La piste moto

Nous y voici, notre groupe est formé, un grand nombre d’entre nous ont envie de savourer le plaisir de la vitesse et de la prise d’angle (poser son genou !) sur circuit.


Ça tombe bien, chez

« Spirit Rider’s »

c’est comme dans le cochon, tout est bon !

Notre objectif est clair et bien défini, nous partirons ensemble, nous reviendrons ensemble !


Pour démarrer, votre moto de route peut très bien faire l’affaire… Mais notre objectif final sera de nous équiper de motos de piste (et oui, je mets un « s » à moto, sachant que pour démarrer, nous allons viser modestement mais pas tant que ça finalement).

Nous sommes souvent réticents à l’idée de rouler avec notre moto fétiche sur piste, la peur de la chute, la détérioration accélérée du moteur etc. Pourtant, je le répète souvent à mes fils, il n’est pas obligatoire de chercher les limites pour s’amuser et apprendre sur piste. Il vaut mieux s’inscrire comme débutant et évoluer dans les autres groupes si on s’en sent capable mais être sûr de s’amuser sans prendre le moindre risque.


Un GSXR modèle 2002, pourquoi ?

projet piste

Déjà parce que ça reste ma moto préférée (je sais, je sais, la HP4… On en parlera plus tard !)

Et de plus, on aura ainsi des pièces précieuses provenant de mon ami Christophe Guyot : carénage en carbone kevlar, kit transmission, plaquettes pour la piste…

Ensuite, nous verrons ce dont vous-même, vous disposez, machine prête pour la piste ou votre moto de route.


A ce propos, j’ai commencé ainsi en 1991, avec un bon FJ 1200, puis un bandit 1200 (une merveille), une R1000S boxer-cup, une ZX6R 1996, une ZX6R2003 (avec laquelle j’ai participé au championnat de France d’endurance deux fois) et puis mon mythique GSXR1000 du GMT94 !!! Le summum, la cerise sur le gâteau et définitivement, le virus inguérissable…Pour au final (et ce sera ma dernière !), partager la même joie que mon ami Kenny, et sentir la puissance et le confort d’un HP4 full compétition chaque fois que possible, sur la piste comme sur la route !


La règle d’or, c’est d’y aller doucement pour commencer avec votre moto de tous les jours, rester serein et bien se préparer, nous allons voir ici comment.

J’ai fait une seule chute à moto avec fracas sur circuit, c’était en 1992, à Carole, un motard qui m’a foncé dessus, nous n’en parlerons plus, nous ne sommes pas seuls sur la piste, c’est exactement comme sur la route, l’imprévisible peut se produire. Ce n’est pas pour autant qu’il faille en avoir peur et c’est justement armé de grande vigilance que vous éviterez le pire.

J’ai par ailleurs un grand nombre d’astuces à vous transmettre car en définitif, cette chute m’a beaucoup apporté ! à suivre…


Les astuces sont nombreuses, je ne pourrai évoquer modestement que ce que je connais mais ce lieu d’échange nous permettra de collecter les témoignages d’amis et de pilotes plus chevronnés que moi.

Notre premier objectif (et ça restera la mentalité du groupe) c’est de se faire plaisir, d’apprendre les bases du pilotage, et d’augmenter nos performances acquises si nous le souhaitons, d’affiner la connaissance de notre moto et si un jour vous claquez une pendule, tant mieux mais ça ne sera jamais notre but final, il y a bien d’autres organismes plus adéquats pour cela.

Pratiquement toutes les motos conviennent, j’ai vu de tout sur les circuits et tout le monde prenait le même plaisir.


Je me souviens d’un couple mémorable en 125, qui doublait tout le monde (pratiquement ! si quelqu’un se souvient d’eux, ils peuvent les citer dans les commentaires) aux sessions du dimanche à Carole ! Et puis ces pilotes en CR500 ou autre gros trails qui glissaient en faisant le spectacle avec des chronos bien meilleurs que certains motards équipés de sportives derniers cri…

Notre groupe sera solidaire en tout, préparation avant de partir, préparation avant de rouler, pendant les séances de roulages, entre deux séances et entre deux pilotes, pendant la pause, avant de quitter le circuit, stockage de la moto avant la prochaine session…

aldo_2003_albacete

Ça vous plait ? On continue ?


