Je me réveille très tôt comme à mon habitude, ce matin du 1 décembre 2013 avec deux chansons en tête
Bizarrement, j’ai le sentiment que la nuit m’a rappelé la totalité des paroles sans en oublier le moindre mot ! Alors avant d’aller m’enfoncer dans la forêt et parcourir des kilomètres à m’oxygéner, je prends la plume pour résumer une petite histoire qui a marquée mon adolescence…
Goodbye cruel world et goodbye blue sky De Pink Floyd, The Wall…
Et je me souviens d’une période particulière de ma vie qui a été le déclenchement de beaucoup de choses qui ont suivi…
J’avais 16 ans et quelques mois lorsqu’on m’a renversé sur la route alors que je roulais avec ma première moto. Après de longs mois d’hospitalisation et de rééducation, ma vie avait définitivement pris un autre chemin…
Mes amis à cette époque où les attelles, les pansements et les antalgiques m’aidaient à tenir, m’avaient offert cet unique album de Pink Floyd « The wall » avec un walkman autoreverse Panasonic, magnifique pièce que j’ai toujours en ma possession d’ailleurs !
J’ai écouté cet album inlassablement pendant ces 9 longs mois qui me retenaient loin des autres, loin de tout. Je ne pensais pas à la solitude à ce moment de ma vie, trop jeune pour y songer réellement, trop immature pour parvenir à chasser cette violence et cette douleur permanente que j’éprouvais à l’égard de cette femme ivre et inconsciente en voiture, qui m’avait renversé et soudain privé de toutes bonnes choses déjà palpables à cet âge !
Je suis resté tout ce temps à la maudire, à me dire qu’en sortant, j’irai lui couper le pied qui lui avait permit d’accélérer si fort qu’elle avait pu m’envoyer dans l’autre monde, dans le côté obscur pendant si longtemps.
Je repensais à ce super job provisoire de primeur que j’avais eu le courage de trouver et d’exercer depuis deux ans déjà, chaque mercredi après midi, chaque samedi et lundi où je n’avais pas classe et pendant absolument toutes les vacances scolaires, pour financer déjà ce qu’allait être ma vie autonome.
Je repensais à ma belle moto, détruite, pulvérisée, j’avais travaillé dur pour me la procurer, pas question de demander à mes parents ni à quiconque autour de moi, c’était la conséquence de deux années de petits boulots, à travailler dans les fermes ou les magasins qui m’avait permis de faire cet achat, seul luxe à l’époque que je m’étais octroyé dans cette adolescence pas toujours simple à gérer sur le plan financier.
Je regardais inlassablement ce long plâtre qui couvrait ma jambe gauche, ce bras droit qui ne répondait plus, ces côtes cassées, ces plaies mal cicatrisées, ces dents cassées et cette mâchoire fracassée qui me faisait souffrir. Je repensais au visage de ma mère qui par le hublot des urgences avait croisé mon regard furtif et ma bouche qui tentait de lui dire malgré la douleur « Ne t’inquiète-pas, tout va bien ».
Je pensais à mon BAC en cours, aux études que je m’étais fixées, je pensais à ma petite copine de l’époque, je pensais à mon sport favori que je pratiquais plus de 10 heures par semaine. Je repensais à mon école de dessin, à mes nombreux déplacements obligés qui me permettaient de rejoindre mes amis en ville, provenant de ma campagne esseulée à 15 km de là.
Au début, rien ni personne ne vous permet de penser positif, de vous dire que tout ça n’est qu’un mauvais moment à passer, que tout va disparaître bientôt et que la vie va reprendre son cours habituel. A chaque moment d’optimisme, la douleur et les maux sont là pour vous rappeler les mauvais aspects. La solitude et l’isolement dans lesquels je m’étais volontairement ou involontairement plongé, contribuèrent à me forger l’esprit et à réfléchir plus vite que la majorité de mon entourage du même âge.
