Fernand Payraud

Rencontre avec l'artiste Fernand Payraud
Rencontre avec l’artiste Fernand Payraud, Chevalier des Arts et des Lettres

Fernand Payraud : Lumières et Sensualité dans l’Art Contemporain

Ma rencontre avec Fernand Payraud a eu lieu dans un cadre presque enchanteur, au cœur de Saint-Gervais-les-Bains, où sa galerie d’art sert d’écrin à ses œuvres fascinantes. Dès le premier instant, son univers m’a captivé, créant un lien indéfectible avec son monde artistique. L’admiration que j’éprouvais pour ses créations s’est rapidement transformée en une profonde appréciation de l’homme derrière l’artiste, de ses passions, de son approche unique de la création. Partager ces moments avec lui a été une expérience enrichissante, un voyage continu au sein de son univers qui ne cesse de me surprendre et de m’enchanter.

Depuis plus d’un demi-siècle, Fernand Payraud évolue dans le monde des arts, laissant une empreinte indélébile grâce à son approche unique et son savoir-faire exceptionnel. Ce créateur audacieux a su se démarquer dans le paysage artistique mondial par une démarche profondément originale, où l’innovation et la création de pièces uniques sont au cœur de son œuvre.

Un Voyage à Travers l’Art

Le parcours de Fernand Payraud est celui d’un voyageur infatigable à la conquête de l’expression artistique dans sa forme la plus pure. Sa carrière, riche et variée, témoigne d’un engagement sans faille à explorer, à repousser les limites de la création artistique et à renouveler sans cesse son langage visuel. Son œuvre est un pont entre tradition et modernité, illustrant parfaitement sa capacité à dialoguer avec les arts à travers les âges tout en restant fermement ancré dans le présent.

Une Signature Artistique Unique

L’art de Payraud est immédiatement reconnaissable par sa démarche artistique, qui vise non seulement à magnifier son art, mais aussi à provoquer une réelle émotion chez le spectateur. Sa volonté de « bouger les lignes établies » se traduit par une remise en question constante des conventions et une recherche incessante de nouvelles formes d’expression.

L’Émotion au Cœur de l’Œuvre

Pour Payraud, l’art est avant tout affaire d’émotion et de sensualité. Chaque pièce qu’il crée est empreinte d’une verticalité de composition qui invite à la contemplation. Les objets, sous sa main, se métamorphosent en sources de lumière, révélant des mystères diaphanes où les couleurs chaleureuses et transparentes semblent irradier de l’intérieur. Cette approche unique fait de ses œuvres des entités vivantes, chargées de sensibilité, qui parlent à l’âme des collectionneurs et amateurs d’art.

Un Art qui Transcende les Matériaux

La matérialité de ses œuvres est également remarquable. Fernand Payraud excelle dans l’art de transcender les matériaux, les transformant en véhicules d’émotions et de sensations. Que ce soit à travers la sculpture, la peinture ou des installations plus complexes, il parvient à communiquer une profondeur et une intensité qui dépassent largement la somme de leurs parties.

Conclusion : Un Héritage d’Innovation et d’Émotion

Fernand Payraud demeure une figure de proue de l’art contemporain, un artiste dont l’œuvre continue d’inspirer et de captiver. Son engagement à innover, à émouvoir, et à repousser les frontières de l’expression artistique fait de lui une source d’inspiration inépuisable pour les générations actuelles et futures. Dans un monde où l’art est souvent confronté à l’uniformisation, l’œuvre de Payraud se dresse comme un phare de créativité, de passion et de beauté inaltérée.

BoxerCup R1100S BMW

LA SURPRISE EST EN BAS DE PAGE 😉

J’ai toujours été passionné par le flat twin BMW et son histoire, ce fut dans la normalité que j’investis dans une R1100S en 1999 dès la sortie du premier modèle !

Ma première R1100S

Puis, ce fut une longue histoire, un partage avec mes enfants tout petits…

Un partage avec l’équipe de BMW à l’époque (cf vœux 2000 à toute l’équipe), puis très rapidement, ma participation aux deux premières Boxer Cup…

Ce premier modèle me fut volé à Paris un jour où je donnais une conférence au palais des Congrès, en attendant d’en retrouver une, j’ai roulé ma bosse sur bon nombre de motos.


C’est en 2005 qu’un ami me fit signe en me proposant sa moto rouge à la vente… Je savais qu’elle était bien entretenue, je n’avais pas grand chose à lui apporter pour qu’elle me corresponde parfaitement et je lui dis oui en 2 mn !

Une fois la belle en ma possession, il m’a suffit de lui mettre un amortisseur arrière à gaz, réglable et de qualité et le tour était joué.

R1100S-90000

J’ai parcouru une bonne partie de la France avec un petit équipement minimum (Sac de réservoir et sacoches cavalières) petite trousse de guidon et ensuite GPS fixe.

Prête pour un long voyage :-)
Prête pour un long voyage 🙂

Puis ce ne fut que de l’entretien normal en attendant un premier jet de décoration que mon fils Benoît eu l’idée de me proposer 🙂

04-r1100s_fin_adhésif-poséIl faut dire que du haut de ses 14 ans, il avait réalisé là une belle prestation graphique ! Je participais à cette période au championnat de France d’endurance en ZX6-RR et le surnom de surfeur d’argent me suivi toute l’année 🙂

Mais ce projet bien qu’intéressant et d’une couleur plutôt sympathique, ne vit jamais le jour, faute de trouver un bon peintre aérographe à l’époque.

Je fus donc patient et au fil du temps, je réfléchissais à la manière de lui changer sa robe tout en me faisant plaisir.


Il y a deux ans, une idée a germé en moi et je demandai alors à ma chérie qui est designer, de me trouver les couleurs idéales pour que ma moto soit en adéquation le plus possible avec la Boxer Cup de quelques années auparavant.

Vous l’avez peut-être connue celle-là, avec ses rétroviseurs en bout de guidon et sa robe tricolore…

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#SylvieMdesigner fut tout de suite ravie et enthousiaste, notre passion commune pour BMW, notre partage récent pour la HP4 et tous les aménagements que j’avais pu faire pour rendre notre quotidien plus confortable, lui donna envie de se pencher sérieusement sur mon besoin !

Elle m’a vite proposé d’associer trois couleurs que j’adore, le violet, le blanc et le gris.

20170616_144441 20170616_144428bLe résultat ne se fit pas attendre, je démontais la moto entièrement, pour la rendre encore plus belle qu’aujourd’hui.

Le travail fut à la hauteur du résultat, vis par vis, partie après partie, la moto prenait fière allure…20170627_160258

20170627_164713A l’image de mes pots d’échappement, impossible de nettoyer et qui pourtant ressortent systématiquement comme neuf une fois le nettoyage terminé 🙂

Pendant ce temps d’embellissement, mon peintre ponçait, peignait, ponçait de nouveau, peignait par dessus et puis s’arrêta quand je fus satisfait !

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Le travail rigoureux et la dextérité de ce spécialiste associé à la perspicacité de ma chérie et à l’exigence du propriétaire que je suis, sont à la hauteur du résultat. Je suis heureux d’avoir offert à ma moto sa nouvelle robe, pour ses 100000 km et son 17 ième anniversaire 🙂

Nous n’avons pas compté notre temps parce que nous nous sommes retrouvés entre passionnés, acharnés à la tâche, avançant sans trop nous poser de questions et surtout en appréciant chaque étape l’une après l’autre !

Les discussions tournaient toujours autour de nos projets à venir, celui-ci était bien bouclé, bien pensé dès le départ, il s’est déroulé sans heurt ni doute et la même fierté émanait de chacun d’entre nous 😉

Voici le résultat final, je vous laisse apprécier, quels que soient les goûts de chacun, les couleurs préférées, les décorations souhaitées, il est indéniable qu’entre les mains du spécialiste bien trouvé, votre bolide de rêve prendra des allures uniques c’est une évidence !

Pour nous, c’est une satisfaction absolue, nous n’avons plus qu’une envie, profiter de notre belle moto et l’entretenir de la même manière pour ses prochains 100000 km !!!

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Bonne route à tous,

David

La piste moto

Nous y voici, notre groupe est formé, un grand nombre d’entre nous ont envie de savourer le plaisir de la vitesse et de la prise d’angle (poser son genou !) sur circuit.


Ça tombe bien, chez

« Spirit Rider’s »

c’est comme dans le cochon, tout est bon !

Notre objectif est clair et bien défini, nous partirons ensemble, nous reviendrons ensemble !


Pour démarrer, votre moto de route peut très bien faire l’affaire… Mais notre objectif final sera de nous équiper de motos de piste (et oui, je mets un « s » à moto, sachant que pour démarrer, nous allons viser modestement mais pas tant que ça finalement).

Nous sommes souvent réticents à l’idée de rouler avec notre moto fétiche sur piste, la peur de la chute, la détérioration accélérée du moteur etc. Pourtant, je le répète souvent à mes fils, il n’est pas obligatoire de chercher les limites pour s’amuser et apprendre sur piste. Il vaut mieux s’inscrire comme débutant et évoluer dans les autres groupes si on s’en sent capable mais être sûr de s’amuser sans prendre le moindre risque.


Un GSXR modèle 2002, pourquoi ?

projet piste

Déjà parce que ça reste ma moto préférée (je sais, je sais, la HP4… On en parlera plus tard !)

Et de plus, on aura ainsi des pièces précieuses provenant de mon ami Christophe Guyot : carénage en carbone kevlar, kit transmission, plaquettes pour la piste…

Ensuite, nous verrons ce dont vous-même, vous disposez, machine prête pour la piste ou votre moto de route.


A ce propos, j’ai commencé ainsi en 1991, avec un bon FJ 1200, puis un bandit 1200 (une merveille), une R1000S boxer-cup, une ZX6R 1996, une ZX6R2003 (avec laquelle j’ai participé au championnat de France d’endurance deux fois) et puis mon mythique GSXR1000 du GMT94 !!! Le summum, la cerise sur le gâteau et définitivement, le virus inguérissable…Pour au final (et ce sera ma dernière !), partager la même joie que mon ami Kenny, et sentir la puissance et le confort d’un HP4 full compétition chaque fois que possible, sur la piste comme sur la route !


La règle d’or, c’est d’y aller doucement pour commencer avec votre moto de tous les jours, rester serein et bien se préparer, nous allons voir ici comment.

J’ai fait une seule chute à moto avec fracas sur circuit, c’était en 1992, à Carole, un motard qui m’a foncé dessus, nous n’en parlerons plus, nous ne sommes pas seuls sur la piste, c’est exactement comme sur la route, l’imprévisible peut se produire. Ce n’est pas pour autant qu’il faille en avoir peur et c’est justement armé de grande vigilance que vous éviterez le pire.

J’ai par ailleurs un grand nombre d’astuces à vous transmettre car en définitif, cette chute m’a beaucoup apporté ! à suivre…


Les astuces sont nombreuses, je ne pourrai évoquer modestement que ce que je connais mais ce lieu d’échange nous permettra de collecter les témoignages d’amis et de pilotes plus chevronnés que moi.

Notre premier objectif (et ça restera la mentalité du groupe) c’est de se faire plaisir, d’apprendre les bases du pilotage, et d’augmenter nos performances acquises si nous le souhaitons, d’affiner la connaissance de notre moto et si un jour vous claquez une pendule, tant mieux mais ça ne sera jamais notre but final, il y a bien d’autres organismes plus adéquats pour cela.

Pratiquement toutes les motos conviennent, j’ai vu de tout sur les circuits et tout le monde prenait le même plaisir.


Je me souviens d’un couple mémorable en 125, qui doublait tout le monde (pratiquement ! si quelqu’un se souvient d’eux, ils peuvent les citer dans les commentaires) aux sessions du dimanche à Carole ! Et puis ces pilotes en CR500 ou autre gros trails qui glissaient en faisant le spectacle avec des chronos bien meilleurs que certains motards équipés de sportives derniers cri…

Notre groupe sera solidaire en tout, préparation avant de partir, préparation avant de rouler, pendant les séances de roulages, entre deux séances et entre deux pilotes, pendant la pause, avant de quitter le circuit, stockage de la moto avant la prochaine session…

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Ça vous plait ? On continue ?


