La brasse, l’apnée

La brasse et l’apnée ! Quelques films sur le net permettent une approche des techniques de brasse en natation pure et parfois celle utilisée pour pratiquer l’apnée. Les méthodes ne sont pas les mêmes mais le résultat de nos actions sur nos muscles après un long entrainement lui oui ! En effet la brasse est une nage éprouvante pour le dos, les cervicales et les lombaires, ce qui peut donner lieu à des épisodes douloureux et à des contractions musculaires. Personnellement, je ne pratique pas la brasse apprise lors de mes cours de natation au club quand j’étais gamin. Lorsque je m`entraine seul, j`utilise certes la technique des jambes décrite apprise en club de natation mais j`utilise une technique de bras totalement différente. Comme en entrainement sans surveillance on ne peut pas faire de grandes distances en apnée seul, je fais 3 voire 5 mouvements complets et je souffle à fond en poussant sur les jambes afin de reprendre ma respiration en `perdant` un mouvement de bras complet (par rapport au mouvement propre à l`apnée), c`est uniquement dans ce cas que j`exécute le mouvement de brasse de surface… Contrairement à la pratique standard de la brasse, les bras ont une grande importance dans mon mouvement, en revanche ils sont également gros consommateurs d`O2 ! Alors quel est le bon équilibre entre la force d`impulsion qui va nous faire glisser et la meilleure puissance à exercer pour économiser son O2 ? J`y travaille régulièrement et j`attends vos avis bien sur 🙂


Plusieurs personnes de mon entourage comme moi d`ailleurs souffraient de douleurs au niveau du dos, je vous liste les groupes musculaires mis à l`épreuve pendant la brasse :

  • Psoas-iliaques
  • Carré de lombes
  • Pectoraux
  • Sur-épineux
  • Sous-épineux
  • Deltoïde
  • Sous-clavier
  • Grand dorsal
  • Rhomboïdes
  • Angulaires de l`omoplate
  • Cervicaux postérieurs
  • Sous occipitaux
  • Scalènes
  • Trapèze
  • Sterno-cléïdo-mastoïdien

Donc les étirements doivent être en relation avec toutes ces zones et surtout ils doivent être pratiqués régulièrement si les entrainements sont soutenus et fréquents… Ci-dessous un 50m en DNF à NYU, un moment d’exception dans un superbe bassin à New-York university!

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=dSdoLfZIizM[/youtube]

Voici pour conclure ce post ceux que je pratique :

1) Relaxation complète avant de commencer (longues inspirations, corps détendu, sur le sol ou debout en fonction des mouvements et du lieu etc…)

2) J`essaye d`identifier les organes que j`ai le plus sollicités après l`effort

3) Je m`étire complètement (mains vers le ciel sur la pointe des pieds)