Nous organiserons une réunion avant chaque roulage, en compagnie de nos amis pilote officiels, avec en priorité tous ceux qui voudront rouler sur circuit afin de leurs confier quelques astuces, ensuite chacun sera fin prêt pour s’engager au fil du temps pour du roulage…


Le contrôle avant de partir :

a)   Chaîne : tension, graissage

b)   Plaquettes de frein : niveau d’usure ? Évitez les plaquettes entrée de gamme, inadaptées à la piste.

c)   Huile : niveau, qualité. Sur piste, la moto consomme naturellement plus d’huile, la surveillance est donc indispensable

d)   Serrages : hé oui, j’ai roulé avec plusieurs BMW et Moto-Guzzi alors je sais de quoi je parle !

e)   Réglages de la moto : Les leviers, c’est l’occasion d’en ajuster les réglages. Les pédales en fonction de votre morphologie, pour en définitif rouler le plus détendu possible.

f)   Les pneus : ils encaissent un peu plus lors d’une session piste. Une vérification s’impose. Aujourd’hui, les pneus de routes conviennent parfaitement pour rouler sur piste ! Bien sûr, si nous pouvons organiser des WE spécifiques en stages, nous équiperons nos machines de pneus piste…

g)   Entretien moteur : dernière révision ? Bruit suspect ? Contrôle démarrage et chauffe au garage avant le jour « J » !

h)   Protection : Pare-cylindre ou tampons de protection restent un minimum.


La pression des pneus :

En général, sur piste, on préconise de réduire la pression des pneus, en fait, ne vous inquiétez-pas, nous nous baserons sur les conseils des « vrais » pilotes, c’est ce qu’il y a de mieux ! Et puis après, on a des bases et on peaufine si on s’en sent capable.

Précaution :

S’hydrater et s’alimenter équilibré et tout au long de la journée sera de mise !


Règles de base :

En fonction des circuits, nous aurons quelques règles de base à respecter. Je m’en occuperai à chaque fois, pas de mauvaises surprises de dernier instant !

Que l’on doive masquer les miroirs des rétroviseurs et l’éclairage de la moto par obligation ou par habitude, que l’on doive se munir d’une certaine assurance ou licence (stages) ou encore vérifier le niveau sonore de notre pot etc. Nous prendrons les précautions qui s’imposent.

Une trousse à outils commune et bien ordonnée sera également constituée et restera intégrale, ça vous convient ? J’ai pour ma part un grand nombre d’outils en double et je pense que ça ne sera pas dur de constituer cette trousse. Si vous avez des idées complémentaires et des outils qui ne vous servent pas, n’hésitez-pas à compléter ma liste.

–       Compresseur

–       Contrôleur de pression mobile

–       Clés plates et à pipe

–       Pinces (tous types)

–       Produits d’entretien divers (bombes nettoyant écran et visière, graissage etc.)


Papiers/licence

Déjà évoqué plus haut, souvent indispensables pour l’inscription, au risque de se voir renvoyer chez nous !

Définir qui roule avec quoi, avant même de prendre la route bien sûr…

Ce que nous ferons une fois arrivés sur place :

Avant la première session, nous prendrons le temps de préparer les motos.

Nous évoquerons les astuces et les conseils pendant notre réunion préalable…

–       Masquer les phares : pourquoi ?

Superbe journée à Catlunya, octobre 2018
Superbe journée à Catlunya, octobre 2018

–       Masquez les rétroviseurs : ou les démonter (sauf pour nos bécanes de piste bien sûr)


virage-gauche

Sur la piste :

Nous voici enfin prêt ! Les premières séances sont celles où tout se met en place intelligemment, puis nous remplacerons l’habitude par la concentration et le plaisir de notre évolution constante !

Je vous rappelle que pour vos équipements, vous bénéficiez d’une confortable remise au sein du groupe, n’hésitez-pas à me demander de vous accompagner aux bons endroits, n’est-ce pas Jérôme…  Lors de notre réunion, Jérôme vous expliquera comment un rêve se transforme en réalité avec encore plus de satisfaction que ce que l’on avait imaginé au départ…

Nous discuterons bien évidemment pendant nos réunions, les rappels sont impératifs, même pour les meilleurs, d’une part ça permet à chacun de se souvenir que quel que soit le niveau acquis, nous sommes toujours (ou souvent) entourés de débutants, et que c’est à nous de montrer l’exemple !

Pas question de rivalité entre nous, pas de colère, pas de râleur au sein du groupe.  Nous aurons le plaisir d’être tous ensemble, de nous entre-aider,  de nous répartir les tâches, de partager les contraintes et les corvées (et oui, il y en a !)

