits mouvements répétitifs forcés avec la bouche (comme un poisson) quelques bouffées d’air supplémentaires qui viennent s’ajouter à votre capacité vitale initiale. L’exercice n’est pas si simple qu’il y paraît, voire même dangereux dans certains cas. Il doit être pratiqué, progressivement, de manière à bien en ressentir les effets positifs et éliminer les sensations négatives si elles se produisent. Au départ, les exercices peuvent se faire à sec, pendant vos échauffements, sans forcer. Au fur et à mesure d’une certaine maitrise acquise, vous pouvez commencer à prendre de plus en plus d’air jusqu’au moment où vous sentirez qu’il est inutile de forcer. Alors c’est à ce moment que vous pourrez mettre en pratique et comparer vos performances avec et sans cette méthode. Pour ma part, je suis venu très tard à cette pratique que j’utilise plus comme un effet de concentration supplémentaire avec « l’idée » malgré tout que ça me sert à quelque chose. En revanche, je ne peux pas dire réellement que j’ai pu augmenter mes performances maximales puisqu’elles datent toutes d’avant l’utilisation de cette méthode :-) J’ai essayé de faire une apnée STA en l’utilisant mais la sensation n’est pas idéale pour le moment, je me contente donc de continuer mes STA comme auparavant.


Quelle amélioration obtenir ? La technique de la carpe, en augmentant votre capacité vitale, permet d’améliorer les temps d’apnées à priori mais ces données sont variables en fonction des individus. Actuellement, la majorité des compétiteurs sont des adeptes de la carpe.


La carpe en apnée statique. Comme je vous l’explique plus haut, la tension créée par cette méthode ne me donne pas envie pour le moment d’en abuser, bien que certains recommandent de l’utiliser à partir d’apnée statique de plus de 5mn, je dépasse régulièrement les 6’45″ sans l’utiliser ! Si mes envies un jour me conduisent à participer à quelques compétitions, il sera toujours temps pour moi de consacrer plus de temps à cette méthode. Cette technique demande véritablement un apprentissage et une accommodation physiologique.


La carpe et la profondeur. Pour toutes les techniques en profondeur, l’augmentation du volume pulmonaire permet d’améliorer vos performances, toujours à partir du moment où vous souhaitez aller encore plus loin ! Lors de mes dernières descentes entre 30 et 50 mètres, je n’ai pas eu besoin de pratiquer cette technique, mes futurs déplacements et projets en eaux profondes laissent présager de l’utilisation sérieuse de cette pratique, je reviendrai sur mes sensations obtenues au moment opportun.


Pratique :-) Il convient d’adapter votre corps aux modifications engendrées par cette méthode, dès lors que vous commencez à éprouver le besoin de l’utiliser, il faut démarrer progressivement comme dans toute méthode de stretching, commencer à habituer votre corps aux distorsions par des exercices de positionnement assis, debout puis en mouvement. Par exemple après plusieurs entrainements avec deux mouvements de carpe par exemple, augmentez d’un mouvement supplémentaire et laissez de nouveau votre corps s’habituer etc. Pour obtenir un rendement efficace, une fois votre inspiration normale effectuée, (la bouche grande ouverte et le plus rapidement possible), vous devez bloquer l’air au niveau de la glotte, (geste qui s’obtient naturellement quand vous faites en sorte de ne pas laisser l’air s’échapper quand vous ouvrez la bouche) puis vous devez essayer de « happer » des bouffées d’air en bloquant votre langue sur le palais en faisant vos petites inspirations et fermant la bouche à chaque fois pour emmagasiner l’air ainsi obtenue en plus de l’air du départ. Si le sentiment d’inconfort est présent, c’est que vous avez trop forcé, c’est à ce moment que cela peut être éventuellement dangereux et provoquer des lésions pulmonaires importantes. Respectez votre corps à la recherche de vos propres limites, sans copier sur votre voisin et sans vouloir toujours obtenir un résultat supplémentaire si vous n’y trouvez pas le plaisir :-) à bientôt… David Mesmacque Démonstration du mouvement de la carpe avant une apnée Statique…