4) Puis j`attaque : Assis de préférence, dos bien droit, main sur la tête, doigts croisés, on laisse tomber la tête doucement à l`expiration, les coudes vers le sol (cervicaux postérieurs) puis on garde la position, on glisse une main sous une fesse et avec l`autre, à l`expiration, on attrape la tête que l`on place à 45° à l`opposé de la main sous la fesse (vous me suivez !) et vous laissez tomber la tête de nouveau. On change bien sûr de côté quand on a fini (Scalène postérieur) Ensuite toujours dans cette position, on attrape cette fois la tête par le front, coude levé et on dirige la nuque vers l`épaule opposée à la main sous la cuisse (SCM à retrouver dans la liste) Puis toujours dans la même position, on incline la tête sur le côté vers l`épaule opposé à la main sous la cuisse (toujours) (Trapèze) et pour ces exercices, on laisse toujours les épaules bien droites. Ensuite on descend pour détendre les sur-épineux : on commence jambes détendues, les genoux légèrement fléchis, le dos bien droit, le bras droit tendu et dirigé vers la hanche gauche, on saisit l`avant bras et on étire vers l`extérieur en expirant doucement. On passe aux sous-épineux, assis ou en yogi, même position mais on attrape le bras sous le coude que l`on amène doucement à l`expiration à l`épaule opposée. (Pour les deltoïdes et le grand pectoral), j`ai une petite variante par rapport aux exercices traditionnels : on se positionne face à un angle de mur et on se laisse aller vers ce mur mains bien à plat, bras fléchis à 90°, on respecte l`axe tête-tronc-jambes, on respire normalement, le poids du corps faisant l`étirement à lui seul. (Pour le grand dorsal), on se met à genoux sur les talons face à un mur à 30 cm environ, les bras en l`air. On se penche en avant jusqu`à mettre les mains en appui contre le mur. En expirant, laisser la tête fléchir librement et le poids du corps agir. Le moment le plus fun : (Les rhomboïdes !) Mettez-vous en yogi face à un pied de table ou à un support quelconque si vous manquez de table, vous attrapez le pied de table avec vos deux mains à hauteur des épaules, vous laissez votre tête tomber en avant et en expirant vous laissez retomber votre buste vers l`arrière…On y est ?! Les épaules bien relâchées et la tête ainsi entre les bras. (Le carré de Lombes) c`est un muscle que l`on néglige souvent et qui peut être source de douleur, il s`étend de la crête iliaque (bassin) à la dernière côte. Il contribue à l`expiration, en déplaçant la dernière côte vers le bas, ainsi qu`à la flexion du tronc, inutile de vous préciser qu`il faut le soigner. En yogi, mains derrière le cou, en expirant on incline le coude gauche vers le sol, maintenez votre côté droit bien relâché en respirant profondément, augmentez la flexion du buste. Pour faciliter le retour à la position initiale aidez-vous en posant votre main gauche au sol.


Voilà, j`espère que ces explications vous ont plu, attention aux précautions de base pendant les étirements (jamais d`à-coups, jamais de point douloureux, concentrez-vous, ressentez votre corps (bref continuez votre apnée mais une fois la position maximale atteinte, maintenez la position…) à bientôt… David Mesmacque Démonstration d’un 50m DNF, poumons vides à New-York en 2012…

Le Diagramme de Gantt

Le Diagramme de Gantt : Un Outil Intemporel pour la Gestion de Projet

Le diagramme de Gantt demeure un instrument essentiel de visualisation graphique pour la gestion des projets, en alignant les tâches selon un ordre logique, marqué par les dates de début et de fin. Inventé en 1910 par l’Américain Henry Gantt, cet outil a traversé plus d’un siècle pour devenir un pilier de la planification projet, souvent utilisé conjointement avec le réseau PERT. Sa flexibilité lui permet de s’adapter à divers concepts et ordonnancements.

Présent dans la plupart des programmes d’enseignement supérieur, le diagramme de Gantt n’est pas uniquement théorique. Il est avant tout un outil pragmatique pour ceux qui cherchent à hiérarchiser leurs actions efficacement. Son application nécessite une méthodologie claire : définir les tâches par ordre de priorité, en tenant compte des ressources disponibles. Voici un aperçu des étapes typiques de planification :

  1. Priorisation des fabrications avec des échéances proches.
  2. Gestion des besoins immédiats (commandes, certifications, etc.).
  3. Organisation des actions courtes et indépendantes.
  4. Séquencement des tâches, du plus simple au plus complexe.
  5. Planification finale pour achever le projet.

Le diagramme s’adapte à une multitude de contextes, allant de la gestion de calendriers dans divers domaines (études, sports, production) à la coordination de multiples projets pour divers clients. Il aide à la comparaison de fournisseurs, à l’observation de délais critiques, à l’élaboration de business plans, et bien plus. Sa versatilité en fait un outil de choix pour la supervision de projets parallèles ou la gestion de tâches communes entre différents projets.