Nous organiserons une réunion avant chaque roulage, en compagnie de nos amis pilote officiels, avec en priorité tous ceux qui voudront rouler sur circuit afin de leurs confier quelques astuces, ensuite chacun sera fin prêt pour s’engager au fil du temps pour du roulage…


Le contrôle avant de partir :

a)   Chaîne : tension, graissage

b)   Plaquettes de frein : niveau d’usure ? Évitez les plaquettes entrée de gamme, inadaptées à la piste.

c)   Huile : niveau, qualité. Sur piste, la moto consomme naturellement plus d’huile, la surveillance est donc indispensable

d)   Serrages : hé oui, j’ai roulé avec plusieurs BMW et Moto-Guzzi alors je sais de quoi je parle !

e)   Réglages de la moto : Les leviers, c’est l’occasion d’en ajuster les réglages. Les pédales en fonction de votre morphologie, pour en définitif rouler le plus détendu possible.

f)   Les pneus : ils encaissent un peu plus lors d’une session piste. Une vérification s’impose. Aujourd’hui, les pneus de routes conviennent parfaitement pour rouler sur piste ! Bien sûr, si nous pouvons organiser des WE spécifiques en stages, nous équiperons nos machines de pneus piste…

g)   Entretien moteur : dernière révision ? Bruit suspect ? Contrôle démarrage et chauffe au garage avant le jour « J » !

h)   Protection : Pare-cylindre ou tampons de protection restent un minimum.


La pression des pneus :

En général, sur piste, on préconise de réduire la pression des pneus, en fait, ne vous inquiétez-pas, nous nous baserons sur les conseils des « vrais » pilotes, c’est ce qu’il y a de mieux ! Et puis après, on a des bases et on peaufine si on s’en sent capable.

Précaution :

S’hydrater et s’alimenter équilibré et tout au long de la journée sera de mise !


Règles de base :

En fonction des circuits, nous aurons quelques règles de base à respecter. Je m’en occuperai à chaque fois, pas de mauvaises surprises de dernier instant !

Que l’on doive masquer les miroirs des rétroviseurs et l’éclairage de la moto par obligation ou par habitude, que l’on doive se munir d’une certaine assurance ou licence (stages) ou encore vérifier le niveau sonore de notre pot etc. Nous prendrons les précautions qui s’imposent.

Une trousse à outils commune et bien ordonnée sera également constituée et restera intégrale, ça vous convient ? J’ai pour ma part un grand nombre d’outils en double et je pense que ça ne sera pas dur de constituer cette trousse. Si vous avez des idées complémentaires et des outils qui ne vous servent pas, n’hésitez-pas à compléter ma liste.

–       Compresseur

–       Contrôleur de pression mobile

–       Clés plates et à pipe

–       Pinces (tous types)

–       Produits d’entretien divers (bombes nettoyant écran et visière, graissage etc.)


Papiers/licence

Déjà évoqué plus haut, souvent indispensables pour l’inscription, au risque de se voir renvoyer chez nous !

Définir qui roule avec quoi, avant même de prendre la route bien sûr…

Ce que nous ferons une fois arrivés sur place :

Avant la première session, nous prendrons le temps de préparer les motos.

Nous évoquerons les astuces et les conseils pendant notre réunion préalable…

–       Masquer les phares : pourquoi ?

Superbe journée à Catlunya, octobre 2018
Superbe journée à Catlunya, octobre 2018

–       Masquez les rétroviseurs : ou les démonter (sauf pour nos bécanes de piste bien sûr)


virage-gauche

Sur la piste :

Nous voici enfin prêt ! Les premières séances sont celles où tout se met en place intelligemment, puis nous remplacerons l’habitude par la concentration et le plaisir de notre évolution constante !

Je vous rappelle que pour vos équipements, vous bénéficiez d’une confortable remise au sein du groupe, n’hésitez-pas à me demander de vous accompagner aux bons endroits, n’est-ce pas Jérôme…  Lors de notre réunion, Jérôme vous expliquera comment un rêve se transforme en réalité avec encore plus de satisfaction que ce que l’on avait imaginé au départ…

Nous discuterons bien évidemment pendant nos réunions, les rappels sont impératifs, même pour les meilleurs, d’une part ça permet à chacun de se souvenir que quel que soit le niveau acquis, nous sommes toujours (ou souvent) entourés de débutants, et que c’est à nous de montrer l’exemple !

Pas question de rivalité entre nous, pas de colère, pas de râleur au sein du groupe.  Nous aurons le plaisir d’être tous ensemble, de nous entre-aider,  de nous répartir les tâches, de partager les contraintes et les corvées (et oui, il y en a !)

Et puis quand nous partirons pour nos sessions, nous serons concentrés sur notre pilotage et pas sur celui de l’autre ok ? C’est en fin de session que l’on pourra débriefer,  ça ne m’empêchera pas de vous précéder ou de vous suivre pour ensuite partager avec vous, nous aurons des moments à partager avec d’autres motards en session libre, ou en stage et nous aurons parfois le privilège d’être seuls du groupe à utiliser le circuit.

A nous d’optimiser chaque instant et de profiter du présent en pensant déjà aux sorties futures.


HP4-BMWLa chauffe des pneus

Nous n’aurons pas toujours la possibilité d’utiliser des couvertures chauffantes pour nos pneus et puis ça ne sera pas forcément utile ! Alors utilisez les 2 premiers tours de chaque session pour faire monter la température de vos pneus, en augmentant progressivement la vitesse et l’angle d’inclinaison. Ensuite, à partir du 3 ième tour, vous pourrez commencer à ne faire qu’un avec la piste et vous régaler en posant votre genou !

Prête à rouler, chauffe en cours !
Prête à rouler, chauffe en cours !

Encore une fois, ça ne sera jamais une obligation de vous comporter en champion motoGP ou en arsouilleur de JoeBArTeam ! Notre projet est de nous amuser, de rouler vite sans risquer la marée chaussée, d’accélérer fort, très fort ! Sans se soucier des autres, uniquement en savourant notre propre plaisir et en souriant intérieurement en n’ayant qu’une pensée commune : notre moto !!!

J’ai fait assez de stages de pilotage pour observer les impatients aller au tas pour des glissades à cause de pneus froids ou à cause d’erreur de pilotage flagrantes !

La patience sera donc de rigueur et sans se prendre la tête avec des idées négatives, se souvenir que nous sommes dans le partage et que si nous utilisons des motos en commun, nous méritons tous le respect les uns des autres.

Le groupe se constitue, pour 3 jours de bonheur partagé...
Le groupe se constitue, pour 3 jours de bonheur partagé…

Le passage des vitesses sans embrayage :

Pour ceux qui ne connaissent pas ou qui sont légèrement réticents par peur de mal faire ou d’abîmer la mécanique, sachez que cette méthode est vraiment non seulement agréable mais également facilite grandement le pilotage sur circuit.

J’initierai les débutants sans soucis, personnellement, je l’utilise en conduite standard parfois par réflexe, sur la HP4, le GEX comme sur la Boxer-cup.

Tout est question de juger « au bon régime », au même titre que passer les vitesses sur une BMW, Harley, Moto Guzzi ou autre Ducati sans faire claquer les vitesses est possible ! Il vous suffira de quelques essais pour maîtriser cette routine très simple de façon à ce que le passage se déroule sans souci et sans décélération.

pilotage-encadrement


Poser le genou à moto !

Pas difficile de se rendre à l’évidence, poser le genou reste un plaisir pour tout pilote !

Nous aborderons les différentes étapes qui vous permettront de le faire et très vite, vous raclerez le bitume avec vos beaux sliders !

La plupart du temps, on n’est pas si loin de l’angle voulu pour arriver à nos fins.

Première approche théorique avant de passer à la pratique :

1)     Être stable sur ses repose-pieds, chacun a sa manière de poser confortablement ses pieds, mais je ne saurai trop que conseiller de ne pas conduire les pieds en canard, ça m’interpelle quand je suis ou croise un motard avec une silhouette comme une grenouille.  En fait, l’essentiel est d’assurer une bonne stabilité. Je recommande de s’appuyer sur le bout du pied. Cela a pour effet de vous permettre de lever le mollet sur la jambe extérieure et de verrouiller le genou contre le réservoir. Par ailleurs, le talon se rapprochera plus facilement de la moto.

2)     Ensuite, ce sont vos jambes qui tiennent la moto, pas vos mains ! La jambe extérieure se cale contre la moto, assurant le troisième point d’ancrage de votre corps avec les deux repose-pieds. Placez votre genou aussi loin que possible en ouvrant la jambe, mais toujours sans tension. Votre talon intérieur peut se rapprocher de la moto, jusqu’à la platine du repose-pied si votre machine en est équipée, pour ouvrir plus facilement la jambe.

3)     Déhanchez raisonnablement, le dosage est simple : vous le faite au feeling mais en restant stable et ancré sur la moto. C’est ensuite avec l’habitude que vous prendrez des repères plus précis.

4)     Pas trop près du réservoir, le mieux pour débuter reste de s’asseoir à quelques centimètres du réservoir, restez naturel et votre corps vous guidera au fil du temps.

5)     N’oubliez pas votre tête, en général où se trouve en principe le rétroviseur sur les sportives modernes. Vu du dessus, tête et buste sont alignés, parallèlement à l’axe de la machine. Ce qu’il faut éviter, c’est de déhancher en gardant la tête derrière la bulle, il suffit de regarder toutes ces magnifiques photos qui font notre quotidien sur FB de nos pilotes favoris !

6)     Gérez votre vitesse en douceur, pas besoin d’aller vite pour se faire plaisir ! Et avec l’assurance au fur et à mesure, le genou sera posé de plus en plus vite dans des courbes de plus en plus longues.

7)     Entrainement à l’arrêt, placez votre moto sur la béquille latérale, et entraînez-vous (pour le point 6, vous pouvez toujours simuler le vroum vroum…), attention à être accompagné et ne pas prendre le risque de faire tomber votre moto !

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En conclusion, si votre position est bonne, vous êtes sensé pouvoir lâcher le guidon. Et rassurez-vous, l’effort sera moins intense en roulant.


Attacher sa moto sur une remorque : Les contraintes

Il n’est pas nécessaire de mettre des points d’attache à n’en plus finir ! Il faut juste choisir les bonnes sangles et (à mon avis) assurer 4 fixations (histoire de limiter le risque d’une sangle défectueuse) ensuite, on doit supprimer les risques suivants :

–        l’inclinaison de la moto pendant le trajet

–        le roulement vers l’avant ou l’arrière

–        la glisse des pneus latéralement.

Idéalement, avoir un support de roue avant pour y attacher la roue avant de la moto, une cale derrière le pneu arrière peut être une solution.

Pour la fixation même de la moto, je veille toujours à ne pas abîmer les différentes parties de la moto (carénage, selle, poignées etc.) Je mets la moto sous pression sur la fourche et l’amortisseur arrière (fini le temps où j’en avais deux J ) mais je laisse un peu de marge pour amortir les imperfections de la route.

La moto ne doit faire qu’une avec la remorque : Une fois la moto attachée à la remorque, quand vous essayez de la bouger, c’est l’ensemble moto-remorque qui doit réagir, comme si les deux ne formaient qu’un.

Conclusion

Notre petit tour d’horizon est terminé, ce projet nous met du baume au cœur !

J’en profite pour vous remercier tous de votre bonne humeur permanente et de cet engouement partagé qui a donné naissance à notre groupe.

Petit clin d’œil ici à mon ami Max président de l’association Team PMS engagé en compétition et avec qui nous comptons bien partager de nombreuses sorties. C’est lui aussi qui assure le suivi de nos machines <3

Team PMS avec MAX
Team PMS avec MAX…

Et à mon ami Paulo, président de Piste libre avec qui j’ai fait ma première sortie en HP4 et que je rejoindrai également dès que possible !

Piste libre avec Paulo !Et voila, patience, c’est pour bientôt, tous à vos claviers et commentaires 🙂

FORMATION : photo et retouche photo

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Présentation de l’intervenant : Je suis un passionné de photographie depuis plus de 30 ans. Informaticien de formation, j’utilise les outils de retouche d’image en optimisant le rapport temps/besoin directement lié à ma nouvelle profession de spécialiste immobilier.