La brasse, l’apnée

La brasse et l’apnée ! Quelques films sur le net permettent une approche des techniques de brasse en natation pure et parfois celle utilisée pour pratiquer l’apnée. Les méthodes ne sont pas les mêmes mais le résultat de nos actions sur nos muscles après un long entrainement lui oui ! En effet la brasse est une nage éprouvante pour le dos, les cervicales et les lombaires, ce qui peut donner lieu à des épisodes douloureux et à des contractions musculaires. Personnellement, je ne pratique pas la brasse apprise lors de mes cours de natation au club quand j’étais gamin. Lorsque je m`entraine seul, j`utilise certes la technique des jambes décrite apprise en club de natation mais j`utilise une technique de bras totalement différente. Comme en entrainement sans surveillance on ne peut pas faire de grandes distances en apnée seul, je fais 3 voire 5 mouvements complets et je souffle à fond en poussant sur les jambes afin de reprendre ma respiration en `perdant` un mouvement de bras complet (par rapport au mouvement propre à l`apnée), c`est uniquement dans ce cas que j`exécute le mouvement de brasse de surface… Contrairement à la pratique standard de la brasse, les bras ont une grande importance dans mon mouvement, en revanche ils sont également gros consommateurs d`O2 ! Alors quel est le bon équilibre entre la force d`impulsion qui va nous faire glisser et la meilleure puissance à exercer pour économiser son O2 ? J`y travaille régulièrement et j`attends vos avis bien sur :-)


Plusieurs personnes de mon entourage comme moi d`ailleurs souffraient de douleurs au niveau du dos, je vous liste les groupes musculaires mis à l`épreuve pendant la brasse :

  • Psoas-iliaques
  • Carré de lombes
  • Pectoraux
  • Sur-épineux
  • Sous-épineux
  • Deltoïde
  • Sous-clavier
  • Grand dorsal
  • Rhomboïdes
  • Angulaires de l`omoplate
  • Cervicaux postérieurs
  • Sous occipitaux
  • Scalènes
  • Trapèze
  • Sterno-cléïdo-mastoïdien

Donc les étirements doivent être en relation avec toutes ces zones et surtout ils doivent être pratiqués régulièrement si les entrainements sont soutenus et fréquents… Ci-dessous un 50m en DNF à NYU, un moment d’exception dans un superbe bassin à New-York university!

Image de prévisualisation YouTube

Voici pour conclure ce post ceux que je pratique :

1) Relaxation complète avant de commencer (longues inspirations, corps détendu, sur le sol ou debout en fonction des mouvements et du lieu etc…)

2) J`essaye d`identifier les organes que j`ai le plus sollicités après l`effort

3) Je m`étire complètement (mains vers le ciel sur la pointe des pieds)