Application et Partage d’Expérience

Vous pouvez découvrir l’application pratique de cette méthodologie à travers des tableaux et graphiques que j’ai développés sur Excel, disponibles sur notre page Facebook. Que ce soit dans des ateliers décisionnels, ou dans les domaines du marketing, du management, ou de la finance, j’ai eu l’occasion d’explorer une variété de cas au cours de ma carrière. Je suis toujours ravi de partager ces expériences avec ceux qui sont intéressés.

Je propose également des formations sur la « data visualisation » pour apprendre à choisir les graphiques adaptés à chaque type de données, et les outils permettant d’atteindre les meilleurs résultats.

Réflexion Finale

Les observations et conseils partagés ici n’engagent que moi, David Mesmacque. Votre feedback est précieux : si vous identifiez une erreur ou un risque de mauvaise interprétation, n’hésitez pas à me le signaler.

En guise de récréation, rappelons les mots de Dwight Eisenhower : « Un intellectuel est un homme qui utilise plus de mots que nécessaire pour raconter plus qu’il ne sait. » Cette réflexion s’applique à tous les décideurs, comme Eisenhower lui-même qui a utilisé sa « Matrice de Eisenhower » pour prioriser les actions lors du D-Day. Cette matrice, tout comme le diagramme de Gantt, nous aide à classer nos tâches par importance et urgence, garantissant une gestion de projet efficace.

ganttgant-dm-okEcrivez-moi 😉

Le manager et la solitude

Le Manager et la Solitude : Un Paradoxe de Leadership

Dans un monde hyperconnecté, la solitude peut sembler une énigme, surtout pour les managers engagés dans l’orchestration quotidienne des dynamiques d’équipe. Inspiré par une interrogation pertinente d’un follower sur Twitter, cet article explore la solitude inhérente au rôle de manager, tout en démêlant les nuances entre solitude bénéfique et isolement préjudiciable.

Solitude : Une Compagne de Réflexion La solitude, souvent perçue comme le revers de la médaille du leadership, est en réalité une compagne constante de réflexion et d’analyse. Henry Mintzberg, dans son ouvrage « Managers Not MBAs », souligne l’importance de la réflexion dans le management : « La gestion efficace est moins question de savoir-faire technique que de savoir-être, de comprendre les nuances humaines et organisationnelles. » La solitude permet au manager de construire sa vision et de préparer le terrain pour l’action collective.

L’Art de S’entourer La solitude du manager ne signifie pas l’isolement. Comme l’a dit Warren Bennis, « Le meilleur leader est celui qui sait quand déléguer et quand intervenir. » La capacité à bien s’entourer, partager et distribuer les tâches est cruciale. Ce n’est pas tant la présence physique des autres qui éloigne la solitude, mais la qualité des interactions et la construction d’un environnement collaboratif.

De la Solitude à la Force Au fil de mes 25 ans d’expérience en management, jamais je n’ai frôlé le désespoir. Chaque défi est une leçon, chaque épreuve une opportunité de renforcement. La solitude, correctement apprivoisée, devient une force. Elle enseigne l’autonomie, la prévoyance et l’espoir. John Donne a écrit, « Nul homme n’est une île », rappelant l’interdépendance inévitable entre solitude et communauté.

La Solitude et l’Engagement La réponse absente de l’initiateur du débat sur la solitude confirme une perspective personnelle : ignorer les contributions des autres mène à un isolement choisi, non à une solitude imposée. La distinction entre solitude et isolement réside dans notre capacité à engager, partager et progresser ensemble.

Solitude : Un Espace de Ressourcement La solitude offre un lieu de recueillement et de ressourcement, essentiel à l’équilibre personnel et professionnel. Elle permet de se reconnecter à ses valeurs, d’orienter son leadership et d’enrichir ses relations. En puisant dans ma propre expérience, j’encourage l’entourage à transcender les moments de doute, en partageant connaissances et soutien.

 


Un lieu de recueillement, propice à la réflexion…Savoir se ressourcer…

En conclusion, la solitude du manager n’est pas un signe de faiblesse, mais une invitation à la croissance personnelle et professionnelle. En la distinguant de l’isolement, en l’embrassant comme une source de force et d’inspiration, le manager peut transformer la solitude en un puissant levier de leadership.