Et puis quand nous partirons pour nos sessions, nous serons concentrés sur notre pilotage et pas sur celui de l’autre ok ? C’est en fin de session que l’on pourra débriefer,  ça ne m’empêchera pas de vous précéder ou de vous suivre pour ensuite partager avec vous, nous aurons des moments à partager avec d’autres motards en session libre, ou en stage et nous aurons parfois le privilège d’être seuls du groupe à utiliser le circuit.

A nous d’optimiser chaque instant et de profiter du présent en pensant déjà aux sorties futures.


HP4-BMWLa chauffe des pneus

Nous n’aurons pas toujours la possibilité d’utiliser des couvertures chauffantes pour nos pneus et puis ça ne sera pas forcément utile ! Alors utilisez les 2 premiers tours de chaque session pour faire monter la température de vos pneus, en augmentant progressivement la vitesse et l’angle d’inclinaison. Ensuite, à partir du 3 ième tour, vous pourrez commencer à ne faire qu’un avec la piste et vous régaler en posant votre genou !

Prête à rouler, chauffe en cours !
Prête à rouler, chauffe en cours !

Encore une fois, ça ne sera jamais une obligation de vous comporter en champion motoGP ou en arsouilleur de JoeBArTeam ! Notre projet est de nous amuser, de rouler vite sans risquer la marée chaussée, d’accélérer fort, très fort ! Sans se soucier des autres, uniquement en savourant notre propre plaisir et en souriant intérieurement en n’ayant qu’une pensée commune : notre moto !!!

J’ai fait assez de stages de pilotage pour observer les impatients aller au tas pour des glissades à cause de pneus froids ou à cause d’erreur de pilotage flagrantes !

La patience sera donc de rigueur et sans se prendre la tête avec des idées négatives, se souvenir que nous sommes dans le partage et que si nous utilisons des motos en commun, nous méritons tous le respect les uns des autres.

Le groupe se constitue, pour 3 jours de bonheur partagé...
Le groupe se constitue, pour 3 jours de bonheur partagé…

Le passage des vitesses sans embrayage :

Pour ceux qui ne connaissent pas ou qui sont légèrement réticents par peur de mal faire ou d’abîmer la mécanique, sachez que cette méthode est vraiment non seulement agréable mais également facilite grandement le pilotage sur circuit.

J’initierai les débutants sans soucis, personnellement, je l’utilise en conduite standard parfois par réflexe, sur la HP4, le GEX comme sur la Boxer-cup.

Tout est question de juger « au bon régime », au même titre que passer les vitesses sur une BMW, Harley, Moto Guzzi ou autre Ducati sans faire claquer les vitesses est possible ! Il vous suffira de quelques essais pour maîtriser cette routine très simple de façon à ce que le passage se déroule sans souci et sans décélération.

pilotage-encadrement


Poser le genou à moto !

Pas difficile de se rendre à l’évidence, poser le genou reste un plaisir pour tout pilote !

Nous aborderons les différentes étapes qui vous permettront de le faire et très vite, vous raclerez le bitume avec vos beaux sliders !

La plupart du temps, on n’est pas si loin de l’angle voulu pour arriver à nos fins.

Première approche théorique avant de passer à la pratique :

1)     Être stable sur ses repose-pieds, chacun a sa manière de poser confortablement ses pieds, mais je ne saurai trop que conseiller de ne pas conduire les pieds en canard, ça m’interpelle quand je suis ou croise un motard avec une silhouette comme une grenouille.  En fait, l’essentiel est d’assurer une bonne stabilité. Je recommande de s’appuyer sur le bout du pied. Cela a pour effet de vous permettre de lever le mollet sur la jambe extérieure et de verrouiller le genou contre le réservoir. Par ailleurs, le talon se rapprochera plus facilement de la moto.

2)     Ensuite, ce sont vos jambes qui tiennent la moto, pas vos mains ! La jambe extérieure se cale contre la moto, assurant le troisième point d’ancrage de votre corps avec les deux repose-pieds. Placez votre genou aussi loin que possible en ouvrant la jambe, mais toujours sans tension. Votre talon intérieur peut se rapprocher de la moto, jusqu’à la platine du repose-pied si votre machine en est équipée, pour ouvrir plus facilement la jambe.