Ma publication sur ce blog www.spirit.fr/la-photographie-immobiliere/ m’a permise de constater au milieu de nombreux échanges, combien il est parfois impossible au débutant, non seulement de réaliser de jolies photos, mais encore moins d’exploiter les outils de retouche d’image.

Alors pour tous ceux qui désirent accroître leurs performances mais aussi leurs résultats, je vous propose des sessions professionnelles à moindre coût et très vite amorties, ne serait-ce qu’avec le gain de temps réalisé dès la fin de la formation et probablement la réduction du temps de diffusion des annonces de vente (comme nous l’espérons tous).

Mes sessions sont volontairement limitées en nombre pour les formations WEB et pour un nombre de places fixes (maximum 6 personnes) pour les formations en salle.

Possibilité de prise en charge par votre organisme paritaire collecteur agréé.

inscrivez-vous

Devis sur demande en préinscription en prenant contact avec moi :

sign-telephone

A vos agendas !

Formation individuelle, veuillez me contacter…

contenu de formation

A)   Les bases du photographe

  1. Le matériel, approche différente, complémentaire parfois en fonction des spécificités recherchées (utilisés pendant le cours : Minolta Z3, Galaxy Caméra, Nikon 3200D, 5200D, LUMIX DMC-GF7, caméra 360°)
  2. Le besoin, évaluation, circonstances d’utilisation, complémentarité
  3. Le temps (organisationnel et conceptuel), application au métier de l’immobilier

B)   Les options de l’appareil

  1. Selon le type (cas d’un appareil semi-pro et professionnel)
  2. Choix des expositions
  3. Choix des saturations
  4. Différentes prises de vue
  5. Les formats et orientations

C)   Flash ou pas flash ?

  1. En temps réel (espace représenté)
  2. Gestion de l’espace et mise en valeur sans tricher

D)   Les modes possibles

reglage appareil

  1. Manuel
  2. Automatique
  3. Priorités

E)    La mise en valeur des biens

  1. Le moment de la prise des photos
  2. Organisations externe et interne

F)    Les clés de la réussite dans l’immobilier

  1. L’approche
  2. Les chiffres parlent d’eux-mêmes
  3. Proposer ses services en plus du besoin habituel de prise de photos
  4. Se démarquer de la concurrence

G)   La retouche photo

  1. Le logiciel proposé en téléchargement
  2. Les bases communes
  3. Pas de complexité d’utilisation, nous n’avons pas le temps !
  4. Le professionnel immobilier et son emploi du temps
  5. Retouche pour ou contre ?
  6. L’organisation des photos
    1. Pour soi
    2. Pour votre logiciel
    3. Pour le client ou l’acquéreur potentiel
    4. La sauvegarde aux différents formats
    5. Le backup total pourquoi ?
  7. Comment envoyer ses photos par email
  8. Exploitation des données EXIF, pourquoi ? Comment ? Quand ?
  9. Les options de la retouche
    1. Lumière
    2. Déformation
    3. Ajout / Suppression (possible ou pas ?)

conclusionUne fois tous ces points étudiés, j’aurai le plaisir de répondre à toutes vos interrogations et je vous donnerai les détails concernant le suivi après la formation, quelles évolutions existent pour les « perfectionnistes », quels sont les différents logiciels gratuits et payants exploitables, avantages et inconvénients, les appareils photos et les différentes gammes, les stages avec des professionnels de la photographie.

H)   Quelques exemples de choix judicieux, après réflexion, prises dans les mêmes conditions, le même jour mais en appliquant des règles de base essentielles

Jour gris !

20150314_101341-800Exposition différente…

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Grosse erreur d’exposition…

Dsc_0011-800Corrigée… (remarquez l’exposition idéale de la piscine et du jardin à travers la fenêtre !)

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Photo par temps pluvieux et grisâtre !

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Mise en valeur différemment…

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Prise de recul devant une véranda…

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Mise en valeur avec sentiment de profondeur…

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Photo au flash standard…

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La même avec un traitement différent, toujours au flash bien sûr…

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Bien utiliser son flash entre intérieur et extérieur…

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Savoir ce que l’on privilégie…

Dsc_0088-800Exemple de travail abordé sur la profondeur de champs (comment faire disparaître certains éléments nuisibles) :

grillage-avt-aprèsà suivre…

 

Bol d’air et décadence !

Un matin comme un autre, tout au moins, c’est ce que je croyais avant cet affrontement aussi bref que décadent, mais à la fin heureuse malgré tout…


Un matin comme les autres, un matin glacial d’hiver où la température avoisine les -2°Celcius et où mon rythme de marche dynamique et désigné m’entraine vers cette mauvaise rencontre, petite forme de « décadence » de notre triste réalité !

Je me lève après quatre heures de sommeil bien mérité,  je m’étire et je suis déjà concentré sur ma journée. C’est une habitude de toujours que de me plonger tout de suite dans les méandres de mon monde acquis, à peine mon esprit s’éveille que mon corps réagit et reçoit cette multitude d’informations de mon cerveau alerte.
Pas d’autre alternative me direz-vous ! Nous vivons avec notre temps et le mien depuis toujours est compté. C’est un choix, pas une obligation, j’ai toujours réagi positivement aux aléas du quotidien.


Se lever, reposé ou non mais le décider vous-même vous emmène toujours plus loin, plus facilement et vous permet d’affronter vos tâches avec force et motivation.

La pratique des arts martiaux mais aussi un rythme effréné depuis mon plus jeune âge m’ont guidé dans ce sens et je ne regrette pas. Je partage et je transmets aussi modestement soit-il à mon entourage proche comme éloigné, j’ai décidé de ne jamais faillir à la tâche et de persister… Quand autour de moi plane un sentiment de frustration ou de désuétude, quand quelqu’un a tendance à abandonner, vidé de toutes ses forces ou si son quotidien l’a dirigé vers une route remplie d’obstacles, je suis là, chargé d’énergie pour compléter sa carence et combler ce manque aussi modestement qu’il soit possible de le faire mais toujours là quand même.

La veille au soir, après 14 heures d’une journée harassante mais variée à souhait, je rencontrai un ami charmant et adorable, bourré de sentiments précieux avec qui j’adore échanger depuis notre première rencontre.

Sa tristesse du moment et l’accumulation de problèmes dans sa journée l’avaient conduit à m’écrire un message simple mais non dénué de sens : « Je vis une période difficile et ta sagesse me manque… » J’avais réagi immédiatement et avait convenu d’un rendez-vous immédiat pour sonder autant qu’analyser sa situation comme chaque fois qu’il m’est demandé de le faire dans ma vie. Juste retour pour lui qui est toujours volontaire pour m’aider en cas de nécessité.


Pour beaucoup, l’effort n’est pas utile, écouter et réconforter ne fait pas parti de leurs habitudes ! Pour d’autres, qui n’ont plus le sentiment que leurs efforts puissent porter ses fruits, il n’y a plus d’espoir et ils se contentent de répondre par des encouragements aussi simples qu’inutiles !

Je n’ai jamais pu me contenter de cela, par ailleurs, mon cercle est si restreint qu’il me paraît être un minimum que de pouvoir consacrer du temps à toutes ces personnes qui m’apportent chacune à leur façon un complément de ce bonheur capitalisé dans ma vie.

L’échange d’ailleurs fut court, ma soirée était loin d’être finie et je ne pouvais pas lui consacrer plus de temps. Je ne lui ai rien dit, je l’ai écouté et j’ai apprécié cet échange riche en tout point.

Il paraissait si heureux en me quittant, chargé de mon énergie comme je l’étais moi-même par son unique présence et le plaisir de son sourire.

De fil en aiguille et de projets futurs aux actions à mener, nous avions trouvé naturellement les solutions évidentes à nos yeux qui ne lui étaient pas venues à l’esprit sans la richesse d’un dialogue.

45 minutes avaient été donc suffisantes pour qu’il me laisse un goût sucré en bouche, sourire aux lèvres que j’ai gardé jusqu’au moment de fermer les yeux quelques heures plus tard.

Je l’ai serré dans mes bras comme pour conclure avec un geste plus fort que tout le reste, plus fort même que de simples mots. J’avais répondu à son attente et quelque part à la mienne aussi.


Alors ce matin quand j’ai pris la route pour démarrer ma journée habituelle, j’étais gorgé d’idées, de projets et de bons sentiments, tout semble se bousculer mais tout est si bien rangé en même temps !

Je rejoins ma bouche de métro par automatisme, entendez par là, que mes pas s’enchainent sans avoir besoin d’assistance, le chemin m’est familier et les imperfections de la route sont connues par cœur et évitées naturellement !

Une petite dizaine de minutes revigorantes qui contribuent à alimenter mon compteur de « pas du jour », vous savez, cette application téléchargeable qui vous résume en fin de journée si vous avez été assez actif ou si vous vous êtes comporté comme un « papy » !

Ceux qui me connaissent savent pertinemment que mon compte est largement positif et les faits que je vais vous détailler aujourd’hui ne font que me conforter dans mon idée qu’il faille toujours rester vif et alerte en toute circonstance. Le maintien en bonne santé par une pratique régulière d’activités physiques y contribue totalement.

C’est le coach sportif plus que le narrateur qui s’exprime à cet instant précis.


Me voici face à cet escalier lugubre, au mélange de senteurs plus ou moins définissables. Ce matin, est moins nauséabond que d’autres, il faut dire que le froid fige les odeurs et limite leur diffusion.

Eux n’étaient pas là cette fois, il y a quelques jours, ils m’ont contrôlé, armés et à 6 ! Ils m’ont dit que je pouvais m’estimer heureux parce que je méritais 45 euros d’amende du fait d’avoir mis mon pied sur la bordure en métal du siège !
Eux n’étaient pas là cette fois, il y a quelques jours, ils m’ont contrôlé, armés et à 6 ! Ils m’ont dit que je pouvais m’estimer heureux parce que je méritais 45 euros d’amende du fait d’avoir mis mon pied sur la bordure en métal entre les sièges !

Je descends les marches qui me guident vers le passage habituel, mon sac à dos est lourd, il contient mon habituel ordinateur et mes effets personnels lorsque je dors à l’hôtel. J’ai à la main ma valise de « docteur » encore plus lourde, contenant mon organiseur, mon book, mes accessoires de travail et de visite…

Je passe d’ailleurs le tourniquet avec difficulté comme souvent, les bras fatigués, même si je m’efforce de ne jamais refuser l’effort, il n’en demeure pas moins pénible parfois !

C’est juste l’approche que j’en fais qui me permet de moins « souffrir ».

Je poursuis et j’entends le bruit de la trame qui arrive en station, mon cerveau a déjà calculé par anticipation, je sais que les portes se refermeront tout juste derrière moi, je pénètre dans la cabine, le « doux » son de la sirène de fermeture retentis et mes prédictions se confirment.

Deux stations avant d’arriver à ma correspondance, ensuite 6 stations encore pour parvenir à la gare Saint-Lazare, je sais que quelques efforts sont nécessaires pour arriver jusqu’à mon bureau et qu’une heure au meilleur des cas me sépare encore de lui.

En deux stations, rien n’est envisageable, pas de bouquin, pas même un peu de musique, je me concentre de nouveau sur le programme de ma journée et j’attends de descendre à la bonne station.

Il m’arrive parfois d’oublier de sortir au bon endroit, je ne suis pas le seul à qui cela arrive, quand c’est le cas, je souris, je prends mon mal en patience et je repars dans le sens opposé !

Mais ce matin,  il me faut éviter que cela se produise, ma correspondance de train me laisse tout juste 6 à 8 minutes de répit. J’en profite souvent d’ailleurs pour me prendre un cappuccino et le savourer dans le train.

Ce matin, rien ne me laissait imaginer que je n’en aurai pas le temps !


metro mercadet poissonnier

J’arrive à la station Marcadet-Poissonnier, un long couloir pénible de par la lourdeur de mes deux bagages m’attend, il y a peu de monde dans ma trame et un jeune homme descend devant moi, libre dans ses gestes, il file droit devant.

J’éprouve comme parfois un sentiment bizarre de méfiance, aujourd’hui plus que tout, trop de bruits m’incommodent mais surtout la teneur de ces bruits, très rapidement je distingue au fond de ce long couloir, un groupe d’individus en pleine altercation !