Dans la douleur et pendant le réveil de mes membres mais aussi de mes sens, je me suis forcé à ne penser que positif, j’ai commencé à planifier mes actions et à me projeter dans mon futur et j’ai tourné le dos aux obstacles et à la pression de ceux qui ne comprenaient pas mes choix.
Et puis le temps a passé, je me suis battu, j’ai continué mes entrainements de karaté avec mes plâtres et mes pansements à en faire rire les copains mais aussi sous le regard fier de Ramza, mon maître de l’époque.
Ce personnage incroyable qui m’offrit mon premier kimono que sa petite amie lui avait fait pendant ses trois années passées au Japon à apprendre la maitrise de son art. Il aimait m’enseigner, il aimait ma rigueur d’esprit et ma rigueur physique quand je l’accompagnais pour les entrainements sur le sable sec de la plage de Blériot chaque dimanche matin.
J’aimais son dynamisme, sa volonté d’agir, son histoire personnelle avec son départ de Calais pour le Japon pour recommencer tout à zéro et revenir encore plus fort, plus humble et laisser de côté l’aspect compétition qui ne lui avait apporté que des tourments pour aucune satisfaction, afin de se focaliser comme je suis parvenu à le faire moi-même ensuite sur les bons aspects, le partage et plus important encore, la transmission du savoir mais surtout d’un concept et d’une attitude.
Merci à lui aussi, il a toujours cru en moi et je parle souvent de lui aux gens qui partagent cette passion avec moi, je prends plaisir à montrer ce beau kimono que j’ai gardé également !
Il m’a dit un jour où je pleurais de douleur pendant un entrainement où une plaie infectée me faisait souffrir, que je parviendrai à retrouver mon corps d’avant et que même si je le trouvais changé physiquement, je le ferai vivre et bouger encore et encore jusqu’à mon dernier souffle ! Comme il disait vrai, je suis tellement ému parfois à me souvenir de ces instants précieux, ils ont nourri ma première partie de vie devrais-je dire et si ma vie s’arrêtait là, elle aura été rempli de moment forts comme ceux-là grâce à eux.
Je reviens à mon histoire, quelques mois plus tard, mes mouvements bien qu’encore en désaccord avec les commandes provenant du cerveau, commencèrent tout de même à me permettre d’agir seul au quotidien et me permettaient de nouveau d’entrevoir un futur dans la normalité. Les épreuves qui me paraissaient insurmontables ne l’étaient plus, neuf mois de souffrance totale et de désespoir pour enfin revenir à l’esprit positif dont j’ai hérité à la naissance.
Doucement, je l’avoue, très doucement, j’ai commencé à oublier la personne qui a provoqué cet accident, je suis parvenu à pardonner aux pompiers leurs erreurs commises, lorsque arrivant avec un seul véhicule sur les lieux de l’accident, ils avaient emmené cette femme en premier alors qu’elle n’avait rien mais s’était évanouie sous le choc de me voir allongé sur l’asphalte, avec une tête de zombie ensanglantée !
J’ai commencé à sourire en pensant à ce jeune secouriste, dans le dos de la main duquel j’avais enfoncé mes ongles, ne parvenant pas à respirer pendant ces deux longues minutes qui séparèrent mes poumons de l’oxygénation obligatoire de mon cerveau ! Les prémisses de mes entrainements d’apnée sans doute ☺
La violence du choc frontal avait eu raison de ma cage thoracique, avec un score de Glascow inférieur à 8, la prise en charge aurait dû être immédiate, j’ai eu le temps de faire un premier résumé bref de ma vie; Dans ces cas précis, on ne pense pas au futur mais au passé, c’est normal, on se rattache à ce que l’on connaît et on imagine s’effacer avec ce que l’on a le plus apprécié, du moins je suppose que ce sont les raisons principales qui m’ont fait revoir ces beaux moments de mon existence d’alors, pendant ce cours laps de temps de souffrances continues.