3)     Déhanchez raisonnablement, le dosage est simple : vous le faite au feeling mais en restant stable et ancré sur la moto. C’est ensuite avec l’habitude que vous prendrez des repères plus précis.

4)     Pas trop près du réservoir, le mieux pour débuter reste de s’asseoir à quelques centimètres du réservoir, restez naturel et votre corps vous guidera au fil du temps.

5)     N’oubliez pas votre tête, en général où se trouve en principe le rétroviseur sur les sportives modernes. Vu du dessus, tête et buste sont alignés, parallèlement à l’axe de la machine. Ce qu’il faut éviter, c’est de déhancher en gardant la tête derrière la bulle, il suffit de regarder toutes ces magnifiques photos qui font notre quotidien sur FB de nos pilotes favoris !

6)     Gérez votre vitesse en douceur, pas besoin d’aller vite pour se faire plaisir ! Et avec l’assurance au fur et à mesure, le genou sera posé de plus en plus vite dans des courbes de plus en plus longues.

7)     Entrainement à l’arrêt, placez votre moto sur la béquille latérale, et entraînez-vous (pour le point 6, vous pouvez toujours simuler le vroum vroum…), attention à être accompagné et ne pas prendre le risque de faire tomber votre moto !

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En conclusion, si votre position est bonne, vous êtes sensé pouvoir lâcher le guidon. Et rassurez-vous, l’effort sera moins intense en roulant.


Attacher sa moto sur une remorque : Les contraintes

Il n’est pas nécessaire de mettre des points d’attache à n’en plus finir ! Il faut juste choisir les bonnes sangles et (à mon avis) assurer 4 fixations (histoire de limiter le risque d’une sangle défectueuse) ensuite, on doit supprimer les risques suivants :

–        l’inclinaison de la moto pendant le trajet

–        le roulement vers l’avant ou l’arrière

–        la glisse des pneus latéralement.

Idéalement, avoir un support de roue avant pour y attacher la roue avant de la moto, une cale derrière le pneu arrière peut être une solution.

Pour la fixation même de la moto, je veille toujours à ne pas abîmer les différentes parties de la moto (carénage, selle, poignées etc.) Je mets la moto sous pression sur la fourche et l’amortisseur arrière (fini le temps où j’en avais deux J ) mais je laisse un peu de marge pour amortir les imperfections de la route.

La moto ne doit faire qu’une avec la remorque : Une fois la moto attachée à la remorque, quand vous essayez de la bouger, c’est l’ensemble moto-remorque qui doit réagir, comme si les deux ne formaient qu’un.

Conclusion

Notre petit tour d’horizon est terminé, ce projet nous met du baume au cœur !

J’en profite pour vous remercier tous de votre bonne humeur permanente et de cet engouement partagé qui a donné naissance à notre groupe.

Petit clin d’œil ici à mon ami Max président de l’association Team PMS engagé en compétition et avec qui nous comptons bien partager de nombreuses sorties. C’est lui aussi qui assure le suivi de nos machines <3

Team PMS avec MAX
Team PMS avec MAX…

Et à mon ami Paulo, président de Piste libre avec qui j’ai fait ma première sortie en HP4 et que je rejoindrai également dès que possible !

Piste libre avec Paulo !Et voila, patience, c’est pour bientôt, tous à vos claviers et commentaires 🙂

FORMATION : photo et retouche photo

nouveau-nouveau-nouveau
Présentation de l’intervenant : Je suis un passionné de photographie depuis plus de 30 ans. Informaticien de formation, j’utilise les outils de retouche d’image en optimisant le rapport temps/besoin directement lié à ma nouvelle profession de spécialiste immobilier.

Ma publication sur ce blog www.spirit.fr/la-photographie-immobiliere/ m’a permise de constater au milieu de nombreux échanges, combien il est parfois impossible au débutant, non seulement de réaliser de jolies photos, mais encore moins d’exploiter les outils de retouche d’image.

Alors pour tous ceux qui désirent accroître leurs performances mais aussi leurs résultats, je vous propose des sessions professionnelles à moindre coût et très vite amorties, ne serait-ce qu’avec le gain de temps réalisé dès la fin de la formation et probablement la réduction du temps de diffusion des annonces de vente (comme nous l’espérons tous).

Mes sessions sont volontairement limitées en nombre pour les formations WEB et pour un nombre de places fixes (maximum 6 personnes) pour les formations en salle.