Je n’aime pas ça et visiblement l’individu devant moi non plus, je le vois se serrer totalement à gauche du couloir et ralentir le pas, il s’interroge certainement comme moi, dans ces cas là, nous ne sommes sûrs de rien n’est-ce pas ? Tout et rien peut arriver, certains disent que je suis trop méfiant, d’autres au contraire sont d’accord avec moi pour m’accompagner dans mes interrogations.

Je n’ai pas peur, je suis blasé surtout et je me méfie de mon comportement face à celui qui ne réfléchirait pas en s’en prenant à moi ! C’est un constat malheureux mais déjà vécu, l’âge et l’expérience ont contribué à ce que ce ne soit pas anodin ni appartenant à la colonne des faits divers sans me toucher directement.

Le jeune homme se serre de plus en plus et le groupe se rapproche, il y a de la tension et de la colère dans l’air. Contrairement à lui, je me serre sur la droite, quelques mètres derrière lui, ma valise dans la main droite, j’ai comme le réflexe de la sécuriser en la plaçant entre le mur et moi.


Soudain, tout se passe en une fraction de seconde, un homme en furie dans un charabia incompréhensible se tourne vers le jeune et lui administre un violent coup sur le flanc qui le fait tomber à genou, je me dirige immédiatement vers lui et face à l’individu à la tête à moitié groggy certainement par l’alcool et le manque de sommeil, je me prépare au pire. Je suis embêté, mes bagages me gênent et perturbent mon automatisme de défense. J’ai envie de prendre le bras du garçon en déséquilibre mais au lieu de cela, je bascule ma valise dans la main gauche et anticipant sur l’approche en colère du sale individu, je lui administre un violent coup à la gorge le stoppant net. Un de ses acolytes se retourne et lâche sa dispute déjà engagée avec ce qui me paraît être un autre groupe « ennemi » !

Là je me dis que je suis mal parti, ils sont nombreux et dans un état déplorable, mais je n’ai pas trop le temps de réfléchir que le deuxième m’insulte en levant la main. Mon pied n’a pas mis longtemps a l’atteindre à la poitrine le stoppant net. Les autres continuent de s’entre déchirer dans un vacarme d’insultes impressionnant.

Je regarde derrière moi, trois autres personnes s’étaient stoppées, d’autres avaient tout simplement fait demi tour ! J’aide le jeune homme à se relever et l’entraine dans le tumulte général vers l’avant.

Agression humour

Il me remercie déjà mais je ne réponds pas, je veux juste m’éloigner de ce délire matinal et je jette un dernier regard derrière moi comme pour m’assurer que tout se passe bien pour le petit groupe de voyageur qui nous ont suivi.

Le métro arrive dans la foulée et c’est soulagé que nous entrons dedans.


« Stéphane » me remercie de nouveau et me congratule, je le stoppe immédiatement, je lui dis que cette fois nous avons eu de la chance et que je suis content de n’avoir rien laissé derrière moi (j’étais inquiet aussi pour mon ordinateur, ça ne reste qu’un bien matériel mais tout de même !) ma priorité fut tout de même ce Stéphane et ma propre peau.
Les six stations qui me séparaient de la gare, ont été consacrées vous l’imaginez à refaire le monde. Quelques minutes pendant lesquelles j’essayais de retrouver la sérénité qui m’habite et surtout pendant lesquelles j’ai repensé à l’action et la fin que nous avions pu donner à cette histoire !
J’arrive enfin à la gare Saint-Lazare et mon train m’attend comme d’habitude, je m’installe à l’étage de ce transilien et je sort mon ordinateur de son sac pour commencer à écrire cette histoire, un peu pour contribuer à me calmer et aussi pour transmettre un message.
Ce message est celui d’un homme convaincu que dans notre quotidien, chaque jour peut être vécu agréablement, on peut décider s’il sera clément ou non, s’il sera gai ou non, s’il sera agrémenté d’une belle rencontre ou non…
Il peut aussi arriver ce genre d’anecdote, ce n’est pas la première fois, ce ne sera peut-être pas la dernière, je vis à cent à l’heure et je suis toujours par monts et par vaux, je roule beaucoup, je me déplace beaucoup et je fais de magnifiques rencontres au grès des chemins ! La contrepartie, c’est que parfois, j’en fait des mauvaises, c’est ainsi et je me réjouis que cela se soit bien passé pour moi ce matin.
Savoir se défendre est important aussi, ce ne sont pas mes deux fils qui me contrediront, eux qui aussi jeunes soient-ils, ont déjà vécu ce genre de triste expérience.
Je suis un peu fatigué de ce triste constat parfois et j’ai besoin de me recueillir, de m’isoler pour prendre conscience des bienfaits de notre existence, de toucher les rochers, de marcher pieds nus sur mon dojo en bois et de frapper mon homme de bois pour me plonger dans mes passions et dans ce bonheur de vivre plutôt que de vivre cette « décadence » parfois.
J’aimerai vous transmettre ces bons instants, que vous les imaginiez et que vous preniez le temps d’en faire autant. Ne restez pas dans vos canapés, le regard figé devant votre télévision, ne pestez-pas contre tout et n’importe quoi, ne vous en prenez pas aux autres si vous ne parvenez pas à vos fins.
Prenez le temps de respirer, relâchez-vous et savourez chaque instant à sa juste valeur, chaque jour comme s’il était le dernier et transmettez votre joie plutôt que votre tristesse, il vous en sera retourné d’autant plus que vous y mettrez du cœur.
Et puis Stéphane, je t’ai aidé ce matin mais sans toi, je n’aurai peut-être pas été aussi sur mes gardes, l’union fait la force, nous nous souviendrons de notre rencontre.

Recevez tous mes pensées positives,

David ©®


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Mes amis artistes…

« Marie-Pierre Chimgla, photographe, créatrice, aux multiples facettes, une artiste hors norme, rencontrée à l’occasion d’une séance photo professionnelle et qui m’a laissé une trace indélébile de son passage ! »

MP est une créatrice à part entière !
MP est une créatrice à part entière !

Je vous invite par cette présentation à la découvrir, à partager avec elle aussi car le don de soi, elle connait…

La photographie est une passion pour moi autant que pour elle, elle en a fait son quotidien pour notre plus grand plaisir et je suis heureux aujourd’hui de pouvoir compter sur ses nombreux talents innovants en la matière pour compléter mes activités dans ce domaine 🙂

Parents originaires de Martinique, elle est passionnée pour la musique également. MP s’est installée proche de la capitale après ses études dans le domaine de l’informatique (animatrice multimédia, elle anime des ateliers dans ce domaine et en informatique aussi) et sa spécialisation dans la photographie. Elle a trouvé sa voie dans l’étude et la représentation de photos portrait, femmes enceintes, enfants, couples…

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Et bien que ce ne soit pas son terrain de prédilection, les photos en macros, les paysages et le marquage d’empreinte des différents arts et cultures au fil du quotidien font aussi preuve de son énorme talent.

Artiste indéniablement douée, elle construit sur ses bases photographiques des souvenirs qui ne vous quitteront plus et qui ne ressembleront à aucun autre !

Par ailleurs, sur sa page FB MP vous fait découvrir son monde au quotidien, véritable résumé artistique qui vous donne envie de voyager, de vous rendre dans des endroits insolites, de visiter les églises, musées, châteaux et autres merveilles de notre civilisation !

==> Visitez et likez « Chimgla Photographie » sur FB

Alors laissez-vous guider, si votre souhait est d’immortaliser un moment particulier, un évènement qui vous est cher ou tout simplement laisser une trace de vous ou de l’un de vos proches sur le papier, n’attendez-plus, Marie-Pierre prendra en charge vos projets sans hésiter. 🙂

David


Création vidéo, souvenir de notre session photo ! [youtube]https://www.youtube.com/watch?v=dPUksoC15t4[/youtube]

Marie-Pierre m’a fait la surprise de résumer en quelques minutes les nombreuses heures de démonstration qui lui ont permis d’immortaliser mon entrainement. Comme vous le constaterez, elle a plus d’un tour dans son sac et le cadeau est de taille 🙂

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TRICIA, Concert au baiser Salé le 28 novembre 2013, présentation…

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Découverte du nouvel Album de Tricia Evy, l’étoile montante du jazz vocal :

« Meet me »

J’écoute cet album qui me berce, qui m’envoute et surtout qui me transporte comme jamais je ne l’ai été auparavant par une artiste !
Peut-être parce que j’aime absolument tout de cette artiste internationale que je vais vous présenter, mais aussi parce que l’écouter en pensant à elle est un privilège et un bonheur permanent qui m’a redonné le sourire immédiatement dans une période très pénible de mon quotidien.

Raison de plus pour avoir eu envie d’écrire cet article, raison de plus pour avoir eu envie de partager un peu de mon temps avec elle et raison de plus pour avoir l’envie d’écouter aussi souvent que possible, cette sublime voix !

Si vous voulez faire comme moi, c’est simple, vous pouvez d’ors et déjà acheter son album et vous laisser envahir par ses mots, ses mélodies, sa voix… Et puis il sera temps pour vous de guetter son prochain concert et de vous y rendre pour ensuite pouvoir associer cette fabuleuse artiste à la voix qui vous accompagnera comme elle le fait pour moi, du petit déjeuner au coucher, dans la voiture comme dans le bain !


Tricia par David Mesmacque

TRICIA EVY m’a conquis, elle évoqua lors de sa dédicace le début d’une belle aventure, je confirme que faire parti de ses amis est une douce récompense dans mon quotidien.

Quand rarement la tristesse m’envahit, j’écoute « Nous deux » et j’oublie tout en pensant à l’espoir qu’elle transmet dans sa chanson !

Quand je pense à la femme que j’aimerai rencontrer, j’écoute « Meet me on the bridge » et je rêve du bonheur à portée de main !

Quand je cherche une solution à un problème, quand je suis dans l’interrogative, j’écoute « Mais ça pas possible » et je ris intérieurement !

Et puis il y a « Pense à moi » qu’on aimerait imaginer possible à chaque fois que nécessaire, Tricia est ainsi faite, vous ne pouvez que lui sourire et partager son enthousiasme et son bonheur permanent…

Chaque morceau vous laisse le cœur remplie de joie alors pourquoi s’en priver ?

Elle nous apporte en permanence son soleil de la Guadeloupe où elle a compris très tôt que la musique et le chant étaient fait pour elle. Inspirée au départ par des artistes que j’apprécie tout autant comme Patrick Saint Eloi (pionnier du Zouk Love et pour qui la musique était de l’amour) ou encore Georges Brassens qu’elle a honoré lors du concert auquel j’ai eu l’immense chance d’assister 🙂

Elle est arrivée en France en 2006 et s’est passionnée tout de suite pour le Jazz, inutile de vous préciser que je suis encore plus tombé sous le charme en découvrant que ses inspirations rejoignaient mes goûts à 100% : Ella Fitzgerald, Billie Holiday, Louis Armstrong, Stan Getz…

Son premier album “Beginning” est sorti en 2010.

Son pianiste David Fackeure (deux nominations aux Victoires du Jazz en 2008), son bassiste Thierry Fanfant (entendu régulièrement aux côtés de Paco Séry, Bernard Lavilliers, Tania Maria…) et son batteur Francis Arnaud (qui a joué avec Eddy Louiss, Charles Aznavour, Dominique Fillon…), constituent l’équipe de choc avec qui elle a enregistré son nouvel album en Septembre 2012. L’album est sorti début 2013 sur le label Plus Loin Music.
Il est disponible ici : Meet Me

Et pour en découvrir des extraits : Tricia Evy « Modinha »

Pour ma part, je les ai apprécié pendant 3 heures durant, sans lassitude et avec le plus grand bonheur, Sébastien Girardot ayant remplacé Thierry Fanfant pour ce fameux concert.

Tricia Evy chante un répertoire varié et agréable, sa voix bascule d’un monde à l’autre sans faillir entre compositions personnelles, morceaux issus du patrimoine antillais et les standards de jazz.