Je me souviens parfaitement bien des paroles des gens agglutinés autour de ce jeune sauveteur qui était accroupi à côté de moi à essayer de faire de son mieux et à y parvenir si j’en crois mes souvenirs. « Laissez-le, vous voyez bien qu’il va mourir »… « Laissez-le respirer »… « Vous croyez qu’il est paralysé ? » … « Oh mais il saigne de partout ! » … « Mais son pied est à l’envers ! »… Et bien d’autres phrases stupides associant même des « ha ces jeunes à moto ! », phrase qui, je m’en souviens m’avait bien plus révolté que les autres !
En revanche, je me rappelle parfaitement bien des paroles de ce gars qui voulait faire de son mieux et ressentait en même temps la douleur de sa main dans laquelle j’enfonçais mes ongles en essayant désespérément de respirer : « Accroche-toi mon gars, reste avec moi, on va prendre soin de toi, calme-toi et essaye de respirer doucement »
Je me souviens si bien de ce personnage sincère et gentil… Si la magie d’Internet permet un jour à cette personne de se reconnaître ainsi que mon maitre de Karaté, j’aimerai tant qu’ils se mettent en relation avec moi, j’aurai encore beaucoup à apprendre d’eux j’en suis fortement convaincu !
Grâce à lui, je faisais abstraction de tout et quand les premières bouffées d’air parvinrent dans mes poumons, je pu enfin recommencer à croire en quelque chose de positif et sortir de mes nombreuses pensées.
Depuis j’essaye de respirer à pleins poumons en m’efforçant de montrer autour de moi qu’il ne faut pas attendre de souffrir pour profiter de la vie !
Que se serait-il passé sans cette main secouriste ? Le lendemain de ma première opération, cet ange mis sur ma route est venu me saluer, je me souviendrai toujours de son sourire et de sa complicité du moment, il arborait un joli pansement à sa main droite et vantait ma force avec un visage détendu et digne du plus grand respect.
J’ai souvent pensé à lui dans mes moments de souffrance, lors de mes nombreux accidents, c’est comme si je sentais encore sa main et comme si je pouvais encore y plonger mes ongles pour abréger mes souffrances.
Et tout au long de mes séances de rééducation, je l’imaginais à côté de moi pour m’aider à atteindre les objectifs improbables fixés par les kinés.
Je ne l’ai malheureusement plus jamais revu, il n’y avait pas les réseaux sociaux à cette époque et la facilité d’aujourd’hui à générer des contacts avec le monde extérieur ! J’aurai vraiment voulu le compter parmi mes amis aujourd’hui, quelque part, il a toujours reçu mes vœux de bien-être et de bonheur chaque fois que j’ai pensé à lui.
Alors voilà, ce matin est un matin un peu différent des autres, les souvenirs rejaillissent, j’ai besoin de retrouver cette force qui sommeille en moi et de me dire que rien n’a changé, qu’il est toujours possible de se lever et de se mettre à œuvrer, quoi que l’on fasse, avec toujours la même ardeur, la même motivation, de quoi que puisse être constitué notre quotidien, il faut garder la foi dans la réalisation de tous nos actes.
La fatigue et le froid ont peut-être eu raison de moi, la solitude et mon travail colossal aussi. Mais j’avais envie de communiquer avec ceux que ça intéressent, cette partie de mon existence sans laquelle je ne serai peut-être pas celui que je suis maintenant et sans ces beaux souvenirs, mélange de douleurs et de bonheur, je n’aurai peut-être pas la satisfaction d’être tout simplement.
Je pense à une personne en particulier, qui n’est plus là, je pense à d’autres aussi qui pourraient être là mais qui ne le sont pas et que je ne vais plus citer tellement il leur est facile de se reconnaître et je leur souris en fermant les yeux et en les imaginant à côté de moi.