4) Puis j`attaque : Assis de préférence, dos bien droit, main sur la tête, doigts croisés, on laisse tomber la tête doucement à l`expiration, les coudes vers le sol (cervicaux postérieurs) puis on garde la position, on glisse une main sous une fesse et avec l`autre, à l`expiration, on attrape la tête que l`on place à 45° à l`opposé de la main sous la fesse (vous me suivez !) et vous laissez tomber la tête de nouveau. On change bien sûr de côté quand on a fini (Scalène postérieur) Ensuite toujours dans cette position, on attrape cette fois la tête par le front, coude levé et on dirige la nuque vers l`épaule opposée à la main sous la cuisse (SCM à retrouver dans la liste) Puis toujours dans la même position, on incline la tête sur le côté vers l`épaule opposé à la main sous la cuisse (toujours) (Trapèze) et pour ces exercices, on laisse toujours les épaules bien droites. Ensuite on descend pour détendre les sur-épineux : on commence jambes détendues, les genoux légèrement fléchis, le dos bien droit, le bras droit tendu et dirigé vers la hanche gauche, on saisit l`avant bras et on étire vers l`extérieur en expirant doucement. On passe aux sous-épineux, assis ou en yogi, même position mais on attrape le bras sous le coude que l`on amène doucement à l`expiration à l`épaule opposée. (Pour les deltoïdes et le grand pectoral), j`ai une petite variante par rapport aux exercices traditionnels : on se positionne face à un angle de mur et on se laisse aller vers ce mur mains bien à plat, bras fléchis à 90°, on respecte l`axe tête-tronc-jambes, on respire normalement, le poids du corps faisant l`étirement à lui seul. (Pour le grand dorsal), on se met à genoux sur les talons face à un mur à 30 cm environ, les bras en l`air. On se penche en avant jusqu`à mettre les mains en appui contre le mur. En expirant, laisser la tête fléchir librement et le poids du corps agir. Le moment le plus fun : (Les rhomboïdes !) Mettez-vous en yogi face à un pied de table ou à un support quelconque si vous manquez de table, vous attrapez le pied de table avec vos deux mains à hauteur des épaules, vous laissez votre tête tomber en avant et en expirant vous laissez retomber votre buste vers l`arrière…On y est ?! Les épaules bien relâchées et la tête ainsi entre les bras. (Le carré de Lombes) c`est un muscle que l`on néglige souvent et qui peut être source de douleur, il s`étend de la crête iliaque (bassin) à la dernière côte. Il contribue à l`expiration, en déplaçant la dernière côte vers le bas, ainsi qu`à la flexion du tronc, inutile de vous préciser qu`il faut le soigner. En yogi, mains derrière le cou, en expirant on incline le coude gauche vers le sol, maintenez votre côté droit bien relâché en respirant profondément, augmentez la flexion du buste. Pour faciliter le retour à la position initiale aidez-vous en posant votre main gauche au sol.


Voilà, j`espère que ces explications vous ont plu, attention aux précautions de base pendant les étirements (jamais d`à-coups, jamais de point douloureux, concentrez-vous, ressentez votre corps (bref continuez votre apnée mais une fois la position maximale atteinte, maintenez la position…) à bientôt… David Mesmacque Démonstration d’un 50m DNF, poumons vides à New-York en 2012…

Le Diagramme de Gantt

Le Diagramme de Gantt : Un Outil Intemporel pour la Gestion de Projet

Le diagramme de Gantt demeure un instrument essentiel de visualisation graphique pour la gestion des projets, en alignant les tâches selon un ordre logique, marqué par les dates de début et de fin. Inventé en 1910 par l’Américain Henry Gantt, cet outil a traversé plus d’un siècle pour devenir un pilier de la planification projet, souvent utilisé conjointement avec le réseau PERT. Sa flexibilité lui permet de s’adapter à divers concepts et ordonnancements.

Présent dans la plupart des programmes d’enseignement supérieur, le diagramme de Gantt n’est pas uniquement théorique. Il est avant tout un outil pragmatique pour ceux qui cherchent à hiérarchiser leurs actions efficacement. Son application nécessite une méthodologie claire : définir les tâches par ordre de priorité, en tenant compte des ressources disponibles. Voici un aperçu des étapes typiques de planification :

  1. Priorisation des fabrications avec des échéances proches.
  2. Gestion des besoins immédiats (commandes, certifications, etc.).
  3. Organisation des actions courtes et indépendantes.
  4. Séquencement des tâches, du plus simple au plus complexe.
  5. Planification finale pour achever le projet.

Le diagramme s’adapte à une multitude de contextes, allant de la gestion de calendriers dans divers domaines (études, sports, production) à la coordination de multiples projets pour divers clients. Il aide à la comparaison de fournisseurs, à l’observation de délais critiques, à l’élaboration de business plans, et bien plus. Sa versatilité en fait un outil de choix pour la supervision de projets parallèles ou la gestion de tâches communes entre différents projets.

Application et Partage d’Expérience

Vous pouvez découvrir l’application pratique de cette méthodologie à travers des tableaux et graphiques que j’ai développés sur Excel, disponibles sur notre page Facebook. Que ce soit dans des ateliers décisionnels, ou dans les domaines du marketing, du management, ou de la finance, j’ai eu l’occasion d’explorer une variété de cas au cours de ma carrière. Je suis toujours ravi de partager ces expériences avec ceux qui sont intéressés.