Elle se produit comme elle le mérite au gré du vent et de ses mots, elle suit son instinct, elle entraine ses musiciens dans ce que l’on peut appeler une aventure exceptionnelle. Le public a déjà pu la découvrir sur de très nombreuses scènes, parmi lesquelles le Manly Jazz Festival à Sydney, le Duc des Lombards, Jazz in Marciac, Enghien Jazz Festival, Festival Jazz de Doha au Qatar, Festival Carib In Jazz à l’Olympia, Martinique Jazz Festival, la Scène nationale de Bayonne, Jazz en Touraine, Montreux Jazz Festival…

En Juillet elle a participé au Festival de Jazz à Vienne puis fin juillet en Australie pour une tournée d’un mois et demi.

Elle jouera le 28 décembre au Touquet, le 10, 14, 20 janvier elle rendra hommage à Billie Holiday « lady in Satin » qui est son album préférée…

Le 10 janvier à Périgueux et le 14 à Bayonne puis elle continuera le 20 à Ascona en Suisse

Je vous rappelle les quelques liens ici :
album-tricia-evy-meet-me

Son dernier album : Meet Me

Et pour découvrir le deuxième titre de l’album « Modinha »

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Q7hncHtjn2Q#t=35[/youtube]


Tricia Evy fait partie de ces chanteuses qui vous pénètrent tout le corps jusqu’aux os ! Elle dispose non seulement d’un répertoire varié mais elle est aussi accompagnée par des musiciens de talent complices à souhait.

J’ai été émerveillé par la femme, par la chanteuse, par l’artiste à part entière. C’est une valeur sure pour l’avenir alors je vous convie tous à acheter son CD pour lui permettre de travailler au plus vite sur le prochain !!!

Quand j’ai découvert Tricia par les petits morceaux qu’il m’avait été permis d’écouter, j’ai tout de suite été emballé, je n’avais qu’une hâte, c’était de me rendre à l’un de ses concerts. Le temps a passé, mon année a été très chargée et j’ai attendu patiemment ce jeudi 28 novembre pour pouvoir l’embrasser pour la première fois.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=CG3cnhYYXQ8[/youtube]

Le souvenir est impérissable, le rendez-vous pris au « Baiser salé », lieu que je découvrais par la même occasion m’a rempli d’émotion, je m’y suis rendu avec une grande amie, elle-même artiste talentueuse et c’est avec une grande attention et beaucoup de chaleur que nous profitâmes de la soirée.

Ce concert est de loin l’un des plus beaux et l’un des plus longs auquel j’ai assisté, je n’avais d’ailleurs absolument pas envie qu’il s’arrête, parti en milieu de nuit, je suis rentré à 6h du matin chez moi et j’ai attaqué directement ma journée en…écoutant Tricia hahaha

Intelligemment décomposé en trois parties, la première pour rappeler les morceaux qui l’ont inspiré, ceux de son enfance aussi, la deuxième pour présenter son nouvel album « Meet me » et la troisième réservée aux privilégiés dont nous faisions parti, pour les « extras » où encore plus d’humour et de détente ont fait que cette soirée restera inoubliable.

C’était pour moi un privilège, nous étions en petit comité et la personnalisation de la fin de soirée était adaptée à souhait à mes goûts. J’ai observé Tricia en tant que chanteuse, femme d’affaire entreprenante et amie chaleureuse avec chacun. Sa complicité avec ses musiciens n’a d’égale que celle avec tous les professionnels qui l’entourent !

Le CD fut immédiatement introduit dans le lecteur de ma voiture, j’ai ainsi prolongé cette belle soirée en écoutant les morceaux en boucle et arrivé chez moi, je prenais une douche revigorante puis un bon petit déjeuner en planifiant ma journée de travail avec du baume au cœur, l’esprit vif et concentré, heureux de ce que mon amie m’avait transmis.

J’ai la chance de continuer de voir Tricia et de partager du temps avec elle, aussi naturelle et accueillante au quotidien que pendant ses concerts, le plaisir est omni présent.

Ici lors d’une après-midi shopping bien sympathique 🙂

Trivia-Evy shopping par DM
Sa carrière est toute tracée, déjà récompensée à plusieurs niveaux, je sais que nous pourrons savourer son style, son élégance et son talent, c’est tout ce qui compte pour moi.

Je lui souhaite de tout cœur l’avenir riche en tous points qu’elle mérite et je vous entraine à la suivre avec moi sur ce blog au fur et à mesure de son évolution car maintenant que je l’ai découverte, je ne saurai m’en passer !

Pour télécharger son livret qui vous permettra de chantonner avec elle et de découvrir les merveilleuses paroles de ses chansons…

Tricia Evy « Meet me » LE LIVRET

Tricia-Evy-livret

Cet article t’est dédié Tricia, merci pour tout ce que tu m’as apporté en si peu de temps et l’empreinte indélébile laissée dans mon cœur, tu fais partie de toutes ces artistes incroyables qui m’accompagnent désormais dans ma vie, pour ma plus grande joie…

David

Ps : n’hésitez-pas à laisser vos commentaires et vos questions, à moi ou à Tricia qui se fera un plaisir d’y répondre aussi 🙂

Accident et Pink Floyd !

Je me réveille très tôt comme à mon habitude, ce matin du 1 décembre 2013 avec deux chansons en tête

Bizarrement, j’ai le sentiment que la nuit m’a rappelé la totalité des paroles sans en oublier le moindre mot ! Alors avant d’aller m’enfoncer dans la forêt et parcourir des kilomètres à m’oxygéner, je prends la plume pour résumer une petite histoire qui a marquée mon adolescence…
Goodbye cruel world et goodbye blue sky De Pink Floyd, The Wall…
Et je me souviens d’une période particulière de ma vie qui a été le déclenchement de beaucoup de choses qui ont suivi…


J’avais 16 ans et quelques mois lorsqu’on m’a renversé sur la route alors que je roulais avec ma première moto. Après de longs mois d’hospitalisation et de rééducation, ma vie avait définitivement pris un autre chemin…
Mes amis à cette époque où les attelles, les pansements et les antalgiques m’aidaient à tenir, m’avaient offert cet unique album de Pink Floyd « The wall » avec un walkman autoreverse Panasonic, magnifique pièce que j’ai toujours en ma possession d’ailleurs !
J’ai écouté cet album inlassablement pendant ces 9 longs mois qui me retenaient loin des autres, loin de tout. Je ne pensais pas à la solitude à ce moment de ma vie, trop jeune pour y songer réellement, trop immature pour parvenir à chasser cette violence et cette douleur permanente que j’éprouvais à l’égard de cette femme ivre et inconsciente en voiture, qui m’avait renversé et soudain privé de toutes bonnes choses déjà palpables à cet âge !
Je suis resté tout ce temps à la maudire, à me dire qu’en sortant, j’irai lui couper le pied qui lui avait permit d’accélérer si fort qu’elle avait pu m’envoyer dans l’autre monde, dans le côté obscur pendant si longtemps.
Je repensais à ce super job provisoire de primeur que j’avais eu le courage de trouver et d’exercer depuis deux ans déjà, chaque mercredi après midi, chaque samedi et lundi où je n’avais pas classe et pendant absolument toutes les vacances scolaires, pour financer déjà ce qu’allait être ma vie autonome.

Je repensais à ma belle moto, détruite, pulvérisée, j’avais travaillé dur pour me la procurer, pas question de demander à mes parents ni à quiconque autour de moi, c’était la conséquence de deux années de petits boulots, à travailler dans les fermes ou les magasins qui m’avait permis de faire cet achat, seul luxe à l’époque que je m’étais octroyé dans cette adolescence pas toujours simple à gérer sur le plan financier.
Je regardais inlassablement ce long plâtre qui couvrait ma jambe gauche, ce bras droit qui ne répondait plus, ces côtes cassées, ces plaies mal cicatrisées, ces dents cassées et cette mâchoire fracassée qui me faisait souffrir. Je repensais au visage de ma mère qui par le hublot des urgences avait croisé mon regard furtif et ma bouche qui tentait de lui dire malgré la douleur « Ne t’inquiète-pas, tout va bien ».

Je pensais à mon BAC en cours, aux études que je m’étais fixées, je pensais à ma petite copine de l’époque, je pensais à mon sport favori que je pratiquais plus de 10 heures par semaine. Je repensais à mon école de dessin, à mes nombreux déplacements obligés qui me permettaient de rejoindre mes amis en ville, provenant de ma campagne esseulée à 15 km de là.
Au début, rien ni personne ne vous permet de penser positif, de vous dire que tout ça n’est qu’un mauvais moment à passer, que tout va disparaître bientôt et que la vie va reprendre son cours habituel. A chaque moment d’optimisme, la douleur et les maux sont là pour vous rappeler les mauvais aspects. La solitude et l’isolement dans lesquels je m’étais volontairement ou involontairement plongé, contribuèrent à me forger l’esprit et à réfléchir plus vite que la majorité de mon entourage du même âge.
Dans la douleur et pendant le réveil de mes membres mais aussi de mes sens, je me suis forcé à ne penser que positif, j’ai commencé à planifier mes actions et à me projeter dans mon futur et j’ai tourné le dos aux obstacles et à la pression de ceux qui ne comprenaient pas mes choix.
Et puis le temps a passé, je me suis battu, j’ai continué mes entrainements de karaté avec mes plâtres et mes pansements à en faire rire les copains mais aussi sous le regard fier de Ramza, mon maître de l’époque.


Ce personnage incroyable qui m’offrit mon premier kimono que sa petite amie lui avait fait pendant ses trois années passées au Japon à apprendre la maitrise de son art. Il aimait m’enseigner, il aimait ma rigueur d’esprit et ma rigueur physique quand je l’accompagnais pour les entrainements sur le sable sec de la plage de Blériot chaque dimanche matin.
J’aimais son dynamisme, sa volonté d’agir, son histoire personnelle avec son départ de Calais pour le Japon pour recommencer tout à zéro et revenir encore plus fort, plus humble et laisser de côté l’aspect compétition qui ne lui avait apporté que des tourments pour aucune satisfaction, afin de se focaliser comme je suis parvenu à le faire moi-même ensuite sur les bons aspects, le partage et plus important encore, la transmission du savoir mais surtout d’un concept et d’une attitude.
Merci à lui aussi, il a toujours cru en moi et je parle souvent de lui aux gens qui partagent cette passion avec moi, je prends plaisir à montrer ce beau kimono que j’ai gardé également !
Il m’a dit un jour où je pleurais de douleur pendant un entrainement où une plaie infectée me faisait souffrir, que je parviendrai à retrouver mon corps d’avant et que même si je le trouvais changé physiquement, je le ferai vivre et bouger encore et encore jusqu’à mon dernier souffle ! Comme il disait vrai, je suis tellement ému parfois à me souvenir de ces instants précieux, ils ont nourri ma première partie de vie devrais-je dire et si ma vie s’arrêtait là, elle aura été rempli de moment forts comme ceux-là grâce à eux.


Je reviens à mon histoire, quelques mois plus tard, mes mouvements bien qu’encore en désaccord avec les commandes provenant du cerveau, commencèrent tout de même à me permettre d’agir seul au quotidien et me permettaient de nouveau d’entrevoir un futur dans la normalité. Les épreuves qui me paraissaient insurmontables ne l’étaient plus, neuf mois de souffrance totale et de désespoir pour enfin revenir à l’esprit positif dont j’ai hérité à la naissance.
Doucement, je l’avoue, très doucement, j’ai commencé à oublier la personne qui a provoqué cet accident, je suis parvenu à pardonner aux pompiers leurs erreurs commises, lorsque arrivant avec un seul véhicule sur les lieux de l’accident, ils avaient emmené cette femme en premier alors qu’elle n’avait rien mais s’était évanouie sous le choc de me voir allongé sur l’asphalte, avec une tête de zombie ensanglantée !