Possibilité de prise en charge par votre organisme paritaire collecteur agréé.

inscrivez-vous

Devis sur demande en préinscription en prenant contact avec moi :

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A vos agendas !

Formation individuelle, veuillez me contacter…

contenu de formation

A)   Les bases du photographe

  1. Le matériel, approche différente, complémentaire parfois en fonction des spécificités recherchées (utilisés pendant le cours : Minolta Z3, Galaxy Caméra, Nikon 3200D, 5200D, LUMIX DMC-GF7, caméra 360°)
  2. Le besoin, évaluation, circonstances d’utilisation, complémentarité
  3. Le temps (organisationnel et conceptuel), application au métier de l’immobilier

B)   Les options de l’appareil

  1. Selon le type (cas d’un appareil semi-pro et professionnel)
  2. Choix des expositions
  3. Choix des saturations
  4. Différentes prises de vue
  5. Les formats et orientations

C)   Flash ou pas flash ?

  1. En temps réel (espace représenté)
  2. Gestion de l’espace et mise en valeur sans tricher

D)   Les modes possibles

reglage appareil

  1. Manuel
  2. Automatique
  3. Priorités

E)    La mise en valeur des biens

  1. Le moment de la prise des photos
  2. Organisations externe et interne

F)    Les clés de la réussite dans l’immobilier

  1. L’approche
  2. Les chiffres parlent d’eux-mêmes
  3. Proposer ses services en plus du besoin habituel de prise de photos
  4. Se démarquer de la concurrence

G)   La retouche photo

  1. Le logiciel proposé en téléchargement
  2. Les bases communes
  3. Pas de complexité d’utilisation, nous n’avons pas le temps !
  4. Le professionnel immobilier et son emploi du temps
  5. Retouche pour ou contre ?
  6. L’organisation des photos
    1. Pour soi
    2. Pour votre logiciel
    3. Pour le client ou l’acquéreur potentiel
    4. La sauvegarde aux différents formats
    5. Le backup total pourquoi ?
  7. Comment envoyer ses photos par email
  8. Exploitation des données EXIF, pourquoi ? Comment ? Quand ?
  9. Les options de la retouche
    1. Lumière
    2. Déformation
    3. Ajout / Suppression (possible ou pas ?)

conclusionUne fois tous ces points étudiés, j’aurai le plaisir de répondre à toutes vos interrogations et je vous donnerai les détails concernant le suivi après la formation, quelles évolutions existent pour les « perfectionnistes », quels sont les différents logiciels gratuits et payants exploitables, avantages et inconvénients, les appareils photos et les différentes gammes, les stages avec des professionnels de la photographie.

H)   Quelques exemples de choix judicieux, après réflexion, prises dans les mêmes conditions, le même jour mais en appliquant des règles de base essentielles

Jour gris !

20150314_101341-800Exposition différente…

20150314_101341_hdr-800

Grosse erreur d’exposition…

Dsc_0011-800Corrigée… (remarquez l’exposition idéale de la piscine et du jardin à travers la fenêtre !)

Dsc_0012-800

Photo par temps pluvieux et grisâtre !

Dsc_0029-800

Mise en valeur différemment…

Dsc_0030-800

Prise de recul devant une véranda…

Dsc_0039-800

Mise en valeur avec sentiment de profondeur…

Dsc_0040-800

Photo au flash standard…

Dsc_0045-800

La même avec un traitement différent, toujours au flash bien sûr…

Dsc_0048-800

Bien utiliser son flash entre intérieur et extérieur…

Dsc_0087-800

Savoir ce que l’on privilégie…

Dsc_0088-800Exemple de travail abordé sur la profondeur de champs (comment faire disparaître certains éléments nuisibles) :

grillage-avt-aprèsà suivre…

 

Bol d’air et décadence !

Un matin comme un autre, tout au moins, c’est ce que je croyais avant cet affrontement aussi bref que décadent, mais à la fin heureuse malgré tout…


Un matin comme les autres, un matin glacial d’hiver où la température avoisine les -2°Celcius et où mon rythme de marche dynamique et désigné m’entraine vers cette mauvaise rencontre, petite forme de « décadence » de notre triste réalité !

Je me lève après quatre heures de sommeil bien mérité,  je m’étire et je suis déjà concentré sur ma journée. C’est une habitude de toujours que de me plonger tout de suite dans les méandres de mon monde acquis, à peine mon esprit s’éveille que mon corps réagit et reçoit cette multitude d’informations de mon cerveau alerte.
Pas d’autre alternative me direz-vous ! Nous vivons avec notre temps et le mien depuis toujours est compté. C’est un choix, pas une obligation, j’ai toujours réagi positivement aux aléas du quotidien.