Partager ce moment et cet article avec ne serait-ce qu’une personne intéressée, sera déjà une grande satisfaction, je terminerai avec cette citation que j’ai faite à une amie récemment qui évoquait l’absence du bonheur :
« Le bonheur, c’est comme lors d’une cueillette de champignons, quand on a trouvé un, il s’agit encore d’avancer vers lui et de le prendre avec soi, plutôt que de le laisser et de continuer son chemin » DM ©®
Et vous, que faites-vous de votre vie ? à quoi pensez-vous le matin en vous réveillant ?
« Les pensées sont associées au monde réel que vous vivez ou construisez, si ces pensées ne vous conviennent pas, c’est qu’il est temps de faire quelque chose pour en changer. »
DM ©®
Pink Floyd « The Wall »
{Goodbye Blue Sky}
Oooooooo ooo ooo ooooh
Did you see the frightened ones
Did you hear the falling bombs
Did you ever wonder
Why we had to run for shelter
When the promise of a brave new world
Unfurled beneath a clear blue sky
Oooooooo ooo ooooo oooh
Did you see the frightened ones
Did you hear the falling bombs
The flames are all long gone
But the pain lingers on
Goodbye blue sky
Goodbye blue sky
Goodbye
{Au revoir ciel bleu}
Oooooooo ooo ooo ooooh
As-tu vu les gens apeurés?
As-tu entendu les bombes tomber?
T’es-tu déjà demandé
Pourquoi nous avons dû courir nous mettre à l’abri
Quand la promesse d’un nouveau monde
S’est montrée sous un ciel bleu clair
Oooooooo ooo ooooo oooh
As-tu vu les gens apeurés?
As-tu entendu les bombes tomber?
Les flammes sont disparues depuis longtemps
Mais la douleur reste toujours
Au revoir ciel bleu
Au revoir ciel bleu
Au revoir
Pink Floyd « The Wall »
{Goodbye Cruel World}
Goodbye cruel world
I’m leaving you today
Goodbye
Goodbye
Goodbye
Goodbye all you people
There’s nothing you can say
To make me change my mind
Goodbye.
{Au revoir monde cruel}
Adieu monde cruel
Je te quitte aujourd’hui
Adieu
Adieu
Adieu
Adieu tout le monde
Tu ne peux rien dire qui puisse
Me faire changer d’avis
Adieu.
Voila, restant dans ce magnifique registre de Pink Floyd, je conclurai avec ce magnifique titre « Hey you »
Pink Floyd « The Wall »
{Hey You }
Hey you
Eh toi
Hey you, out there in the cold
Eh toi, là-bas dans le froid
Getting lonely, getting old
Devenant seul, devenant vieux
Can you feel me ?
Peux-tu me sentir ?
Hey you, standing in the aisles
Eh toi, debout dans les allées
With itchy feet and fading smiles
Avec tes pieds qui démangent et ton petit sourire
Can you feel me ?
Peux-tu me sentir ?
Hey you, don’t help them to bury the light
Eh toi ne les aide pas à éteindre la flamme
Don’t give in without a fight
N’abandonne pas sans te battre
Hey you, out there on your own
Eh toi, là-bas replié sur toi-même
Sitting naked by the phone
Assis nu près du téléphone
Would you touch me ?
Veux-tu m’appeler (me contacter) ?
Hey you, with you ear against the wall
Eh toi, avec ton oreille collée contre le mur
Waiting for someone to call out
En attendant d’appeler quelqu’un
Would you touch me ?
Veux-tu m’appeler ?
Hey you, would you help me to carry the stone ?
Eh toi, m’aiderais-tu à porter ce fardeau ?
Open your heart, I’m coming home
Ouvre ton coeur, je rentre à la maison
But it was only fantasy
Mais c’était seulement un rêve
The wall was too high
Le mur était trop haut
As you can see
Comme tu peux le voir
No matter how he tried
Qu’importe ce qu’il ait essayé
He could not break free
Il ne peut s’échapper
And the worms ate into his brain
Et les vers ont mangé son cerveau
Hey you, standing in the road
Eh toi, debout sur la route
always doing what you’re told
Faisant toujours ce qu’on te dit
Can you help me?