J’ai commencé à sourire en pensant à ce jeune secouriste, dans le dos de la main duquel j’avais enfoncé mes ongles, ne parvenant pas à respirer pendant ces deux longues minutes qui séparèrent mes poumons de l’oxygénation obligatoire de mon cerveau ! Les prémisses de mes entrainements d’apnée sans doute ☺
La violence du choc frontal avait eu raison de ma cage thoracique, avec un score de Glascow inférieur à 8, la prise en charge aurait dû être immédiate, j’ai eu le temps de faire un premier résumé bref de ma vie; Dans ces cas précis, on ne pense pas au futur mais au passé, c’est normal, on se rattache à ce que l’on connaît et on imagine s’effacer avec ce que l’on a le plus apprécié, du moins je suppose que ce sont les raisons principales qui m’ont fait revoir ces beaux moments de mon existence d’alors, pendant ce cours laps de temps de souffrances continues.
Je me souviens parfaitement bien des paroles des gens agglutinés autour de ce jeune sauveteur qui était accroupi à côté de moi à essayer de faire de son mieux et à y parvenir si j’en crois mes souvenirs. « Laissez-le, vous voyez bien qu’il va mourir »… « Laissez-le respirer »… « Vous croyez qu’il est paralysé ? » … « Oh mais il saigne de partout ! » … « Mais son pied est à l’envers ! »… Et bien d’autres phrases stupides associant même des « ha ces jeunes à moto ! », phrase qui, je m’en souviens m’avait bien plus révolté que les autres !
En revanche, je me rappelle parfaitement bien des paroles de ce gars qui voulait faire de son mieux et ressentait en même temps la douleur de sa main dans laquelle j’enfonçais mes ongles en essayant désespérément de respirer : « Accroche-toi mon gars, reste avec moi, on va prendre soin de toi, calme-toi et essaye de respirer doucement »
Je me souviens si bien de ce personnage sincère et gentil… Si la magie d’Internet permet un jour à cette personne de se reconnaître ainsi que mon maitre de Karaté, j’aimerai tant qu’ils se mettent en relation avec moi, j’aurai encore beaucoup à apprendre d’eux j’en suis fortement convaincu !
Grâce à lui, je faisais abstraction de tout et quand les premières bouffées d’air parvinrent dans mes poumons, je pu enfin recommencer à croire en quelque chose de positif et sortir de mes nombreuses pensées.

Depuis j’essaye de respirer à pleins poumons en m’efforçant de montrer autour de moi qu’il ne faut pas attendre de souffrir pour profiter de la vie !
Que se serait-il passé sans cette main secouriste ? Le lendemain de ma première opération, cet ange mis sur ma route est venu me saluer, je me souviendrai toujours de son sourire et de sa complicité du moment, il arborait un joli pansement à sa main droite et vantait ma force avec un visage détendu et digne du plus grand respect.

J’ai souvent pensé à lui dans mes moments de souffrance, lors de mes nombreux accidents, c’est comme si je sentais encore sa main et comme si je pouvais encore y plonger mes ongles pour abréger mes souffrances.
Et tout au long de mes séances de rééducation, je l’imaginais à côté de moi pour m’aider à atteindre les objectifs improbables fixés par les kinés.
Je ne l’ai malheureusement plus jamais revu, il n’y avait pas les réseaux sociaux à cette époque et la facilité d’aujourd’hui à générer des contacts avec le monde extérieur ! J’aurai vraiment voulu le compter parmi mes amis aujourd’hui, quelque part, il a toujours reçu mes vœux de bien-être et de bonheur chaque fois que j’ai pensé à lui.
Alors voilà, ce matin est un matin un peu différent des autres, les souvenirs rejaillissent, j’ai besoin de retrouver cette force qui sommeille en moi et de me dire que rien n’a changé, qu’il est toujours possible de se lever et de se mettre à œuvrer, quoi que l’on fasse, avec toujours la même ardeur, la même motivation, de quoi que puisse être constitué notre quotidien, il faut garder la foi dans la réalisation de tous nos actes.


La fatigue et le froid ont peut-être eu raison de moi, la solitude et mon travail colossal aussi. Mais j’avais envie de communiquer avec ceux que ça intéressent, cette partie de mon existence sans laquelle je ne serai peut-être pas celui que je suis maintenant et sans ces beaux souvenirs, mélange de douleurs et de bonheur, je n’aurai peut-être pas la satisfaction d’être tout simplement.
Je pense à une personne en particulier, qui n’est plus là, je pense à d’autres aussi qui pourraient être là mais qui ne le sont pas et que je ne vais plus citer tellement il leur est facile de se reconnaître et je leur souris en fermant les yeux et en les imaginant à côté de moi.
Partager ce moment et cet article avec ne serait-ce qu’une personne intéressée, sera déjà une grande satisfaction, je terminerai avec cette citation que j’ai faite à une amie récemment qui évoquait l’absence du bonheur :
« Le bonheur, c’est comme lors d’une cueillette de champignons, quand on a trouvé un, il s’agit encore d’avancer vers lui et de le prendre avec soi, plutôt que de le laisser et de continuer son chemin » DM ©®


Et vous, que faites-vous de votre vie ? à quoi pensez-vous le matin en vous réveillant ?

« Les pensées sont associées au monde réel que vous vivez ou construisez, si ces pensées ne vous conviennent pas, c’est qu’il est temps de faire quelque chose pour en changer. »

DM ©®


Pink Floyd « The Wall »

{Goodbye Blue Sky}
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=B3dzRg805Fo[/youtube]
Oooooooo ooo ooo ooooh
Did you see the frightened ones
Did you hear the falling bombs
Did you ever wonder
Why we had to run for shelter
When the promise of a brave new world
Unfurled beneath a clear blue sky
Oooooooo ooo ooooo oooh
Did you see the frightened ones
Did you hear the falling bombs
The flames are all long gone
But the pain lingers on
Goodbye blue sky
Goodbye blue sky
Goodbye

{Au revoir ciel bleu}
Oooooooo ooo ooo ooooh
As-tu vu les gens apeurés?
As-tu entendu les bombes tomber?
T’es-tu déjà demandé
Pourquoi nous avons dû courir nous mettre à l’abri
Quand la promesse d’un nouveau monde
S’est montrée sous un ciel bleu clair
Oooooooo ooo ooooo oooh
As-tu vu les gens apeurés?
As-tu entendu les bombes tomber?
Les flammes sont disparues depuis longtemps
Mais la douleur reste toujours
Au revoir ciel bleu
Au revoir ciel bleu
Au revoir


Pink Floyd « The Wall »

{Goodbye Cruel World}
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=fxCUyy_aVzA[/youtube]
Goodbye cruel world
I’m leaving you today
Goodbye
Goodbye
Goodbye
Goodbye all you people
There’s nothing you can say
To make me change my mind
Goodbye.

{Au revoir monde cruel}

Adieu monde cruel
Je te quitte aujourd’hui
Adieu
Adieu
Adieu
Adieu tout le monde
Tu ne peux rien dire qui puisse
Me faire changer d’avis
Adieu.


Voila, restant dans ce magnifique registre de Pink Floyd, je conclurai avec ce magnifique titre « Hey you »

Pink Floyd « The Wall »

{Hey You }
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=_nLIBMNwi8M[/youtube]
Hey you
Eh toi
Hey you, out there in the cold
Eh toi, là-bas dans le froid
Getting lonely, getting old
Devenant seul, devenant vieux
Can you feel me ?
Peux-tu me sentir ?
Hey you, standing in the aisles
Eh toi, debout dans les allées
With itchy feet and fading smiles
Avec tes pieds qui démangent et ton petit sourire
Can you feel me ?
Peux-tu me sentir ?
Hey you, don’t help them to bury the light
Eh toi ne les aide pas à éteindre la flamme
Don’t give in without a fight
N’abandonne pas sans te battre

Hey you, out there on your own
Eh toi, là-bas replié sur toi-même
Sitting naked by the phone
Assis nu près du téléphone
Would you touch me ?
Veux-tu m’appeler (me contacter) ?
Hey you, with you ear against the wall
Eh toi, avec ton oreille collée contre le mur
Waiting for someone to call out
En attendant d’appeler quelqu’un
Would you touch me ?
Veux-tu m’appeler ?
Hey you, would you help me to carry the stone ?
Eh toi, m’aiderais-tu à porter ce fardeau ?
Open your heart, I’m coming home
Ouvre ton coeur, je rentre à la maison

But it was only fantasy
Mais c’était seulement un rêve
The wall was too high
Le mur était trop haut
As you can see
Comme tu peux le voir
No matter how he tried
Qu’importe ce qu’il ait essayé
He could not break free
Il ne peut s’échapper
And the worms ate into his brain
Et les vers ont mangé son cerveau

Hey you, standing in the road
Eh toi, debout sur la route
always doing what you’re told
Faisant toujours ce qu’on te dit
Can you help me?
Peux-tu m’aider ?
Hey you, out there beyond the wall
Eh toi, là derrière le mur
Breaking bottles in the hall
Cassant des bouteilles dans le hall
Can you help me?
Peux tu m’aider ?
Hey you, don’t tell me there’s no hope at all
Eh toi, ne me dis pas qu’il n’y a plus d’espoir
Together we stand, divided we fall
Ensemble nous vaincrons, divisés nous tomberons

Ce sera ma conclusion…
David
pink-floyd-the-wall-hey-you
Is There Anybody Out There?

Seul au monde

VOICI Comment j’ai préféré l’aventure à moto plutôt que le confort d’un vol en avion !

J’avais commencé à nommer cet article « Cloyes Madrid » tout simplement, mais après mure réflexion, mon sentiment fut plutôt orienté vers ce nouveau titre qui tout au long de ce trip a trouvé sa juste place.

« Seul au monde » ne signifie pas qu’il n’y ait rien autour de vous auquel vous ne pouvez vous rattacher !

Au contraire, des solutions multiples s’offrent à vous : par exemple vous pouvez disposer une photo embarquée de vos enfants dans la pochette transparente de votre sacoche de réservoir ou dans votre portefeuille que vous verrez à chaque arrêt et puis vous avez toujours vos pensées permanentes qui courent au fil des kilomètres et vous entrainent loin de l’instant présent.


Mais laissez-moi vous détailler mon voyage extraordinaire à bord de mon surf d’argent, quelque peu bridé toutefois par la réglementation routière !

L’idée principale était de me dégager des contraintes psychologiques habituelles du vol Paris-Madrid, mes nouvelles conditions de travail professionnel, m’entrainent souvent à prendre l’avion et quand il m’a été permis de penser aux avantages indéniables de prendre la route à moto et d’associer l’utile à l’agréable, mon esprit s’est mis dans un mode permanent de réflexion.

Pas une minute à perdre entre deux vols !
Pas une minute à perdre entre deux vols !

Pendant de longues journées je me suis posé les questions, du temps, de la météo, de la fatigue, du coût, de l’usure du véhicule aussi, mais rien ne m’arrêta dans ma prise de décision finale qui elle, avait germé en moins d’une minute !

Les motocyclistes ayant l’habitude de ce genre de longs trips, vous confirmeront qu’on ne prévoit pas un voyage de ce genre à la légère et encore moins avec une moto de course.

Il convenait de préparer la machine qui n’avait pas traversé la France depuis bien longtemps. Une nouvelle monte de pneus s’imposait, et de ce fait, une petite étude du marché actuel me fit choisir les nouveaux Michelin Pilot Power3 appréciés des roadsters et des sportives et pouvant être utilisés sur route autant que sur circuit, l’expérience m’a confirmé que je ne m’étais pas trompé dans mon choix.

à l'approche de l'hiver, un compromis s'imposait...
à l’approche de l’hiver, un compromis s’imposait…

Un petit tour en atelier, le temps de me replonger dans l’ambiance des préparations de circuit et de la bonne odeur de caoutchouc, un contrôle général de la machine et la voilà enfin prête !

L'endroit fétiche d'une moto, sur circuit ou en atelier !
L’endroit fétiche d’une moto, sur circuit ou en atelier !
Une belle préparation avant un long voyage s'impose...
Une belle préparation avant un long voyage s’impose…

Ensuite la réflexion s’est portée sur l’équipement de route, un petit tour chez mon amie Nathalie avenue de la Grande Armée, toujours de bon conseil depuis mes débuts sur circuit, c’est toujours un plaisir de m’en remettre à elle pour choisir mes équipements.

Le plaisir de rechercher les solutions idéales, partager les conseils des professionnels et évoquer avec eux mon projet fut un bon début.

Je trouvais une sacoche de réservoir parfaitement conçue et assortie aux couleurs de ma moto. (le coup de bol magistral !)

Puis un sac étanche pour transporter mes ordinateurs portables à l’arrière de la moto, et pour conclure, une combinaison de pluie efficace en prévision des conditions climatiques annoncées par météo France.