Se lever, reposé ou non mais le décider vous-même vous emmène toujours plus loin, plus facilement et vous permet d’affronter vos tâches avec force et motivation.

La pratique des arts martiaux mais aussi un rythme effréné depuis mon plus jeune âge m’ont guidé dans ce sens et je ne regrette pas. Je partage et je transmets aussi modestement soit-il à mon entourage proche comme éloigné, j’ai décidé de ne jamais faillir à la tâche et de persister… Quand autour de moi plane un sentiment de frustration ou de désuétude, quand quelqu’un a tendance à abandonner, vidé de toutes ses forces ou si son quotidien l’a dirigé vers une route remplie d’obstacles, je suis là, chargé d’énergie pour compléter sa carence et combler ce manque aussi modestement qu’il soit possible de le faire mais toujours là quand même.

La veille au soir, après 14 heures d’une journée harassante mais variée à souhait, je rencontrai un ami charmant et adorable, bourré de sentiments précieux avec qui j’adore échanger depuis notre première rencontre.

Sa tristesse du moment et l’accumulation de problèmes dans sa journée l’avaient conduit à m’écrire un message simple mais non dénué de sens : « Je vis une période difficile et ta sagesse me manque… » J’avais réagi immédiatement et avait convenu d’un rendez-vous immédiat pour sonder autant qu’analyser sa situation comme chaque fois qu’il m’est demandé de le faire dans ma vie. Juste retour pour lui qui est toujours volontaire pour m’aider en cas de nécessité.


Pour beaucoup, l’effort n’est pas utile, écouter et réconforter ne fait pas parti de leurs habitudes ! Pour d’autres, qui n’ont plus le sentiment que leurs efforts puissent porter ses fruits, il n’y a plus d’espoir et ils se contentent de répondre par des encouragements aussi simples qu’inutiles !

Je n’ai jamais pu me contenter de cela, par ailleurs, mon cercle est si restreint qu’il me paraît être un minimum que de pouvoir consacrer du temps à toutes ces personnes qui m’apportent chacune à leur façon un complément de ce bonheur capitalisé dans ma vie.

L’échange d’ailleurs fut court, ma soirée était loin d’être finie et je ne pouvais pas lui consacrer plus de temps. Je ne lui ai rien dit, je l’ai écouté et j’ai apprécié cet échange riche en tout point.

Il paraissait si heureux en me quittant, chargé de mon énergie comme je l’étais moi-même par son unique présence et le plaisir de son sourire.

De fil en aiguille et de projets futurs aux actions à mener, nous avions trouvé naturellement les solutions évidentes à nos yeux qui ne lui étaient pas venues à l’esprit sans la richesse d’un dialogue.

45 minutes avaient été donc suffisantes pour qu’il me laisse un goût sucré en bouche, sourire aux lèvres que j’ai gardé jusqu’au moment de fermer les yeux quelques heures plus tard.

Je l’ai serré dans mes bras comme pour conclure avec un geste plus fort que tout le reste, plus fort même que de simples mots. J’avais répondu à son attente et quelque part à la mienne aussi.


Alors ce matin quand j’ai pris la route pour démarrer ma journée habituelle, j’étais gorgé d’idées, de projets et de bons sentiments, tout semble se bousculer mais tout est si bien rangé en même temps !

Je rejoins ma bouche de métro par automatisme, entendez par là, que mes pas s’enchainent sans avoir besoin d’assistance, le chemin m’est familier et les imperfections de la route sont connues par cœur et évitées naturellement !

Une petite dizaine de minutes revigorantes qui contribuent à alimenter mon compteur de « pas du jour », vous savez, cette application téléchargeable qui vous résume en fin de journée si vous avez été assez actif ou si vous vous êtes comporté comme un « papy » !

Ceux qui me connaissent savent pertinemment que mon compte est largement positif et les faits que je vais vous détailler aujourd’hui ne font que me conforter dans mon idée qu’il faille toujours rester vif et alerte en toute circonstance. Le maintien en bonne santé par une pratique régulière d’activités physiques y contribue totalement.

C’est le coach sportif plus que le narrateur qui s’exprime à cet instant précis.