Peux-tu m’aider ?
Hey you, out there beyond the wall
Eh toi, là derrière le mur
Breaking bottles in the hall
Cassant des bouteilles dans le hall
Can you help me?
Peux tu m’aider ?
Hey you, don’t tell me there’s no hope at all
Eh toi, ne me dis pas qu’il n’y a plus d’espoir
Together we stand, divided we fall
Ensemble nous vaincrons, divisés nous tomberons
Ce sera ma conclusion…
David
Is There Anybody Out There?
This post is also available in : Espagnol
Un beau parcours depuis cet accident, comme quoi, la vie n’est que courage et respect de soi avant tout autre chose.
Tu es une belle personne et j’ai hâte de commencer nos vidéos conférence autour de notre sport favori pour ne pas perdre le bénéfice de tout ce que tu nous as transmis.
Prends soin de toi Master et n’oublie pas que tu n’es plus seul désormais, une vie riche pour une personne méritante, c’est tout ce que la vie réserve aux belles âmes.
Au plaisir de nous revoir très vite
Albert
Touchant, poignant et émouvant, quelle force et quel talent, on ne peut que s’incliner, quand je pense à tous ceux qui se plaignent pour une bricole, ils devraient tous lire ton blog, ça les motiverait à moins se plaindre (c’est du vécu ! ) merci à toi David pour ces beaux partages, les gens qui subissent de graves accidents en ressortent souvent plus forts, malgré la douleur persistante parfois (je me doute que ça ne doit pas être facile tous les jours, j’en suis consciente…) et c’est noble de ta part de penser aussi positif, mais ça rejoint bien tout ce que tu laisses paraître au quotidien et sur ton blog. Merci encore pour ces bons moments de partages, je prends plaisir à parcourir la diversité de tout ton blog, encore bravo et prends soin de toi David, je t’embrasse ici encore
Ceci explique cela, plus rien ne m’étonne à ton sujet, encore bravo…
Et quelle magnifique idée d’avoir associé les chansons et les textes des Pink-Floyd, je ne connaissais pas bien auparavant mais j’écoute avec grand intérêt
C’est plutôt cool !
Ouf !!! Et bien je ne peux que m’incliner devant autant de sagesse et de finesse d’esprit David !
J’aime ce passage dans votre blog plus encore que les autres, comme le dit Cyril, je comprends cet optimisme permanent que je ressens dans vos échanges.
La vie n’est pas simple et je suis sûre que cet accident ne fut pas le dernier, quand je vois vos postures, vos records et vos prouesses, je dis « RESPECT » aussi.
Quand je voudrai motiver mes proches dans leurs douleurs, je leurs indiquerai ce magnifique récit à lire, on ne peut que s’en trouver plus fort encore !
Merci David
Vous pouvez être fier de vous, de ce que vous ressentiez à ce moment de votre existence mais de ce que vous continuez de véhiculer aujourd’hui encore plus !
Merci pour ces moments de détente.
Louis
Laurent a raison, c’est émouvant et on a vraiment envie d’aller jusqu’au bout de l’histoire, il y aura une suite ?
Merci Manolo, pas pour cet article mais d’autres anecdotes, très certainement
C’est émouvant et si bien écrit, tu devrais écrire plus, je suppose que le plaisir et là mais que c’est le temps qui manque ?!
En tout cas, j’apprécie vraiment et c’est un grand moment de détente qui donne envie de croquer la vie à pleine dent !
J’aime beaucoup la diversité de ton blog et le plaisir que l’on ressent dans chacune de tes activités, merci et à bientôt, le flux RSS est actif pour moi en tout cas
Merci pour ce témoignage Laurent, c’est vrai que je prends plaisir à écrire depuis toujours et en particulier ces dernières années…
Le manque de temps pour pratiquer mes sports et/ou pour écrire me fait encore plus sélectionner avec rigueur mes actions
à bientôt, c’est sûr !
