Le Diagramme de Gantt

Le diagramme de Gantt est un outil de visualisation graphique selon un ordre logique en liaison directe avec les dates de démarrage et les dates de fin de tâche d’un projet. Le concept remonte à 1910, de son inventeur américain du même nom. Outil quasiment inévitable de la planification, associé souvent à un réseau PERT, il est paramétrable bien souvent en fonction du concept abordé et de l’ordonnancement choisi. Outil étudié inévitablement dans la majorité des cycles d’études supérieures, il n’en demeure pas moins un outil efficace pour tout ceux qui ont besoin de prioriser leurs actions. Le principe est simple, encore faut-il l’appliquer pour en optimiser le résultat : Il convient dans un premier temps de saisir les tâches à effectuer dans le tableau dans l’ordre défini par la priorité et en tenant compte des ressources encore disponibles. En général on suit l’ordre suivant :

  • Planification des fabrications dont la date de livraison est la plus rapprochée,
  • Traitement des premières nécessités (commande de matériel, obtention d’un agrément etc.
  • Prévision des actions de la durée la plus courte et ayant le moins de dépendance avec une autre tâche.
  • Prévision des actions des plus simples aux plus compliquées.
  • Planification des actions restantes jusqu’à finalisation du projet…

Les règles sont variées en fonction du type d’actions à mener :

  • Suivi de calendrier d’étude, de sport, de production
  • Suivi d’un même projet pour différents clients
  • Mise en concurrence de plusieurs fournisseurs (méthodologie, savoir faire, délais, expérience…)
  • Multi projets (construction d’un bâtiment, présentation sur plusieurs secteurs géographiques…)
  • Observation des délais critiques à ne pas dépasser
  • Business plan (marketing, financier, gestion…)
  • Comparaison (pourcentages, coûts, composants…)
  • Gestion de plusieurs projets incluant parfois des tâches identiques à réaliser dans un même temps…
  • Supervision ingénierie en parallèle avec production

Et bien d’autres encore :-) Vous pouvez voir l’enchainement logique des tableaux et des graphiques de ma version développée sur Excel et compatible PC et MAC sur notre page FB… Que ce soit au cours de mes missions en atelier décisionnel ou encore en markéting, management ou finance, un grand nombre de cas différents ont été abordés tout au long de ma carrière et je me ferai un plaisir de les partager avec ceux qui me le demanderaient :-) Je donne également des formations sur les « data vizualisation » : quels graphiques pour quelles données ? Quels outils pour quels résultats… à bientôt… Les commentaires n’engagent que l’auteur, si par mégarde vous constatiez une erreur ou un risque de mauvaise interprétation, n’hésitez-pas à m’en aviser. David Mesmacque Récréation : « Un intellectuel est un homme qui utilise plus de mots que nécessaire pour raconter plus qu’il ne sait.  » de Dwight Eisenhower Valable pour tous les décideurs, le général Dwight Eisenhower élabora une « Matrice dite de Eisenhower » qu’il utilisa le 6 juin 1944 pour piloter la plus importante force d’invasion de tous les temps : l’opération « Overlord » débarquant et parachutant les forces alliées en Normandie. Cette matrice me permet de visualiser par ordre d’importance et d’urgence, selon le degré, les différentes actions que je dois « placer » dans mon diagramme de Gantt, les voici résumées : Ces deux critères facilement interprétables, permettent de décider ce qui doit être priorisé :

  • 1. Urgent, Important : Activité décisive (action immédiate)
  • 2. Non urgent, Important : Objectifs importants (Activités dites d’anticipation, importantes mais parfois qui occupe un temps considérable et qu’il convient donc de bien gérer)
  • 3. Urgent, Mais non important : Interruption (qui sont souvent à l’origine d’un écart entre le prévisionnel et le réel)
  • 4. Pas urgent & Pas important : Distraction (à mettre en attente, voire à supprimer tout simplement ou à réaliser en cas de gain de temps obtenu sur le réel, ne doit pas interférer sur la dead-line prévue initialement)
ganttgant-dm-okEcrivez-moi ;-)

Le manager et la solitude

Pour donner suite à l’interrogation d’un « follower » sur Twitter qui avait posté une question sur son blog concernant la solitude du manager !

Je lui répondais ceci :

Nous ne sommes jamais réellement seuls ! Bien sûr le rôle d’un manager le plonge souvent dans la solitude…de la réflexion et de l’analyse. Mais le rôle du bon manager n’est-il pas de savoir aussi, bien s’entourer, bien partager et bien distribuer ? Au risque bien sur de ressentir un petit moment de vide une fois son travail accomplit et précisément attribué ! Je me lève tôt le matin et je profite d’être seul pour construire mon temps à venir et ce, avant d’accueillir mon entourage professionnel, puis une fois les tâches justement réparties, mon esprit est de nouveau occupé par les nouvelles tâches à accomplir et ainsi de suite… En aucun cas je ne me suis trouvé en 25 ans de management prêt à basculer dans « le désespoir »… Ouf fort heureusement… Sinon que resterait-il de notre « rôle » si nous pouvions sombrer de la sorte ? J’ai bien dû avoir une bonne vingtaine de fois l’occasion de succomber face aux difficultés (et il y aura certainement d’autres occasions encore malheureusement) mais la force du manager c’est d’apprendre de chaque épreuve et de devenir toujours plus fort… Enfin cette solitude doit être aussi analysée comme une force en soi et/ou à acquérir, savoir prévoir seul pour pourvoir en équipe, être autonome dans ses actions et en constater les résultats, savoir en permanence garder espoir, dynamisme et persévérance pour améliorer le quotidien… La solitude appelle donc la multitude… Je n’avais pas partagé cette réponse jusqu’alors mais un ami vient de m’envoyer un email auquel il me paraît opportun de répondre avec ceci : la personne qui anime le blog à l’initiative de ma réponse n’a pour sa part jamais pris le temps de répondre à mon commentaire ! Se serait-il tout simplement plongé seul dans cette fameuse solitude évoquée ?!! Dans tous les cas, il ne fait que confirmer ma manière de voir les choses, chacun est libre de ses choix, on ne peut plus parler de solitude d’un rôle ou d’un poste si on s’isole soi-même qui plus est après avoir voulu partager sur un sujet aussi sérieux ! Je conclurai en disant que ce personnage confond solitude et isolement que chacun peut ressentir s’il ne fait pas l’effort, non seulement de partager mais aussi de donner une suite logique à chacun de ses faits et gestes. Faire acte de procrastination, de négligence ou de manque de respect envers soi-même ou envers les autres ne permettra en aucun cas de se sortir d’un isolement directement ou indirectement mérité (il y a des exceptions je le concède !) et de ce fait ressentir un sentiment de solitude devenue alors maladif.


Un lieu de recueillement, propice à la réflexion…Savoir se ressourcer…


Je reste à l’écoute, je donne et je partage au quotidien, mes amis se battent aujourd’hui pour réussir chacun à leur manière, je les accompagne tant que faire se peut dans leurs démarches et les conseille quand il m’est possible de le faire, je transmets mon savoir aussi qui parfois les aide, je les soutiens quand ils sont dans l’erreur et les guide afin qu’ils s’en rétablissent plus vite, bref j’évite moi-même de me plonger dans la solitude en les en sortant tout simplement… DM