Me voici face à cet escalier lugubre, au mélange de senteurs plus ou moins définissables. Ce matin, est moins nauséabond que d’autres, il faut dire que le froid fige les odeurs et limite leur diffusion.

Eux n’étaient pas là cette fois, il y a quelques jours, ils m’ont contrôlé, armés et à 6 ! Ils m’ont dit que je pouvais m’estimer heureux parce que je méritais 45 euros d’amende du fait d’avoir mis mon pied sur la bordure en métal du siège !
Eux n’étaient pas là cette fois, il y a quelques jours, ils m’ont contrôlé, armés et à 6 ! Ils m’ont dit que je pouvais m’estimer heureux parce que je méritais 45 euros d’amende du fait d’avoir mis mon pied sur la bordure en métal entre les sièges !

Je descends les marches qui me guident vers le passage habituel, mon sac à dos est lourd, il contient mon habituel ordinateur et mes effets personnels lorsque je dors à l’hôtel. J’ai à la main ma valise de « docteur » encore plus lourde, contenant mon organiseur, mon book, mes accessoires de travail et de visite…

Je passe d’ailleurs le tourniquet avec difficulté comme souvent, les bras fatigués, même si je m’efforce de ne jamais refuser l’effort, il n’en demeure pas moins pénible parfois !

C’est juste l’approche que j’en fais qui me permet de moins « souffrir ».

Je poursuis et j’entends le bruit de la trame qui arrive en station, mon cerveau a déjà calculé par anticipation, je sais que les portes se refermeront tout juste derrière moi, je pénètre dans la cabine, le « doux » son de la sirène de fermeture retentis et mes prédictions se confirment.

Deux stations avant d’arriver à ma correspondance, ensuite 6 stations encore pour parvenir à la gare Saint-Lazare, je sais que quelques efforts sont nécessaires pour arriver jusqu’à mon bureau et qu’une heure au meilleur des cas me sépare encore de lui.

En deux stations, rien n’est envisageable, pas de bouquin, pas même un peu de musique, je me concentre de nouveau sur le programme de ma journée et j’attends de descendre à la bonne station.

Il m’arrive parfois d’oublier de sortir au bon endroit, je ne suis pas le seul à qui cela arrive, quand c’est le cas, je souris, je prends mon mal en patience et je repars dans le sens opposé !

Mais ce matin,  il me faut éviter que cela se produise, ma correspondance de train me laisse tout juste 6 à 8 minutes de répit. J’en profite souvent d’ailleurs pour me prendre un cappuccino et le savourer dans le train.

Ce matin, rien ne me laissait imaginer que je n’en aurai pas le temps !


metro mercadet poissonnier

J’arrive à la station Marcadet-Poissonnier, un long couloir pénible de par la lourdeur de mes deux bagages m’attend, il y a peu de monde dans ma trame et un jeune homme descend devant moi, libre dans ses gestes, il file droit devant.

J’éprouve comme parfois un sentiment bizarre de méfiance, aujourd’hui plus que tout, trop de bruits m’incommodent mais surtout la teneur de ces bruits, très rapidement je distingue au fond de ce long couloir, un groupe d’individus en pleine altercation !

Je n’aime pas ça et visiblement l’individu devant moi non plus, je le vois se serrer totalement à gauche du couloir et ralentir le pas, il s’interroge certainement comme moi, dans ces cas là, nous ne sommes sûrs de rien n’est-ce pas ? Tout et rien peut arriver, certains disent que je suis trop méfiant, d’autres au contraire sont d’accord avec moi pour m’accompagner dans mes interrogations.

Je n’ai pas peur, je suis blasé surtout et je me méfie de mon comportement face à celui qui ne réfléchirait pas en s’en prenant à moi ! C’est un constat malheureux mais déjà vécu, l’âge et l’expérience ont contribué à ce que ce ne soit pas anodin ni appartenant à la colonne des faits divers sans me toucher directement.

Le jeune homme se serre de plus en plus et le groupe se rapproche, il y a de la tension et de la colère dans l’air. Contrairement à lui, je me serre sur la droite, quelques mètres derrière lui, ma valise dans la main droite, j’ai comme le réflexe de la sécuriser en la plaçant entre le mur et moi.