C’est vraiment super j’adore vos musiques David, vous finissez en beauté après ces moments de grandes émotions !
Quelle expérience et quel exemple d’humilité et de courage pour tous. Quand je vois votre parcours actuel, je dis « respect » !!!
Je vous l’avoue, j’ai été attirée dans un premier temps par « Pink Floyd » dans le titre de l’article!! Groupe mythique et son célèbre album « The Wall » qui n’a pas pris une ride au fil des années et que j’ai toujours le plaisir d’écouter encore actuellement !
Et en poursuivant la lecture j’ai été bouleversée par le récit de cet accident et des conséquences ! Nous devons vivre dans le présent mais se remémorer ces états de fait, ça méritait un retour en arrière et comprendre ainsi ce qu’un être humain est capable de faire rien que par la pensée positive et la lutte pour la vie ! Bel exemple illustré dans ce récit…
Vous avez eu auprès de vous un ange qui vous aidé et je reste persuadée qu’un autre ange ( gardien ) a dû veiller sur vous également ce jour là…
A lire la plupart de vos articles je pense que malgré cet état de choc, cela vous a permis de continuer à pratiquer beaucoup d’activité physique et entre autre l’apnée qui nécessite un souffle considérable… Votre cage thoracique vous le permet et c’est ça le principal!!
En tout cas une belle leçon de vie à retenir. Restons toujours positif quoiqu’il arrive ! Nous essayons de suivre ce chemin…;-)
Merci pour cette intervention Corinne, ma cage thoracique en effet a continué de se développer et me permet tellement de choses aujourd’hui que si ça peut encourager les accidentés quels qu’ils soient à garder espoir, j’en serai très heureux
Un article plein de tristesse, mais surtout d’espoir… et c’est bien le plus important…
Comme vous le dites, peut-être était-ce là un signe du destin, prémices de vos longues minutes dans le monde du silence!!!!
Pas si triste que ça, la douleur et la déception étaient plus présentes que la tristesse. L’espoir et la volonté de retrouver le corps d’avant et même si ça n’a jamais été le cas, il me semble que la nature m’a laissé assez de force pour continuer d’en profiter
Aujourd’hui je peux transmettre modestement un message d’espoir à tous ceux qui sont mal soignés ou à qui on annonce des pathologies dites « irréversibles » et qui ne le sont pas ! Croyez en vous, ne vous laissez pas abattre car tout peut toujours arriver !
Il y a quelques semaines, une amie m’annonçait tristement qu’elle souffrait d’une sclérose en plâtre ! Mes démarches furent convaincantes et les examens que je lui ai demandé de faire ont confirmé qu’elle n’avait rien de grave ! C’est pénible mais il faut savoir faire attention à ne pas croire toujours tout de suite à ce qui nous est annoncé. Les erreurs et les faits divers ne sont pas que pour les autres !
Et désormais, je profite chaque fois que possible de ce monde du silence où j’aimerai parfois en entrainer certains qui optimiseraient un peu mieux leur temps hahaha!
Merci pour cette intervention
Bonjour David,
Encore une histoire qui me touche énormément et je vois que je ne suis pas la seule.
Quand je vous ai lu, j’ai ressenti une grande émotion qui ma rappelé un énorme souvenir auquel j’ai moi-même assisté.
Moi qui ai le BREVET DE SECOURISME, je peux vous dire que c’est un plus dans la vie de tous les jours.
Vous racontez toujours vos histoires avec autant d’émotions et de délicatesse.
Merci à vous de nous avoir fait partager cet événement de votre vie.