L’avantage de partir uniquement pour le travail, c’est que j’ai pu troquer les affaires liées aux loisirs contre celles nécessaires pour mon business qui occupent bien moins de place.

Par sécurité et pour essayer tout ce nouveau matériel sur la belle, je fis un test routier la veille de mon départ officiel. Un petit au revoir à mes deux fils « motards dans l’âme » et le constat de mes choix idéaux.

Me voici prêt pour le grand départ, je prévois de prendre mon « envol » dans la nuit pour arriver en fin de journée à Madrid. Les nuits comme d’habitude sont courtes pour moi et trouver le temps de reposer mes yeux quelques heures n’était pas gagné !

De surcroit, un chalazion récent à l’œil droit, très douloureux, n’a fait qu’augmenter l’aspect pénible du projet. C’est en fait 4h de sommeil plus tard et avec une souffrance terrible que je m’habille pour prendre la route, c’est là que l’aventure continue.

équiper une moto de course pour un long voyage n'est jamais facile !
équiper une moto de course pour un long voyage n’est jamais facile !
Simulation avec tout mon équipement la veille !
Simulation avec tout mon équipement la veille !

La sacoche réservoir protégée, le sac arrière bien harnaché et mon fameux Helmet Bag Insolent Rider dans le dos afin de protéger mon casque pendant mes arrêts prolongés, je monte sur ma moto et je la démarre.

Sous le doux ronronnement de la bête, je jette un dernier coup d’œil autour de moi pour graver en moi ces belles images de la nature environnante. Je tourne la poignée de gaz !

A peine arrivé au premier stop, la pluie me plonge immédiatement dans une ambiance de solitude. Dans le grand noir et la mauvaise visibilité, je me focalise sur le bruit magnifique de ma ligne Micron, je me cale bien au fond de la selle et en position de pilotage telle que ma l’a enseigné mon mentor Christophe Guyot, Je me protège derrière mon carénage Carbone Kevlar ! Je commence à enchainer les kilomètres.

L’anticipation est de rigueur, j’augmente la distance de sécurité, je prête attention à chaque instant, je ne risque pas de m’endormir ! Sur la nationale, certaines zones à risque, entre les deux rangées d’arbres bordant la chaussée, les feuilles mortes lâchées par le vent me font redoubler de prudence. Mes cours de médecine me reviennent en tête en circulant de nuit : Atténuation des contrastes, modification du champ visuel, perturbation du sens du relief, auxquels vous ajoutez l’éblouissement des autres, les passages sous de très fortes pluies et certaines zones en travaux à peine éclairées augmentent le taux d’adrénaline à certains endroits !

Voici les premiers 80km engagés et l’autoroute qui n’est plus loin, un grand soulagement car je ne pensais absolument pas rencontrer les premiers problèmes dès les premiers kilomètres !

Les seuls véhicules croisés sur ma route depuis 4h30 étaient les camions et malgré leur position dominatrice depuis leurs cabines surélevées, ils semblaient être gênés par mon code peut-être réglé un peu haut.

Dans ces conditions de conduites pas si facile du tout, ils n’ont pas hésité à me le faire comprendre, plein phare, parfois même certains d’entre eux étaient équipés de longues portées et m’en mirent plein dans la figure.

Je peux vous assurer que dans ces conditions extrêmes, l’inconfort sous ces trombes d’eau et ce manque de visibilité est de taille ! Pour certains qui m’ont surpris au dernier moment, j’ai mis plusieurs minutes parfois à retrouver des conditions de roulage à peu près correctes (cette rémanence qui provoque un halo blanchâtre et intense qui ne disparaît qu’après un certain temps…)

Et ce, avec un œil qui se fatiguait de plus en plus heure après heure.

400km à l'aller et 600km au retour dans ces conditions !
400km à l’aller et 600km au retour dans ces conditions !

Alors pour rappeler à ces gens là ce que nous vivons sur deux roues, voici un petit aperçu de ce que l’on voit par temps de pluie dans le meilleur des cas !visibilité_nulle2

Premier poste de péage, premier ticket, petite difficulté sous la pluie car à l’arrêt, je suis obligé d’enlever mes gants et avec le vent, je commence à avoir les mains mouillées (donc inévitablement l’intérieur des gants ensuite !)

Le ticket est précieusement glissé avec mon portefeuille dans la poche étanche de ma combinaison. Je reprends la route sans être plus indisposé que cela par ce petit arrêt mouillé et glacial.

Je précise que ma combinaison de cuir et par-dessus elle, celle de pluie ont contribué à me tenir bien au sec et bien au chaud tout au long du parcours jusqu’à la frontière.

C’est, arrivé au second péage, que le problème prit plus d’importance ! En effet la machine n’acceptait pas le ticket légèrement humide et j’ai dû attendre de longues minutes toujours sans protection au dessus de moi (on se demande à quoi servent les abris au dessus de nos têtes puisqu’ils vous font avancer jusqu’aux endroits où ils ne sont pas efficaces !)

Péage-autoroute
Les cabines vides, vous êtes contraints d’avancer là où les abris ne sont plus efficaces !

L’hôtesse à l’interphone décide tout de même de m’appliquer le plus petit tarif puisque je venais de prendre l’autoroute 5mn auparavant, elle m’avait demandé de lire cinq chiffres totalement illisibles sur mon ticket (encore une fois, je pense que de sérieuses modifications s’imposent sur les réseaux autoroutiers, pas seulement au niveau des routes comme c’est toujours le cas mais aussi au niveau des péages !)

Je repartais donc avec le même rythme en attendant patiemment la pause pour faire le premier plein d’essence.

Une fois arrivé à la station, j’ai pu essuyer mon casque et mes gants et vérifier que tout se passait bien au niveau de la moto. Ce fut le cas et je ne tardais pas à reprendre la route immédiatement, réservant des temps de pause plus long au fur et à mesure de mon avancée.

La pluie ne cessait de tomber et j’avalais les kilomètres en savourant tout de même la puissance et la précision de mon engin, quel bonheur de ressentir ce plaisir incessant et de penser que quelques heures plus tard, inévitablement, j’aurai le bonheur de rouler avec le soleil du sud.

Merci au personnel sur les aires de repos qui me servait mes cappuccinos et contribuait à surveiller ma moto pendant que j’allais me laver les mains.

Certains lieux mieux aménagés que d'autres, permettent de se relaxer en surveillant sa moto !
Certains lieux mieux aménagés que d’autres, permettent de se relaxer en surveillant sa moto !

Le jour se lève rapidement, les kilomètres s’enchainent et je ne les ressens pas, l’itinéraire est simple, peu de monde sur les routes, je prends mon plaisir à piloter et à penser au soleil de l’Espagne !

Le passage de Bordeaux se fait ressentir, le temps se calme un peu, la chaleur de certains endroits commence à sécher mes gants, j’ouvre même un peu les mains en conduisant pour faciliter le phénomène. Me voici plongeant dans la région Aquitaine, les noms défilent, les souvenirs rejaillissent dans mon esprit, il est  indéniable que l’esprit ne travaille pas à cette vitesse quand on prend l’avion.

Je laisse Biarritz, son port de pêcheurs, sa grande plage et son phare sur ma droite, je me dis que peut-être au retour si le temps est plus clément, je m’y arrêterai un peu pour sentir l’embrun !

La côte basque défile rapidement, les lieux me sont tous connus et j’apprécie de me plonger dans ces souvenirs de périples qui ont alimenté une partie de mon passé à moto principalement.

Saint-Jean-de-Lutz puis Hendaye et la frontière n’est plus loin, le beau temps non plus. Où certains visent leur point de chute, je réalise qu’un bon tiers de route m’attend encore et comme je l’imaginais bien, le plaisir entre la pierre et l’eau, l’Espagne du Nord, de la frontière à la capitale…


« Voyez d’abord avec votre esprit, ensuite avec vos yeux, et enfin avec votre corps. »

Yagyu Munenori

Il y a deux natures qui s’imposent à moi, la pierre et l’eau, je rêve de ces éperons rocheux dont émanent les idées de vols, les sentiments de liberté vers l’infini et où se rejoignent les plus beaux horizons. Je plonge aussi chaque fois que possible dans des mers inconnues composées de mille décorations différentes, gravées dans mon esprit à jamais et adoucissant mon corps à chaque fois que je m’y glisse.

« La résonance des deux mondes est un fil conducteur qui me libère et me dirige inévitablement vers ces mouvements cohérents qui m’entrainent chaque fois dans le bon chemin. » © DM

C’est pourquoi je me suis senti aussi libre en traversant l’Espagne du Nord, identifiant parfois les sinueuses trajectoires à celles de notre région d’Auvergne, respirant à pleins poumons le bon air des lieux.

Les touristes aiment les plages bondées et huileuses. Ils aiment se rejoindre et s’unir dans des lieux de visites programmées, je ne discute pas leurs choix, je leurs préfère tout simplement la solitude de mon parcours et l’isolement de mon périple du jour.

Passer 12 heures seul, plongé dans la réflexion et le souvenir des actions passées, autant que dans la projection des projets à venir, est pour mon esprit et mon âme la plus grande satisfaction qu’il me soit permis d’obtenir.

Quitter le bord de mer et monter en altitude, empruntant des routes toutes plus belles les unes que les autres.
Quitter le bord de mer et monter en altitude, empruntant des routes toutes plus belles les unes que les autres.

Je préfère de loin les routes sauvages et désertes, je suis béni, je les ai trouvées en ce beau pays où il m’est permis de ressentir des émotions uniques.

N’y voyez aucun mépris pour le reste, je me sens parfaitement bien dans ces conditions de vie où les sensations privilégiées en attendant le bonheur de les partager, restent celles de la solitude et du silence.

Paysage aux alentours de Madrid

L’itinéraire a été simple et enfantin, pas besoin de GPS avant même de rentrer dans Madrid, uniquement rester concentré sur ma conduite, les radars, l’autonomie et le confort d’une position idéale qui m’a permise de faire le tout d’une seule traite.

La fin est proche, la circulation s’intensifie et je redouble d’attention, ma crainte pour les radars me garde en éveil, parfois même avec la chaleur et le manque de vivacité de conduite, on s’endormirait !

Fréquenter ces routes magnifiques entre 90 km/h et 120 km/h est une torture ! Je joue de l’accélérateur et je compte désormais les minutes qui me séparent de mon lieu d’arrivée. Mes amis du monde du deux roues, me connaissant bien, se doutent que pour moi il est plus important de dominer ses impulsions que de vouloir dominer la « bête » !

Je commence à croiser quelques motos et à pénétrer dans l’agglomération de Madrid, même si le trafic est intense, le plaisir reste présent, je ne regrette vraiment pas cette agréable récréation dans mon emploi du temps si dense.

Cuatro Torres (Quatre tours) Business Area
Cuatro Torres (Quatre tours) Business Area – Photo David Mesmacque

Les rappels visuels de ce que j’avais découvert quelques semaines auparavant avec mon associé me font déjà vivre au rythme des Espagnols, il fait chaud, tout s’agite autour de moi, la capitale m’accueille… à suivre

David

« Oubliez votre peine, colère, rancune et haine. Laissez-les passer comme la fumée prise par la brise. Vous ne devriez pas dévier du chemin de la droiture: vous devriez mener la vie d’un homme de bien. Ne soyez pas possédé par l’avarice, la luxure, ou votre ego. Vous devriez accepter le chagrin, la peine et la haine comme elles sont et les considérer comme une chance et une épreuve donnée par les puissances divines…une bénédiction donnée par la nature… »

Masaaki Hatsumi

La photographie immobilière

Faire de belles photos dans un budget limité ?

« La photo immobilière nécessite quelques connaissances particulières et surtout une attention de chaque instant »


David Mesmacque fier d’appartenir au groupe « DR HOUSE IMMOBILIER »


Dans un premier temps, l’objectif est de satisfaire le vendeur en mettant en valeur son bien, ensuite il convient que le client éventuel soit attiré par le bien vendu à travers ces fameuses photos.

Le plaisir de ressortir son matériel de photographe et de mettre en pratique...
Le plaisir de ressortir son matériel de photographe et de mettre en pratique…

De nombreux articles existent à ce sujet et présentent du matériel haut de gamme qui n’est pas forcément à la portée de tous !