Soudain, tout se passe en une fraction de seconde, un homme en furie dans un charabia incompréhensible se tourne vers le jeune et lui administre un violent coup sur le flanc qui le fait tomber à genou, je me dirige immédiatement vers lui et face à l’individu à la tête à moitié groggy certainement par l’alcool et le manque de sommeil, je me prépare au pire. Je suis embêté, mes bagages me gênent et perturbent mon automatisme de défense. J’ai envie de prendre le bras du garçon en déséquilibre mais au lieu de cela, je bascule ma valise dans la main gauche et anticipant sur l’approche en colère du sale individu, je lui administre un violent coup à la gorge le stoppant net. Un de ses acolytes se retourne et lâche sa dispute déjà engagée avec ce qui me paraît être un autre groupe « ennemi » !

Là je me dis que je suis mal parti, ils sont nombreux et dans un état déplorable, mais je n’ai pas trop le temps de réfléchir que le deuxième m’insulte en levant la main. Mon pied n’a pas mis longtemps a l’atteindre à la poitrine le stoppant net. Les autres continuent de s’entre déchirer dans un vacarme d’insultes impressionnant.

Je regarde derrière moi, trois autres personnes s’étaient stoppées, d’autres avaient tout simplement fait demi tour ! J’aide le jeune homme à se relever et l’entraine dans le tumulte général vers l’avant.

Agression humour

Il me remercie déjà mais je ne réponds pas, je veux juste m’éloigner de ce délire matinal et je jette un dernier regard derrière moi comme pour m’assurer que tout se passe bien pour le petit groupe de voyageur qui nous ont suivi.

Le métro arrive dans la foulée et c’est soulagé que nous entrons dedans.


« Stéphane » me remercie de nouveau et me congratule, je le stoppe immédiatement, je lui dis que cette fois nous avons eu de la chance et que je suis content de n’avoir rien laissé derrière moi (j’étais inquiet aussi pour mon ordinateur, ça ne reste qu’un bien matériel mais tout de même !) ma priorité fut tout de même ce Stéphane et ma propre peau.
Les six stations qui me séparaient de la gare, ont été consacrées vous l’imaginez à refaire le monde. Quelques minutes pendant lesquelles j’essayais de retrouver la sérénité qui m’habite et surtout pendant lesquelles j’ai repensé à l’action et la fin que nous avions pu donner à cette histoire !
J’arrive enfin à la gare Saint-Lazare et mon train m’attend comme d’habitude, je m’installe à l’étage de ce transilien et je sort mon ordinateur de son sac pour commencer à écrire cette histoire, un peu pour contribuer à me calmer et aussi pour transmettre un message.
Ce message est celui d’un homme convaincu que dans notre quotidien, chaque jour peut être vécu agréablement, on peut décider s’il sera clément ou non, s’il sera gai ou non, s’il sera agrémenté d’une belle rencontre ou non…
Il peut aussi arriver ce genre d’anecdote, ce n’est pas la première fois, ce ne sera peut-être pas la dernière, je vis à cent à l’heure et je suis toujours par monts et par vaux, je roule beaucoup, je me déplace beaucoup et je fais de magnifiques rencontres au grès des chemins ! La contrepartie, c’est que parfois, j’en fait des mauvaises, c’est ainsi et je me réjouis que cela se soit bien passé pour moi ce matin.
Savoir se défendre est important aussi, ce ne sont pas mes deux fils qui me contrediront, eux qui aussi jeunes soient-ils, ont déjà vécu ce genre de triste expérience.
Je suis un peu fatigué de ce triste constat parfois et j’ai besoin de me recueillir, de m’isoler pour prendre conscience des bienfaits de notre existence, de toucher les rochers, de marcher pieds nus sur mon dojo en bois et de frapper mon homme de bois pour me plonger dans mes passions et dans ce bonheur de vivre plutôt que de vivre cette « décadence » parfois.
J’aimerai vous transmettre ces bons instants, que vous les imaginiez et que vous preniez le temps d’en faire autant. Ne restez pas dans vos canapés, le regard figé devant votre télévision, ne pestez-pas contre tout et n’importe quoi, ne vous en prenez pas aux autres si vous ne parvenez pas à vos fins.
Prenez le temps de respirer, relâchez-vous et savourez chaque instant à sa juste valeur, chaque jour comme s’il était le dernier et transmettez votre joie plutôt que votre tristesse, il vous en sera retourné d’autant plus que vous y mettrez du cœur.
Et puis Stéphane, je t’ai aidé ce matin mais sans toi, je n’aurai peut-être pas été aussi sur mes gardes, l’union fait la force, nous nous souviendrons de notre rencontre.

Recevez tous mes pensées positives,

David ©®


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