Je suis sûr qu’il y en a encore et encore
Mais comme vous le dites si bien « profitez de la vie » car on ne sait jamais ce que sera demain…
Marie
Bonsoir Marie,
Heureux que ça vous plaise autant, en effet connaitre les premiers gestes de survie permettent parfois de faire de beaux miracles
« Profitez de chaque jour comme s’il était le dernier »…Proverbe chinois…
Encore un superbe article comme tous les autres!!!
Il est vraiment touchant et absorbant
Tu pourrais écrire une autobiographie je pense qu’avec le don que tu as elle ferait fureur
Bisousssssss
Hahaha merci beaucoup Gwen, je vais continuer d’écrire comme ça pour le moment et un jour peut-être, quand le temps aura marqué les traits de mon visage, alors si je suis encore en forme, je prolongerai mes écrits
Je t’embrasse aussi…
Merci pour tout ce que tu partages.
Un vrai Master de la vie !
Ton petit scarabée qui t’aime
: )
David Caradine disait : « Si vous ne pouvez être un poète, soyez un poème. »
Véhiculer naturellement son savoir être et transmettre tout aussi naturellement son savoir faire était son signe de « Master de la vie », hommage à ce grand homme resté 25 ans dans l’oubli en parvenant à jouer ou réaliser près de 5 films par an quand même et de permettre à ses fans de le découvrir vraiment…après sa mort !
Il est né au cinéma « Petit scarabée » dans le rôle de Kwaï Chang Caine et a quitté son temple Chaolin fièrement. Tu peux en dire autant, je suis fier de toi, poursuis ta route avec toujours autant de naturel et de détermination et reviens-moi vite pour parfaire ta formation déjà de bien haut niveau.
Bonne et longue route à toi petit scarabée, je ne suis jamais bien loin, tu le sais bien
Merci de rester « toi » à chaque instant…
Merci David pour le partage de ce moment intime. Cela explique en partie ta rage de vivre et ton optimisme.
Encore merci et : may the force be with you
Big HUG my friend
ça me touche beaucoup Cyril, mon optimisme n’est pas à toute épreuve mais j’essaye de rester toujours aussi fort en effet
Cet exemple fut le démarrage d’une rage de survivre autant que de vivre parfois…
Merci beaucoup mon ami, big hug à toi aussi
Très émouvant ! ça me rappelle mes propres accidents.. à l’époque j’ai entendu pour la 1ere fois cette citation : « Ce qui ne te tue pas, te rend plus fort »
La plupart d’entre nous en sont la preuve
Tu as raison Sam, c’est un enseignement vraiment fort mais tellement vrai ! Il n’est pas à souhaiter aux autres de vivre des moments de ce genre, mais ceux comme toi qui les ont vécus comprennent plus facilement…
à bientôt et merci beaucoup pour ta visite…
Thank you for sharing those moments… So intense, so emotive, so powerful. If you ever find the guy that held your hand… I want to tell him « thank you », too. Nice push for tired souls to keep on going forward.
Big, big hugs.
Roberto, quel bonheur de te trouver là, je n’ai même pas eu le temps de traduire mon article pour toi !
Merci à toi, pour tout ce que tu m’apportes aussi, tu as la même force à mes yeux que ce gars, crois-moi.
Je pense à toi
Roberto, what a happiness of finding you here, I didn’t even have time to translate my article for you!
Thanks to you, for all that you also bring me, you have the same strength for me than this guy, believe me.
Big hugs too.
Superbe article, quelle émotion et quel bel exemple à suivre, j’ai passé un beau moment à lire et à écouter ces morceaux que je ne connaissais pas !
Merci de m’avoir accueilli chez toi et merci pour cette surprise incroyable, quand tu te reposes, tu écris, j’ai compris maintenant !!!
Merci pour tout David
Belle surprise de te lire aussi vite Bruno, merci à toi aussi, heureux que ça t’ai plut, tu seras toujours le bienvenu chez moi.
Bonne continuation à toi
Beau témoignage David !
Je dis dans mon article ‘ne serait-ce qu’une personne intéressée… », et bien tu es celle-là !
Merci Thomas…