David Mesmacque

Le temps et l’interprétation…

Je n’ai pas forcément plus de temps de disponible qu’un autre, mais pour un ami je n’hésite pas un instant !

Voici pour moi la meilleure manière d’aborder ce sujet en réponse à cet ami :

Le rapport entre l’âge et le temps a toujours été le même c’est déjà une notion fondamentale à acquérir. Elle rejoint pour moi ta démonstration bien sur.

Chacun est libre de la définir comme il veut si tant est qu’il respecte bien les règles élémentaires de mathématique : à 100 ans chaque année représente à peu de chose près 1% certes mais plus on parvient à se définir ce rapport jeune, plus on profite du temps qui passe à sa juste valeur. 😉

Je pense bouddhiste, je vis Taoïste : chaque nouveau jour terminé est un jour de plus qu’on ne me prendra plus et si le temps s’arrête un jour, quelque soit le stade de ce pourcentage, j’aurai profité pleinement c’est-à-dire à 100% non plus d’un capital basé sur 100 ans mais sur ma vie tout simplement.

Nous sommes un grain de poussière dans l’univers, qu’y faisons-nous ? Quelle trace subsistera de notre passage furtif ? Quelles traces même aurai-je plutôt suivi ? C’est en se limitant dans cette notion de temps que nous le laissons filer sans prendre soin d’en profiter !

Pourquoi alors se fixer sur une notion mathématique élémentaire sans prendre la peine de faire intervenir d’autres réflexions plus élaborées ? Cela permet aisément de soutenir ceux qui combattent la maladie avec plus ou moins de succès, cela permet d’assister les mourants dans leurs derniers retranchements, cela permet de savourer chaque partage comme un bien sacré et non une infime partie d’une vie calculée.


Le temps passe !!!

Je confirme parfois ce constat de voir les années filer comme des semaines, cela m’est apparu 3 fois depuis ma naissance, j’ai fait durer cet instant 1mn à chaque fois pour me tourner plutôt vers une méditation orientée vie, nature, éléments et sens ( les 6 !), le moment ne peut être que différent de ceux vécus par celui et celle qui ne font qu’y penser chaque jour pour ne pas dire chaque instant !

Mon gain ? Aucun, si ce n’est la satisfaction de vivre mes journées en profitant pleinement de chaque moment, sans me demander quand tout cela va terminer, nous ne sommes à la base que ce grain de poussière dans l’univers et qu’importe la longueur du temps si nous pouvons en prendre conscience tout simplement ? Le travail de chaque individu sur le temps est à faire sur lui-même et sur le partage qu’il en fait avec les autres, son entourage, sa famille, ses amis, ceux qu’il souhaite soutenir, aider, accompagner comme je le disais plus haut…

Cela donne lieu à un autre constat plus important à mes yeux, celui de combattre l’égoïsme, l’absentéisme, l’oubli, l’ignorance, le manque de respect etc.

Le gain ? Vivre plus intensément le temps qui passe par le partage qui rend inévitablement exponentiel le ressenti sur le passage des périodes partagées, sur l’échange qui fait savourer d’autres horizons, sur le souvenir qui fait naître les émotions, sur la reconnaissance qui donne la satisfaction aux autres à leur juste valeur, le respect qui vous le renvoie comme un boomerang avec un sentiment de bien-être définitivement acquis.