J’ai fait ma formation de photographe en 1985 et 1986 et j’ai toujours été passionné par le monde de la photo, mon expérience au fil du temps m’a prouvé que ce n’est pas l’appareil photo qui fait le photographe 🙂

J’ai participé à quelques concours équipé à l’époque d’un matériel onéreux. La création de ce blog récemment m’a permis de sélectionner un matériel de qualité et de découvrir qu’il était disponible à faible coût.

Attention toutefois, je ne compare pas ce matériel à un reflex haut de gamme, c’est évident, simplement, par rapport à une majorité des photos trouvées sur les sites de ventes immobilières, il s’avère qu’utiliser cet appareil vous permettra de mettre tous les atouts de votre côté pour réaliser de beaux clichés à mon avis suffisants.

Par ailleurs, vous pouvez bénéficier d’une technologie avancée non seulement au niveau de la photo en elle même mais aussi au niveau des nouveaux outils de communication, partage de fichier, transfert d’un endroit ou d’un support à l’autre, voire même travailler rapidement certains aspects des photos devant l’urgence (je vous donnerai des détails par la suite).

J’ai la chance d’échanger également avec des photographes de qualité, homme, femme, aux diverses orientations (paysages pour l’un, portraits pour l’autre, monde marin pour le troisième etc.) Et avec chacun d’eux, j’ai pu partager mes photos d’intérieur et d’extérieur liées en priorité à l’immobilier et leur demander leur avis précieux, un avis extérieur de personnes qui ne vendent pas, qui n’achètent pas, simplement qui peuvent juger objectivement de l’aspect technique d’une photo.

Les différents aspects reliant le photographe à l’immobilier relèvent de la satisfaction clients, de la différenciation avec ses concurrents et de la démonstration de ses qualités de consultant immobilier en général !!!

Pour cela, il me parait important de réserver une place privilégiée autant à son matériel qu’à sa manière d’aborder cet aspect de la profession.

Parlons d’abord de la technique à proprement dite du photographe pour l’immobilier :

  • La précision du regard, sans empressement, attentionné afin d’éviter les erreurs de base comme l’objet qui traine dans le champs global de la photo, le mauvais reflet dans un miroir, la réflexion d’un flash inappropriée etc.
  • Le respect des pièces tout en les mettant en valeur éventuellement avec un objectif grand angle mais sans exagération.
  • La bonne gestion de l’exposition (gestion de la lumière) ou de la de la profondeur de champs (que doit-on laisser net et quel intérêt de flouter l’arrière plan par exemple ?)
  • La mise en conformité de l’aspect des photos et le rendu réel des lieux photographiés.

Il ne me paraît pas nécessaire ni parfois possible de consacrer des heures en retouche photo ! Pendant ma formation, à l’époque de l’argentique, il était conseillé de s’appliquer afin de se satisfaire de « LA » photo et non de canarder comme on le constate trop souvent afin de choisir un cliché parmi tous les autres 🙂 Une histoire de coût autant que le fait de se satisfaire de l’aspect professionnel de la photo finale.

Cette habitude me permet aujourd’hui d’économiser un temps précieux, car même si l’ère du numérique vous permet de prendre des photos quasiment à l’infini, pensez au temps de traitement de chaque session photos, leur chargement sur votre ordinateur, votre sélection puis vos recadrages, retournement etc.

<< Rien ne remplace donc un bon moment de réflexion, une attention à toute épreuve afin de saisir la bonne photo, éventuellement de réaliser deux ou trois clichés maximum de chaque vue >> David Mesmacque

Évoquons maintenant le matériel que j’ai choisi et le pourquoi de ce choix :

Le SAMSUNG GALAXY CAMERA

C’est l’équivalent d’un smartphone avec les atouts suplémentaires d’un appareil photo semi-professionnel…

Samsung Galaxy Camera présentation

  • Appareil photo compact, qui utilise le système d’exploitation : Android. Vous pouvez ainsi accéder directement à des services connectés via Wi-Fi ou réseau mobile.
  • Capteur CMOS rétro-éclairé de 16 mégapixels (déjà à l’époque !)
  • Zoom optique 21x avec stabilisation optique
  • Mémoire interne de 8 Go + un slot microSD (vous pouvez ainsi comme je le fais, partager d’un côté vos photos personnelles et de l’autre vos photos professionnelles sans manipuler vos cartes mémoire comme sur un appareil traditionnel. En cas de nécessité vous pouvez éjecter et remplacer la carte mémoire en quelques secondes.
  • Flash très performant et peu consommateur d’énergie vous permettant de pouvoir réaliser tous les clichés d’intérieur d’une habitation sans vous soucier de l’autonomie.
  • Prise HDMI
  • Sortie son très agréable et performante en stéréo
  • Possibilité de communication par VoiIP (skype ou autre outil similaire) avec un casque microphone.
  • Batterie interchangeable rapidement…

Pour les plus accros aux aspects techniques :

Samsung Galaxy face

  • Processeur quadri-cœur Exynos 4412 cadencé à 1,4 GHz (permettant un accès vraiment rapide aux traitements
  • Écran tactile capacitif de 4,8 pouces (12,2 cm) absolument magnifique d’une définition de 1280×720 pixels (soit 1 843 200 points, matrice PenTile oblige).

La construction est soignée : les assemblages sont de bonne facture. Je le trouve confortable, la manipulation aisée, avec quatre commandes physiques : allumage, déclenchement, zoom et mode lecture.

Le reste des réglages est confié à l’interface logicielle mais on prend vite en main les molettes virtuelles donnant la priorité à la vitesse ou à l’exposition ou encore les modes de retardement ou encore de flash etc.

Le tactile, identique à certains smartphone dont la sensation sera connue par la plupart d’entre vous, procure un confort de toucher inégalé dans l’univers des appareils photos.

Je dispose également d’un appareil photo reflex CANON professionnel argentique et d’un Nikkon 3200D numérique et je prends plaisir à les utiliser en les associant à l’utilisation de ce Galaxy caméra, qui reste un bon compromis entre la dimension excessive et le poids considérable d’un Reflex et le manque de qualité et d’option d’un smartphone de « dépannage » !

Quand il m’arrive de prendre un mandat occasionnel, entendez par là, une rencontre inattendue qui vous permet d’aboutir tout de suite à la prise d’un mandat, j’ai toujours mon petit appareil sur moi, peu encombrant, il me permet de prendre d’ores et déjà quelques clichés pour lancer une belle diffusion en attendant éventuellement de compléter le shooting avec mon reflex plus tard…

Par ailleurs les options de réglages de ce produit sont très intuitives et vous pouvez jongler rapidement entre les balances de couleurs, les pré-réglages de type « macro », « paysage », « portrait », « panorama » cf photo ci-dessous, le réglage de la vitesse, de la sensibilité etc.

Les différents modes sélectionnables sur le Samsung Galaxy Caméra
Les différents modes sélectionnables sur le Samsung Galaxy Caméra

Il convient de préciser tout de même que l’augmentation de la sensibilité nuit très rapidement à la netteté de l’image et c’est sur ce point qu’il conviendra de faire attention à ne pas dépasser certaines limites. Pour ma part, je n’en ai pas eu besoin pour les premiers clichés d’intérieur ou d’extérieur fait avec lui.

Quand à la prise de vidéo, non seulement vous bénéficiez de tous les outils téléchargeables de « Play store » (l’équivalent de l’appstore pour les utilisateurs de solutions Apple) mais ici, les options de bases sont époustouflantes :

  • Full HD à 30 i/s : l’image est agréable,avec un niveau de détails élevé (on peut éventuellement remarquer un fourmillement un peu visible en basse lumière)
  • Le son est, lui aussi, de bonne qualité et les effets stéréo sont bien rendus, même si certains sons se montrent agressifs (trop de monde, le vent violent etc.)
  • Lors de l’enregistrement, possibilité de faire varier l’exposition
  • Ecran tactile permet de pointer l’endroit où la mise au point sera faite (vous pouvez ainsi passer d’un plan à l’autre en douceur, simplement en effleurant l’écran du bout du doigt 🙂 )
  • Pour conclure, l’appareil possède sa propre application de montage vidéo, avec la possibilité de les transférer sous différentes qualités et par plusieurs moyens différents (mails, réseaux sociaux, cloud…)

Voici un exemple de clichés comparatifs permettant de vous donner une idée…

Une compagnie originale qui a su harmoniser ses différents véhicules !
Une compagnie originale qui a su harmoniser ses différents véhicules !

Cette photo est prise au zoom 12x (sur 21x) à travers une vitre d’aéroport, la qualité est irréprochable et permet de distinguer les moindres détails même d’assez loin. La photo originale est disponible sur demande 🙂

Utilisation du mode Expert
Utilisation du mode Expert « Coucher du soleil »

Ce mode diffuse légèrement la lumière du soleil la faisant déborder un peu par rapport à l’image réelle, mais reste du plus bel effet, non ?

Utilisation du mode Expert
Utilisation du mode Expert « Paysage »

Un travail sur l’exposition et la sensibilité, peu de déformation, non visible pour le commun des mortels 🙂

Utilisation du mode
Utilisation du mode « Normal »

Prise à courte distance, sans flash à luminosité réduite, la qualité est impressionnante.

Le résultat est à analyser après coup...
Le résultat est à analyser après coup…

Pour ce genre de cliché assez délicat, j’utilise plusieurs modes automatiques ou encore je fais des tests de vitesse ou d’exposition et je fais mon choix final sur grand écran ensuite.

Le mode HDR met en évidence les ombres, les nuances de couleurs...
Le mode HDR met en évidence les ombres, les nuances de couleurs…

La photo HDR est un ensemble de techniques et de méthodes photographiques et de post-traitement qui permettent de créer des images à grande plage dynamique.

Ce mode permet sans calculer et sans compétence particulière de surpasser les capacités de son appareil numérique pour produire une photographie plus proche de la vision perçue et de l’émotion ressentie par l’œil humain.

Sur cet exemple, les lignes de la voitures apparaissent, la forêt prend son vrai relief, le ciel est détaillé à souhait et lorsque l’on compare le mode HDR à une vidéo par exemple, le rendu s’en rapproche plus que du mode normal.

Travail sur la profondeur de champs...
Travail sur la profondeur de champs, cette fois au maximum des possibilités que la lumière permettait…

L’objectif était de saisir une photo générale nette du plan le plus proche au plus éloigné en préservant les nuances du ciel et des nuages. Parfois l’effet inverse est souhaité et réduire la profondeur de champs réduit la distance nette pour accentuer les détails sur une plage plus courte…

Sur ma page FB « David Mesmacque », vous découvrirez d’autres aspects de la profession, des sujets divers sur la décoration d’intérieur, mais aussi mes produits commercialisés ou encore sur notre activité de design et d’objets publicitaires. Je vous y convie avec grand plaisir 🙂

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Conclusion 🙂

J’espère que cette petite présentation sur le choix d’un appareil à prix réduit pour gérer les photographies immobilières vous permettra d’avancer un peu dans votre réflexion. Si vous souhaitez obtenir plus d’informations concernant la prise de photos, si vous avez envie d’aller plus loin concernant l’aspect technique, je suis à votre disposition, il vous suffit de m’écrire un message personnel et je me ferai un plaisir de vous répondre.

Pour conclure sur cet appareil, il faut le voir dans son ensemble : un produit complet, avec du Jelly Bean en guise de système d’exploitation (synonyme de nombreux logiciels de retouche disponible; sans parler de tout le social media du monde, embarqué), un emplacement micro SIM (mon option dual SIM est transféré directement de ma tablette à mon Galaxy caméra 😉 ), ses modes “intelligents » bien pratiques, des options “comme sur les reflex » (priorité ouverture ou vitesse, etc.) qui peuvent permettre des choses bien sympathiques… Après quelques heures de pratique, j’ai commencé à faire des photos d’une qualité supérieure au mode intuitif adopté le premier jour !

Et si l’aspect “communicant » ne vous intéresse pas plus que ça, mais que vous cherchez un compact tout de même, je vous invite à vous tourner vers d’autres produits aussi précis que celui présenté : le RX100 et le HX20V de chez Sony.

Moi j’ai fait mon choix, je garde mon Galaxy Camera !

David Mesmacque