Je propose également des formations sur la « data visualisation » pour apprendre à choisir les graphiques adaptés à chaque type de données, et les outils permettant d’atteindre les meilleurs résultats.

Réflexion Finale

Les observations et conseils partagés ici n’engagent que moi, David Mesmacque. Votre feedback est précieux : si vous identifiez une erreur ou un risque de mauvaise interprétation, n’hésitez pas à me le signaler.

En guise de récréation, rappelons les mots de Dwight Eisenhower : « Un intellectuel est un homme qui utilise plus de mots que nécessaire pour raconter plus qu’il ne sait. » Cette réflexion s’applique à tous les décideurs, comme Eisenhower lui-même qui a utilisé sa « Matrice de Eisenhower » pour prioriser les actions lors du D-Day. Cette matrice, tout comme le diagramme de Gantt, nous aide à classer nos tâches par importance et urgence, garantissant une gestion de projet efficace.

ganttgant-dm-okEcrivez-moi ;-)

Le manager et la solitude

Le Manager et la Solitude : Un Paradoxe de Leadership

Dans un monde hyperconnecté, la solitude peut sembler une énigme, surtout pour les managers engagés dans l’orchestration quotidienne des dynamiques d’équipe. Inspiré par une interrogation pertinente d’un follower sur Twitter, cet article explore la solitude inhérente au rôle de manager, tout en démêlant les nuances entre solitude bénéfique et isolement préjudiciable.

Solitude : Une Compagne de Réflexion La solitude, souvent perçue comme le revers de la médaille du leadership, est en réalité une compagne constante de réflexion et d’analyse. Henry Mintzberg, dans son ouvrage « Managers Not MBAs », souligne l’importance de la réflexion dans le management : « La gestion efficace est moins question de savoir-faire technique que de savoir-être, de comprendre les nuances humaines et organisationnelles. » La solitude permet au manager de construire sa vision et de préparer le terrain pour l’action collective.

L’Art de S’entourer La solitude du manager ne signifie pas l’isolement. Comme l’a dit Warren Bennis, « Le meilleur leader est celui qui sait quand déléguer et quand intervenir. » La capacité à bien s’entourer, partager et distribuer les tâches est cruciale. Ce n’est pas tant la présence physique des autres qui éloigne la solitude, mais la qualité des interactions et la construction d’un environnement collaboratif.

De la Solitude à la Force Au fil de mes 25 ans d’expérience en management, jamais je n’ai frôlé le désespoir. Chaque défi est une leçon, chaque épreuve une opportunité de renforcement. La solitude, correctement apprivoisée, devient une force. Elle enseigne l’autonomie, la prévoyance et l’espoir. John Donne a écrit, « Nul homme n’est une île », rappelant l’interdépendance inévitable entre solitude et communauté.

La Solitude et l’Engagement La réponse absente de l’initiateur du débat sur la solitude confirme une perspective personnelle : ignorer les contributions des autres mène à un isolement choisi, non à une solitude imposée. La distinction entre solitude et isolement réside dans notre capacité à engager, partager et progresser ensemble.

Solitude : Un Espace de Ressourcement La solitude offre un lieu de recueillement et de ressourcement, essentiel à l’équilibre personnel et professionnel. Elle permet de se reconnecter à ses valeurs, d’orienter son leadership et d’enrichir ses relations. En puisant dans ma propre expérience, j’encourage l’entourage à transcender les moments de doute, en partageant connaissances et soutien.

 


Un lieu de recueillement, propice à la réflexion…Savoir se ressourcer…


En conclusion, la solitude du manager n’est pas un signe de faiblesse, mais une invitation à la croissance personnelle et professionnelle. En la distinguant de l’isolement, en l’embrassant comme une source de force et d’inspiration, le manager peut transformer la solitude en un puissant levier de leadership.

David Mesmacque