J’aime par-dessus tout me trouver face à l’océan…DM

La magie de la vie se ressent à chaque instant pour ceux qui veulent bien se donner la peine d’appliquer cette théorie tout à fait personnelle mais heureusement souvent partagée…

  • Les enfants nous apportent ce plaisir immense d’avoir accompli un acte d’équilibre en ce bas monde, ils nous convainquent fréquemment de l’intérêt de cette implication en nous donnant sans compter, par leurs efforts pour satisfaire innocemment, par leurs actes naturels qui nous émerveillent, par leur assiduité à maintenir ce bel élément familial qui reste une force indéformable comme une gravure dans la pierre…
  • Les amis nous donnent beaucoup aussi, je parle de ceux qui au fil du temps vous parlent de la même manière, ceux qui ont toujours maintenu le même comportement, ceux qui ne déforment pas la vie par intérêt ni ne maintiennent leurs actes que dans l’attente d’un retour obligé. J’ai beaucoup de chance aujourd’hui de connaître cela, le temps passe certes mais il me permet de continuer de savourer leurs présences et la richesse de nos échanges.
  • La nature me permet chaque jour de me confondre avec les grands espaces, de respecter les animaux, les oiseaux, les insectes, de porter mon regard sur une richesse incontournable, de toucher l’eau et de m’imaginer poisson (mon signe chinois n’est-il pas « Tou » lièvre d’eau 兔 tù ?!!). Je savoure le contact de l’herbe, le passage de l’air pur dans mes poumons et marcher sur des sols accueillants, j’admire chaque fleur, chaque arbre, chaque rocher…J’aime par dessus tout me trouver face à l’océan, admirer ce partage entre ciel et eau et choisir d’avancer doucement pour me mêler à l’élément !
  • Je ne crains pas le feu, je vis dans l’eau, je prends la terre à pleine main et je flotte dans l’air, le tout pour rejoindre la théorie d’Empédocle qui s’associa dans l’idée à Thalès (l’eau), Héraclite (le feu) et Anaximène (l’air) pour composer l’univers en complétant par sa petite touche personnelle (la terre)…et la boucle est bouclée…
  • Enfin chaque sens prend sa place dans mon quotidien, depuis le démarrage de la pratique des arts martiaux à l’âge de 11 ans, plus encore depuis la découverte du Qi-Gong ou j’associais très facilement un 6 ième sens méconnu du monde occidental mais qui me guide au quotidien désormais (c’est d’ailleurs ce fameux 6ième sens développé depuis longtemps mais maîtrisé depuis peu qui m’a permis de passer la barre des 7mn30 en apnée statique mais aussi de parcourir 300km à moto cet hiver par -6°C !!! De faire une séance de Qi-Gong dans l’eau glacée ou encore de contrer cette brûlure quand par négligence j’ai laissé le dos de ma main gauche cet hiver faire contact franc avec la vitre brulante de l’insert de cheminée !

Pour conclure :

J’exploite à fond chaque sens, à chaque plongée où je me transporte dans un autre monde pour un temps cette fois beaucoup plus long où les minutes peuvent paraître des heures tellement on part loin, où le commun n’est plus palpable, on ne le souhaite pas d’ailleurs, là je le reconnais et bien que je partage cette activité chaque fois qu’il m’est possible de le faire, je vis égoïstement la plupart du temps, seul, fier et personnel à souhait ! Cela dure de longues minutes, très longues même parfois, j’en savoure chaque seconde qui prend un sens différent à chaque fois, les idées jaillissent, les projets se forment, la vie se ressent tout simplement. David Mesmacque (c) 2012 Réponse faite à un ami qui m’écrivait en ces termes :

Enfants, nous nous ennuyions souvent, le temps semblait englué, n’avançait pas, nous avions hâte d’être adultes…maintenant les années passent comme des semaines…le temps file comme de l’eau entre les doigts…j’essayais de leur expliquer :  » Quand vous aviez cinq ans, une année représentait un cinquième de votre courte vie…maintenant elle représente un quatre-vingt-cinquième de votre expérience. C’est vous qui changez par rapport au temps, lui ne change pas.  » En fait, quand on a 1 an, ajouter une nouvelle année représente doubler le temps déjà vécu, à 100 ans cela ne représente plus qu’ 1% « …on peut donc imaginer que la perception du déroulement du temps ne soit pas linéaire au fil de sa vie, non pour des raisons biochimiques mais pour des raisons mathématiques…Qu’en penses-tu ?